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Étude critique de document: Histoire de la France des Français et La France de Vichy

Publié le 12/04/2015

Extrait du document

histoire
La Seconde Guerre mondiale joue un rôle majeur dans l'histoire de la France du 20e siècle. La France est vaincue par l'Allemagne en 1 mois au printemps 1940 et cette défaite marque terriblement les français. Ceux ci ont beaucoup de mal à accepter l'histoire, ce que montre bien les deux documents que nous avons ici. Le premier est un extrait du manuel scolaire Histoire de la France et des Français datant de 1964 de E. Billebault et relatant l'histoire de la France après la défaite de 1940. Il est suivit par un extrait du livre La France de Vichy de Robert Paxton paru en 1973, qui, dans ce fragment du livre nous parle des difficultés qu'il a rencontré en 1960 à Paris pour déterminer l'histoire française de l'occupation. Les deux extraits sont aux antipodes, celui du manuel scolaire n'est qu'un stéréotype de l'histoire que colportent les Gaullistes. Contrairement au second qui est le résultat d'un travail d'historien, c'est à dire de quelqu'un qui recherche à révéler la vérité. Nous nous interrogerons par le biais de ces document sur la façon dont les mémoires de la Seconde Guerre mondiale dans les années 1960 empêchent les historiens de faire leur travail. Dans un premier temps nous nous questionnerons sur la légitimité de cette histoire. Ensuite nous verrons comment et pourquoi l'histoire était maintenue sous clé. Après la défaite de la France face à l'Allemagne, le Maréchal Pétain obtient les pleins pouvoir suite à un vote de l'Assemblé national et met en place le régime de Vichy. Ce régime est un régime de collaborations avec les Allemands. En effet le gouvernement lutte fortement contre les résistants, effectue des rafles puis déporte les juifs vers l'Allemagne. Tout ceci dure jusqu'à la libération. Après coup, une partie des résistants et des personnes ayant souffert de l'occupation décident de se venger. Ils exécutent sans jugements environ 10 000 personnes et tondent, humilient les femmes ayant eu des relations avec des Allemands, c'est l'épuration sauvage. Le lendemain de la guerre laisse donc une Fran...
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« juifs étaient plus dures que celles de Nuremberg, ils mirent en place de nombreuse rafles, fabriquèrent en place des camps de concentration gardé par des policiers français et mirent à la disposition des Allemands la SNCF pour la déportation.

Nous voyons donc les conflits des mémoires de l'époque.

La France est divisé et les mémoires le sont donc aussi.

Les juifs ne parlent pas de leur expérience (le « Grand Silence ») et ennuient les gens.

Les résistants doivent cohabiter avec les attentistes et les collaborateurs qui n'ont pas été inculpé.

Les Alsaciens sont perdus car ils ne savent pas à quel côté ils appartiennent.

Les personnes ayant été réquisitionnés pour travailler dans les usines Allemandes sont perçus comme des collaborateurs.

Les attentistes doivent tentez de rendre compte de leur non-résistance.

Et finalement les collaborateurs doivent s'intégrer dans le camp contre lequel il se battait.

Mais tous sont français et ils doivent donc tous coexister en France.

C'est donc le défi du gouvernement de l'époque, il faut oublier les erreurs et horreurs commises afin de modeler une France dans laquelle les Français peuvent être fiers.

Le film « La Bataille du Raille », 1946, de René Clément retrace la résistance des cheminots français pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il est totalement fictif mais a des ambitions de documentaire et il est montré dans tout les écoles.

Ce film est intéressant car il est le fruit d'un mouvement politique de l'après-guerre : le résistancialisme (terme utilisé par l'historien Henry Rousso).

Ce mouvement promu par les communistes et les gaullistes glorifie la résistance et instaure le mythe selon lequel les français auraient naturellement et unanimement résisté.

Bien entendu son but est la réconciliation nationale, il faut déculpabiliser les français.

Pour faire cela la résistance est porté comme étendard et le régime de Vichy est jeté aux oubliettes.

L'omission des actions de Vichy n'est pas un fruit du hasard.

Bien qu'il y ait eu une épuration après la libération, tout les collaborateurs ou personnes travaillant pour des collaborateurs n'ont pas été inculpé.

Les fonctionnaires, les politiques, les policiers, les commerçants ont pour une grande partie travailler sous les ordres des Allemands ou de Vichy et n'ont pas été inquiéter.

En effet, l'envergure de la collaboration était si immense qu'elle rendait tout jugement impossible.

Par conséquent ces personnes ont conservé leur position.

Les policiers traquant les résistants traquent alors les collaborateurs, les avocats défendant les résistants défendent alors les collaborateurs, les fonctionnaire de Vichy travaille alors pour le nouveau gouvernement et ainsi de suite.

Nous pouvons donc comprendre leur besoin de ne pas ébruiter les actions de la collaboration.

Paxton arrive-t-en France en 1960, De Gaulle est alors président et le résistancialisme est à son apogée.

Les cendres de Jean Moulin, l'homme envoyé par De Gaulle pour unifier la résistance française, sont déplacés au Panthéon et le film purement issu du résistancialisme « La Grande Vadrouille » sort et rencontre un énorme succès.

C'est dans ce contexte que l'historien compte réaliser sa thèse sur « le corps des officiers dans la France de Vichy » (document 2 lignes 1-2), une thèse qui porte donc sur l'armée de l'armistice.

Pour ses recherches il se rend au « Service historique de l'armée de terre » (document 2 ligne 5) qui lui interdisent l'accès et lui disent que « les archives françaises devaient rester closes cinquante ans » (document 2 lignes 7-8).

Ceci n'est pas surprenant puisque l'armée n'a pas dérogé à la collaboration et cette armée de l'armistice compose en grande partie l'armée de l'après-guerre.

Et il serait donc suicidaire pour eux de révéler à un historien, et donc au yeux de tous, la réalité de leurs actions sous le régime de Vichy.

Malheureusement cette forme de censure s'applique sur tout ce qui est en rapport avec la collaboration du régime de Vichy.

Le gouvernement avait d'ailleurs instauré le comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale en 1951 qui a pour mission de fabriquer une histoire avantageuse de la guerre et ainsi annihiler la diffusion d'une histoire objective.

L'auteur de La France de Vichy décide alors de rechercher des informations autre part, dans les archives allemandes saisi par les Américains.

Ces archives révèlent la dure vérité de la collaboration française et dément complètement ce que prétendait Billebault dans Histoire de la France et des Français .

Paxton en conclu alors que pour réaliser son métier d'historien sur la France de. »

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