États-Unis et Royaume-Uni de 1918 à la crise de 1929 (histoire)
Publié le 11/04/2011
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A la veille de la guerre, la Grande-Bretagne semble encore détenir le « leadership « mondial. Première puissance commerciale et financière du monde, elle possède la flotte la plus importante et l'Empire colonial le plus vaste. Pourtant, depuis les toutes premières années du xxe siècle, cette prépondérance britannique paraît ébranlée. Les progrès de l'industrie anglaise sont moins rapides que ceux de ses concurrents immédiats. L'Allemagne et surtout les États-Unis connaissent à cet égard un essor plus grand et tendent à prendre, sur de nombreux marchés extérieurs, la place du Royaume-Uni. La guerre ne fait que précipiter cette évolution. En même temps, elle élimine temporairement la concurrence de l'Allemagne. Si bien qu'en 1919, ce sont les États-Unis qui occupent, et de loin, la première place dans l'économie mondiale. La Conférence de Washington (1921) qui établit la parité des deux flottes anglo-saxonnes, est un indice particulièrement significatif du déclin britannique et de la conscience qu'ont de celui-ci les dirigeants politiques anglais. Ce déclin s'accentue avec les années 20, tandis que se renforce la puissance américaine.
«
b) La direction : Comité exécutif (2 448 membres en 1934) élu par le Congrès et qui désigne un bureau de 33membres.
Président élu par acclamations.
Le Secrétariat général a son siège rue de Valois.
c) La presse : pas d'organe officiel mais plusieurs journaux liés au parti : La Dépêche de Toulouse (MauriceSarrault), la République, l'Ère Nouvelle, l'Œuvre, etc.
C.
Les députés : large autonomie — pas de discipline du groupe à la Chambre.
D.
Les chefs : parti d'individualités : on trouve tous les tempéraments politiques avec cependant certainesconstantes : (
— radicaux de combat, fidèles à la tradition jacobine : Clemenceau, Combes;
— « technocrates » : Caillaux;
— radicaux de gouvernement : Queuille ou Sarrault.
3.
L'évolution du mouvement radical (compléter avec un manuel)
A.
Le parti d'opposition (1871-1901) :
— l'élaboration du programme radical,
— une politique d'opposition.
B.
Le parti de gouvernement (1901-1914) :
— la mise en œuvre du programme radical : défense républicaine (Affaire Dreyfus), laïcité, réformes sociales;
— les entorses au programme : répression anti-ouvrière, acceptation de la politique coloniale.
C.
Le parti « charnière » de la IIIe République (1919-1939) :
a) De nouvelles conditions :
— rôle de la crise qui rejette une partie des classes moyennes vers le « fascisme »;
— absorption d'une partie de la clientèle du radicalisme par la SFIO;
— les radicaux n'exercent plus qu'exceptionnellement le gouvernement, mais soutiennent alternativement descombinaisons du centre ou de la gauche qui ne peuvent se maintenir que grâce à leur appui.
b) Trois phases dans l'évolution du parti radical :
— du Cartel au Congrès d'Angers (1928);
— du Congrès d'Angers au Front Populaire;
— du Front Populaire à la guerre.
Conclusion : On a beaucoup parlé du « glissement à droite » des radicaux à partir de 1919.
En fait, maintien desprincipaux thèmes du radicalisme : anticléricalisme avec le Cartel, réformisme social et défense républicaine avec leFront Populaire, défense nationale avec Daladier.
Le changement vient du développement d'idéologies nouvelles quiviennent se placer à gauche du radicalisme sans pour autant lui enlever l'essentiel de sa clientèle ni modifier sesprincipales options..
»
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