Devoir de Philosophie

Entraînement des pilotes (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

Extrait du document

Entraînement des pilotes (seconde guerre mondiale). Débuts La Grande-Bretagne jouissait au moins d'un grand avantage sur l'Allemagne, à savoir de vastes espaces hors de portée de l'ennemi, propices à l'étude et à la mise au point du matériel de guerre. C'est ainsi qu'on mena à bien, outre-mer, le Plan d'entraînement des pilotes, proposé aux Britanniques par les gouvernements du Canada, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande, le 26 septembre 1939. Par la suite, d'autres membres du Commonwealth et de l'Empire prirent l'initiative de plans semblables qui, non seulement permirent aux pilotes de s'entraîner pour la guerre dans des zones de paix, mais mirent à leur disposition d'immenses terrains, de bonne conditions atmosphériques et un milieu humain ignorant les tensions, les anxiétés et les soucis des civils de la mère patrie. Le gouvernement britannique accueillit l'idée avec beaucoup d...

« EntraÎnement des pilotes Il Développement et succès Les premiers pilotes entraînés dans le cadre du Plan impérial d'entraînement des pilotes arrivèrent en Grande-Bretagne le 25 octobre 1940.

Ce premier contingent provenait des centres du Canada, princi­ pal pays concerné, et se composait d'observateurs formés par les instructeurs de la RAF.

Le Canada, situé à 4828 km de l'Angleterre, offrait non seulement une sé­ curité parfaite, mais de bonnes conditions météorologiques.

Le premier groupe de pilotes, ainsi que le suivant, qui arriva le 23 novembre, totalisaient beaucoup plus d'heures de vol qu'en aurait permis le temps incertain de la Grande-Bretagne.

A l'origine, le plan prévoyait la formation annuelle de 24000 à 30000 pilotes, observateurs, mitrailleurs aériens et navi­ gateurs.

Cet objectif fut doublé en 1940, la première année de ce plan de deux ans et, en septembre 1941, le duc de Kent revint enthousiaste d'une visite au Cana­ da où l'on produisait des pilotes «par mil­ liers».

D'autres milliers sortirent des cen­ tres d'Afrique du Sud, de Rhodésie et des Indes.

On visait à l'élaboration d'une force aérienne «écrasante», ou, comme le dit d'une façon plus imagée le premier ministre d'Australie, Robert Menzies, çapable de «sonner le glas des ambitions allemandes».

Mais, en 1942, il apparut que les futurs besoins dépasseraient de beaucoup les premiers objectifs.

En conséquence, on décida, lors d'une conférence qui se tint à Ottawa, cette année-là, de proroger le plan jusqu'au 31 mars 1945.

On avait tellement besoin d'équipages que, même en 1940, les pilotes rece­ vaient une formation intensive mais de courte durée.

En 1941, un journaliste bri­ tannique fit sensation en décrivant la jour­ née d'un élève dans un centre de pilotage à Ottawa.

Ce jour-là, qui ne constituait en rien une exception, une centaine d'avions d'entraînement Harvard, chargés d'élèves et de moniteurs, «vrombissaient sur la pis­ te, décollaient, atterrissaient, pratiquaient le vol en formation».

«Pour décoller, ajouta le journaliste, il faut faire la queue.». »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles