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Etats-unis d’amérique de 1950 à 1959 : Histoire

Publié le 13/12/2018

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histoire

La guerre de Corée

 

Le 27 juin 1950, soit deux jours après l’invasion de la Corée du Sud par les troupes de la Corée du Nord, et après que le Conseil de sécurité de l’ONU leur eut enjoint en vain de regagner le 38e parallèle, le président Harry S. Truman décide l’intervention des forces navales et aériennes des États-Unis.

 

Le 30 juin, il mobilise les troupes américaines stationnées au Japon et décrète le blocus de toute la côte coréenne. Des contingents internationaux sont ensuite envoyés en Corée. Les troupes de l’ONU, sous le commandement en chef du général Douglas MacArthur, réussissent à repasser le 38e parallèle en octobre et atteignent la frontière mandchoue. C’est alors que, le 26 novembre, Mao

POLITIQUE

04.11.1952 Victoire du général Dwight D. Eisenhower. candidat du parti républicain à l’élection présidentielle.

17.05.1954 La Cour suprême interdit la ségrégation raciale dans les établissements scolaires.

23.04.1956 La Cour suprême déclare illégale la ségrégation raciale dans les autobus circulant sur l’ensemble du territoire.

06.11.1956 Le président Eisenhower est réélu.

09.09.1957 Le président Eisenhower ratifie la loi sur l’égalité des droits civiques. Des Blancs s’opposent à l’entrée de six élèves noirs dans une école de Little Rock, provoquant l’intervention des troupes fédérales.

31.01.1958 Envoi du premier satellite américain.

07.07.1958 L’Alaska devient le 49e État fédéral.

15.04.1959 Le secrétaire d’État John F. Dulles se retire pour raison de santé.

23.07.1959 Visite du vice-président américain en Union soviétique.

21.08.1959 Hawaii devient le 50e État fédéral.

15.09.1959 Visite du président du Conseil soviétique Nikita Khrouchtchev à Washington.

 

Tsé-toung (Mao Zcdong) décide l’envoi de «volontaires». Une puissante offensive des forces chinoises et nord-coréennes oblige les troupes de l’ONU à abandonner Séoul et à se replier de près de 100 kilomètres au sud du 38e parallèle. Après l’arrivée de renforts américains, une contre-offensive permet de reprendre Séoul et le front se stabilise à hauteur du 38e parallèle. En avril 1951, Mac Arthur, qui propose de bombarder les bases chinoises en Mandchourie et de « mener une guerre totale contre le communisme», au besoin en employant l’arme atomique, est relevé de ses fonctions, ce qui marque la volonté des États-Unis d’éviter le risque d’un conflit généralisé. Le général Matthew Ridgway, qui lui succède, limite les actions militaires à des opérations statiques qui se poursuivront jusqu'à la signature d’un armistice le 27 juillet 1953.

histoire

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Hambourg républicains mettent ainsi en cause l'attitude du président démocrate Franklin D.

Roosevelt qui considérait Staline comme son «frère d'armes" dans la lutte contre le national· socialisme.

Par ailleurs, le sénateur républicain Joseph R.

MacCarthy affirme en févri�r 1950 que le département d'Etat dirigé par Dean G.

Acheson abrite plus de deux cents fonctionnaires communistes.

Un autre exemple est fourni lorsqu'un groupe de sinologues du Département d'État est accusé d'avoir soutenu l'avènement du communisme en Chine.

Les attaques répétées de MacCarthy semblent exprimer la rancœur de l'Amérique provinciale ct conservatrice à l'égard des classes dirigeantes des grandes villes cosmopolites.

Ainsi, tout ce qui remet en cause les valeurs de l'Amérique traditionnelle est facilement étiqueté de �communiste».

MacCarthy poursuit sa campagne jusqu'à l'élection du général Dwight D.

Eisenhower, candidat républicain, en novembre 1952.

C'est au cours des fameuses «Senate Army Hearings» (audiences devant la commission du Sénat) retransmises par la télévision qu'est prouvée la fausseté de certaines accusations de MacCarthy.

