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Europe des lumières

Publié le 17/12/2023

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« Citoyenneté, égalité: inclusion des personnes handicapées INTRODUCTION : En France en 1789, le mot citoyen a remplacé celui de bourgeois. Mais qu’est ce que la citoyenneté ? C’est le fait pour un individu, pour une famille ou pour un groupe, d'être reconnu officiellement comme citoyen, c'est-à-dire membre d'une ville ayant le statut de cité, ou plus généralement d'un État. Pourtant, certains individus sont reconnus comme citoyens mais sont exclus de la société. Afin d’aborder la notion d’inclusion, il est important de la différencier avec celle d’intégration. L’inclusion et l’intégration sont deux visions différentes de la participation sociale. L’intégration est l’assimilation (d’un groupe ou d’un individu) à une communauté ou à un groupe social.

Elle a pour but de permettre à une personne ou à un groupe de personnes de se rapprocher voir de devenir membre d’un autre groupe en adoptant les valeurs et les normes du groupe. L’inclusion est un effort démocratique pour que tous les citoyens, en situation de handicap ou non, puissent participer pleinement à la société selon un principe d’égalité de droit. Pour résumer, dans le cas de l’intégration c’est à la personne de s’adapter et donc de faire des efforts parfois très compliqués (voire impossibles) pour pouvoir se socialiser.

Tandis que l’inclusion vise à lever les obstacles à l’accessibilité pour tous aux structures ordinaires d’enseignement, de santé, d’emploi, de services sociaux, de loisirs, etc. Voici deux images pour mieux comprendre la différence entre intégration et inclusion : Il s’agit à présent d’aborder la notion de handicap. Selon l’article: L114 du code de l’action sociale et des familles : « Constitue un Handicap, toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant.

» Il est important de préciser que 80% des handicaps ne se voient pas. Dans cet exposé, nous allons donc nous intéresser à l’inclusion des personnes handicapées. Pour cela nous allons d’abord nous intéresser aux entreprises développant l’emploi et l’éducation inclusive.

Nous continuerons en parlant des freins à l’inclusion et des pratiques mises en place.

Nous finirons en parlant du rôle de l'État ainsi que de la participation citoyenne. 1- Entreprise développant l’emploi et l’éducation inclusive Comme nous l'avons vu précédemment, la majorité des handicaps sont invisibles. En revanche, ce qui réunit les personnes handicapées est l'exclusion qu'ils subissent dans leur éducation ainsi que dans le monde du travail.

En effet, les enfants handicapés ont dix fois moins de chances que les autres d'aller à l'école ce qui est fondamental pour l’éducation et la socialisation de l’individu ainsi que pour le développement de certaines compétences nécessaires pour participer à la vie en communauté.

Ils se trouvent ainsi privés de leurs droits civiques, politiques et économiques. Afin d’y remédier, certaines entreprises à l’image de Handicap international promeuvent premièrement l’éducation inclusive.

L'École inclusive vise à assurer une scolarisation de qualité pour tous les élèves de la maternelle au lycée par la prise en compte de leurs singularités et de leurs besoins éducatifs particuliers. Elle permet à beaucoup d'enfants de s’assurer un avenir et fait reculer la stigmatisation dont souffrent les personnes handicapées. Le travail de Handicap international pour favoriser la scolarisation des enfants handicapés comporte plusieurs actions : Premièrement, il faut encourager la scolarisation des personnes handicapées dans des écoles ordinaires évitant ainsi la ségrégation et permettant à ces jeunes de s’intégrer dès l’enfance. Deuxièmement, il s’agit de leur apporter un accompagnement individualisé ainsi que de l’aide aux familles pour une approche éducative adaptée. Pour continuer, il est possible de développer de nouvelles techniques d'apprentissage ainsi que des méthodes inclusives adaptées aux enfants handicapés. De plus, il serait intéressant d’adapter le matériel d’enseignement et d’apprentissage, en développant des recommandations pour les dispositifs d’assistance (appareillages), et l’accessibilité des écoles. Il est également possible de soutenir les organisations de personnes handicapées qui défendent le droit à l'éducation inclusive. Enfin, nous pouvons apporter une aide technique pour développer une politique d'éducation inclusive au niveau national. Pour continuer, Handicap international propose un projet d’insertion professionnelle qui s’adresse aux personnes handicapées et aux personnes vulnérables vivant dans la pauvreté, aux perspectives d’emploi réduites en raison des barrières rencontrées. L’objectif est de promouvoir l’accès à un travail décent, pratiqué dans des conditions de liberté, d’équité, de sécurité et de dignité.

