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Être chrétien en France sous l’ancien régime

Publié le 16/02/2022

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« Être chrétien en France sous l’Ancien Régime (15161790) I.

Être chrétien sous François Ier 25 janvier 1515: sacre de François Ier à Reims par l’archevêque.

Liturgie lui conférant un pouvoir sacerdotal et un statut sacré. 1.De la Pragmatique Bologne Sanction au concordat de A ce moment là: clergé premier ordre du royaume avec immunité judiciaire et fiscale.

Revenus d’immenses biens fonciers + dîme (impôt sur les produits de la terre), casuels (honoraires de messe et offrande des fidèles aux offices) et quêtes et dons testamentaires.

Puissance morale et spirituelle car la religion est partout: le curé baptise, marie et inhume.

1539: ordonnance de Villers-Cotterêts: rôle d’ « état civil » des curés, notant baptêmes et sépultures des ecclésiastiques (pour faciliter l’attribution de leurs charges).

La fêtes scandent l’année et l’église scande les heures.

L’Eglise gère petites écoles, universités et charités.

Fierté du clergé français et tension sous-jacente entre l’Eglise de Rome et l’Eglise gallicane.

1438: Pragmatique Sanction de Charles VII affirmant la supériorité des conciles œcuméniques (rassemblant tous les évêques de la chrétienté) sur le Pape et règle l’attribution des bénéfices (charges), source de pouvoir pour le collateur: les évêques sont élus par les chanoines du chapitre cathédral et les abbés par les moines.

Problèmes: brigues, vente de bénéfices et intervention du roi pour récompenser ses hommes.

Les bénéfices mineurs étaient attribués parfois par un laïc.

Rome ne reconnaît pas la PS et François Ier régularise la situation avec le concordat de Bologne de 1516 avec Léon X.

A présent, le roi nommé évêques et abbés et le pape les investit.

Annates: redevance payée par le roi à Rome à chaque changement de bénéfice et correspondant à une année de ce bénéfice.

Le parlement de Paris reproche au roi d’avoir trop cédé et refuse d’enregistrer les clauses de Bologne (enregistrées en 1518).

Le clergé le réprouve également et réclame le retour à l’élection: l’opposition restera vive tout le siècle.

Le concordat soumet l’église gallicane au roi et évite une rupture avec Rome à l’anglaise. 1.Le haut et le bas clergé Au début du 16e, le haut clergé fournit au roi ses auxiliaires.

Ex: Georges d’Amboise, archevêque de Rouen et cardinal est le principal ministre de Louis XII ; le chancelier Antoine Duprat devient archevêque et cardinal en conservant sa charge.

Les membres du haut clergé sont majoritairement nobles, éduqués en université et peu intéressés par leur diocèse où ils résident rarement.

Ils cumulent souvent des bénéfices, illégal.

Jacques d’Amboise, évêque de Clermont et abbé de Jumièges et Cluny.

Certains évêques sont bien sûr sérieux et tiennent les synodes (réunion d’abbé et prêtres) dont ils appliquent les décisions.

Idem pour les cures: les curés ruraux préfèrent vivre en ville et laissent leur paroisse à un clerc, très nombreux car le clergé ouvre l’ascension sociale.

Les clercs viennent de la petite noblesse à la paysannerie aisée.

Ils survivent en célébrant messes et inhumations avec l’accord du curé.

Les prêtres ont parfois étudié en université sans grade mais la plupart connaît seulement des bribes de latin et les vérités élémentaires de la foi.

L’examen ne vérifie que leur aptitude à conduire la messe et donner les sacrements.

Ne pas exagérer l’inculture du clergé paroissial.

L’inaptitude est. »

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