Abandonné de tous, et notamment par les chefs du parti républicain, accusé d'avoir mis en cause la loyauté de certains cercles militaires, il est désavoué pour ses excès par le Sénat en décembre 1954.

Politique d'alliance et coexistence pacifique Les relations avec l'Union soviétique s'améliorent avec la fin de la guerre froide et la mort de Staline en mars 1953.

Toutefois, les progrès de la politique de déteme sont très lents sous le gouvernement du général Eisenhower.

Celui-ci s'efforce de limiter la sphère d'influence soviétique - c'est la politique du containment menée par le secrétaire d'État John F.

Dulles qui signe une série de traités militaires dont l'OTASE (Organisation du traité pour la défense de l'Asie du DONNÉES DÉMOGRAPHIQUES ET ÉCONOMIQUES 1950 1953 1956 1959 Nombre d'habitants (en millions) 152,3 160,2 168,9 m,8 Taux d'urbanisation (e n% ) 64 - -- Popul atio n active (en% de l'ensemble de la population) 39,8 42,2 41,9 40,7 Produit national brut (en milliards de dollars US) 387.1 368,4 - 452,91 Part du prod uit national brut réalisée (en%): 5' l'agriculture 7 5 - l'industrie 38 40 - 37 1 le commerce et les prestations de services 54 54 - 59 1 Taux de chômage (e n% de la population active) 5 2,9 4,2 5,5 Taux de natalité (en%.) Taux de mortalité (en%.) Espérance de vie à la naissance (en années) : h o mm es femmes Consommation annuelle d'énergie par hab it an t (en kg/6quiv.

charbon) Importations (en millions de dollars US) Exportations (en millions de dollllrs US) Nombre d'habitants par médecin 1.

En 1958.

2.

En 1951.

3.

En 1955.

Sud-Est).

Néanmoins il défend ardemment l'idée de la «coexistence pacifique», qui se manifeste par la multiplication des conférences au sommet comme la conférence des Quatre à Genève (1955).

La croissance économique La croissance économique des années cinquante est étroitement liée au nom du républicain Eisenhower, dont la victoire électorale est surtout due à son prestige personnel.

Deux ans après le début de son premier mandat, les démocrates obtiendront de nouveau la majorité au Congrès.

Le principal objectif de la politique économique est le maintien de la prospérité.

Malgré deux récessions en 1953 et en 1958, on enregistre au cours de la décennie une forte croissance d'environ 3 % par an.

En matière d'investissements publics le gouvernement d'Eisenhower conduit 23,5 2 4 ,7 24,9 24,1 9,6 9,6 9,3 9,4 68,4 68,8 69,6 - 71 - 73,7 - 7 740 7 950 7928 7 817 8 853 10 915 12 803 15 478 10 149 15 66 1 18 41)7 17 472 7701 7(fJ 79()3 - toutefois une politique plus timide que celles menées par les présidents Roosevelt et Truman.

Résistance pacifique contre la ségrégation raciale Le célèbre jugement du 17 mai 1954 prononcé par la Cour suprême, qui déclare l'incompatibilité de la ségrégation raciale avec les principes d'égalité stjpulés par la Constitution, oblige les Etats du Sud, où résident la majorité des Noirs, à abolir leur législation à l'égard de ceux-ci, provoquant ainsi la colère de la majorité des Blancs.

Des actes de violence commis à Little Rock, dans l'Arkansas, où le gouverneur s'appuie sur la garde nationale pour interdire l'accès des 6coles aux enfants noirs, obligent le président Eisenhower à faire intervenir les troupes fédérales.

Le mouvement des Noirs pour l'égalité des droits civiques se développe et s'exprime notamment dans les manifestations non violentes organisées par le pasteur méthodiste Martin Luther King; la plus célèbre de celles-ci est le boycottage des autobus de Montgomery (Alabama) en 1955 ct en 1956, afin de lutter contre la ségrégation dans les transports publics.

Chef politique incontesté de ce mouvement, Martin Luther King devient animateur, en 1957, de la Southern Christian Leadership Conference (SCLC).

La même année Eisenhower fait voter une loi sur l'égalité des droits civiques interdisant la discrimination raciale ou religieuse.. »

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