Pour des opportunités d’emploi durable, ils mettent en place localement des actions de développement économique reconnues et éprouvées à l’échelle internationale. Premièrement, ils soutiennent l’auto-emploi en fournissant un appui aux entrepreneurs pour débuter ou accroître leur activité économique génératrice de revenus par l’accès à des services financiers (ex : institut de microfinance, association villageoise d’épargne et de crédit, etc.), la formation professionnelle ou technique, la création de liens avec le marché, etc. Deuxièmement, ils soutiennent les acteurs les acteurs du développement économique ordinaire afin que leurs actions soient inclusives avec ce public, pour créer des environnements propices à l’insertion professionnelle. Pour continuer, ils améliorent l’accès à l’emploi salarié par un appui aux demandeurs d’emploi lors de leurs candidatures et de leur entrée sur le marché du travail, ainsi qu’aux employeurs, afin que leurs activités soient systématiquement inclusives avec les personnes handicapées et les personnes vulnérables. De plus, il est intéressant d’utiliser le modèle de sortie progressive de l’extrême pauvreté c'est -à -dire les personnes vivant avec moins de 1,25 dollar par jour en insérant professionnellement à la fois les personnes handicapées mais aussi leurs familles afin que cette progression soit durable. Enfin, ils proposent de nouveau un appui aux associations représentatives des personnes handicapées afin qu’elles défendent leur droit à l’emploi et l’accompagnement des politiques d’emploi inclusives au niveau national. 2- Freins à l’inclusion : Malheureusement des freins existent à l’inclusion de personnes portant un handicap. Tout d’abord, 80% des handicaps sont invisibles comme par exemple la surdité (diminution de la capacité à percevoir les sons) ou la cécité (état d’une personne aveugle). Ajouter à ça le fait que le handicap est généralement peu ou mal connu, souvent dû à un manque d’éducation sur ce sujet.

A travers un questionnaire réalisé par l'IPSOS (qui est une entreprise de sondage français), nous avons pu constater que du point de vue professionnel, 80% des dirigeants ou DRH considèrent que l’embauche des personnes portant un handicap constitue un acte difficile pour une entreprise. Nous savons également que tout employeur de 20 salariés et plus doit employer des personnes en situation de handicap dans une proportion de 6 % de l'effectif total. Mais seulement 58% des dirigeants jugent réaliste l’objectif de 6% d'obligation d’emploi de personnes handicapées quand 40% le jugent irréaliste. Contrairement à ce que l’on peut penser, le frein le plus important (84%) est l'inadéquation du handicap aux exigences du poste selon les dirigeants, bien devant la nécessité d’aménagements ou d’équipements adaptés qui lui est cité à 57%. De plus, pour beaucoup d’entreprises, le handicap est synonyme de coûts supplémentaires, si l’on considère qu’il faut procéder à une certaine adaptation des locaux ou du poste de travail. C’est pour cela que des aides sont mises en place afin de faciliter l’inclusion des personnes comme les aides allouées. D’autre part, il est important de préciser que les dirigeants se focalisent sur le fauteuil roulant alors qu’il s’agit d’un handicap minoritaire.

En effet, il y a seulement 500 000 personnes porteurs d’un handicap en fauteuil roulant sur 8 millions. Les dirigeants ont également peur du manque de productivité qui est cité à 59%. En effet, les entreprises sont dans la logique de l’investissement rentable comme le précise un dirigeant interrogé lorsqu’il dit “si j'investis dans quelqu’un il faut qu’il soit au maximum de la productivité que je lui demande”. Concernant l’inclusion des personnes portant un handicap dans le système éducatif, de nombreux freins existent.

En effet, malgré les quinze années d'adaptation de la loi des chances (La loi pour l'égalité des chances (loi n° 2006-396 du 31 mars 2006 ), instaure en France diverses mesures relatives à l'emploi et à l'éducation, proposées par le ministre de l'emploi, de la cohésion sociale et du logement, Jean-Louis Borloo), le conseil environnemental, économique et social (CESE) met en avant le fait que l’inclusion est loin d'être une réalité notamment pour les enfants en situation de handicap.

De ce fait, il existe de graves difficultés dans ce domaine. Au-delà de l'accès à un diagnostic, la précarité des Accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) par manque de moyen ou encore le manque de coordination entre les différents professionnels sont un vrai frein. De ce fait, un des freins majeurs à cette inclusion est le manque de formation et de sensibilisation des professeurs et accompagnants scolaires. De plus, le personnel éducatif manque de temps.

En effet, ils ont en moyenne une classe de 30 élèves voire plus et n’ont donc pas forcément la capacité de faire attention aux besoins de chacun.

Afin d’illustrer ces propos, on constate que 27% des personnes en situation de handicap qui.... »

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