Êtr un citoyen à Athènes : une vision restrictive de la citoyenneté

« -Devoirs Ceux-ci étaient particulièrement impressionnants et assez nombreux.

Le citoyen athennien y consacrait sans aucundoute une bonne partie de sa vie.

La simple participation aux élections, était insuffisante.

Il faillit en plus assister àl'Assemblée du peuple qui se tenait quatre fois par mois et au Conseil des Cinq-Cents qui était de surcroît renouveléchaque année.

En plus de cela le citoyen athennien devait pendant toute une année entière au moins siéger auBouleuterion.

La liste est cependant loin d'être complète.

Les devoirs du citoyen étaient tant politiques et judiciairesque religieux.

Un exemple simple pour illustrer cette affirmation : « on pouvait être désigné prêtre à l'issue d'untirage au sort.

» Les citoyens avaient aussi d'importantes obligations militaires et même parfois financières.

Dans le cadre desobligations financières on peut ici cite le paiement de l'eisphora.

C'était un impôt sur le revenu auquel soumis tousles citoyens à l'exception des plus pauvres.

Cependant, bien que ne bénéficiant pas de la citoyenneté, les métèquesétaient dans l'obligation quelle que soit leur situation, de le payer.

L'Assemblée pouvait cependant décréter à titreexceptionnel une levée d'impôts.

Toutefois, elle concernait uniquement les citoyens les plus riches.

Cet impôt étaitappelé proeisphora.

Il y avait aussi la liturgie qui n'a, contrairement aux apparences, rien à voir avec le conceptreligieux que nous connaissons.

C'était la contribution financière nécessaire au bon fonctionnement de l'état, descitoyens les plus riches.

Il existait plusieurs types de liturgies : la chorégie, la triérarchie, la gymnasiarchie etl'estiasis.

Il convient ici de souligner que malgré le fait que dans le cas de la liturgie les contributions étaient libreset volontaires, les participants devaient se soumettre à une sérieuse procédure de reddition des comptes de la partde l'euthyna. -Droits Il serait toutefois injuste de ne voir la citoyenneté athenienne que sous l'angle des obligations.

Les citoyens avaientaussi un bon nombre de droits.

Premièrement le citoyen a Athenes obtenait le droit de propriété.

Les métèques,quelle que soit leur situation financière, ne possédaient pas ce droit.

Par propriété on entend le droit à la propriétéfoncière.

Les étrangers avaient le droit de tenir des commerces, mais la propriété foncière a moins de dérogationparticulière leur étaient absolument prohibes.

La citoyenneté garantissait une meilleure protection par la loi.

En guised'exemple il suffit de se rendre compte que tandis que le meurtre d'un citoyen était passible de la peine de mortcelui d'un métèque n'entraînait pas plus qu'un simple bannissement qu'en a celui d'un esclave, il n'était passible qued'amende.

De surcroît seuls les citoyens avaient le droit de siéger dans les tribunaux ou d'être cites comme témoins.Les citoyens bien que pouvant être condamnés à mort ne pouvaient pas être tortures.

Il faudrait souligner qu'en casde faute lourde le citoyen pouvait être prive de sa citoyenneté.

Le second avantage de la citoyenneté athénnieneétait sans aucun doute l'aspect financier.

Ces derniers touchaient en effet un salaire: le misthos pour lesencourager à jouer un rôle très actif dans la vie politique de la société.

Le misthos n'était payé qu'en casd'accession à des postes à l'Assemble, la Bouleute ou l'Heliaste. Conclusion La voici donc la citoyenneté athenniene.

Une citoyenneté qui bien que basée sur le « sang » ne donne pas lesmêmes droits à tous.

Les femmes bien que mères des citoyens n'ont pas la possibilité de devenir des citoyennes àpart entière.

Le plus étonnant est que malgré tout elles avaient pare le biais de la religion la possibilité de participerd'une certaine manière à la vie politique.

Les métèques et esclaves bien que soumis pour aux impôts ou participantactivement à la vie économique de la société ne pouvaient pas espérer obtenir le droit de participer à sa viepolitique.

Les conditions d'obtention de cette citoyenneté étaient telles qu'elle ne leur laissait pratiquement aucunechance.

Le concept de citoyenneté à Athènes est de très loin diffèrent du contexte auquel nous sommes habituesdans notre vie contemporaine.

C'est un concept plein de contradictions, qui peut provoquer tant admiration querévolte.

L'admiration ici fait suite à l'idée même; celle de donner aux populations la possibilité de décider elles-mêmesde leur sort.

Cependant, vu qu'il s'agissait plus d'une catégorie de la population que de l'ensemble, cette vision trèsségrégationnaire peut a raison révolter.. »