En quoi les récits de voyage de Jean de Plan Carpin et Guillaume de Rubrouck ont-ils forgé la vision occidentale de l'Empire mongol au XIIIe siècle et que nous apprennent-ils des échanges et aspects de la mondialisation de l'époque ?

« DIFFERENCES OBJECTIFS RUBROUCK / PLAN CARPIN - Plan carpin, bien que franciscain de la première heure, ne donne pas l’impression de se rendre chez les Mongols pour les convertirs, comme le missionaire, qu’il est.

C’est son côté ambassadeur qui prime dans ce voyage, en tant qu’envoyé spécial du Pape pour évaluer la grandeur de la menace mongol.

- Rubrouck :… Evangelisation… Quant à Rubrouck, il commence son voyage en 1253, soit douze ans après que les Mongols soient arrivés à Vienne puis on reflués dans leurs steppe.

La situation politique est donc plus « apaisée » que lors du voyage de PC.

Cependant, l’Occident et le roi Louis IX sont toujours dans l’incértitude par rapport aux intentions des Mongols. C’est pourquoi St Louis et le pape Innocent IV envoient André de Lonjumeau en tant qu’ambassadeur en 1249, entre la mission de PC et de Rubrouck.

Mais cette mission fut un échec car elle n’a rien amené de nouveau dans les relations diplomatiques entre les 2 blocs et est vécu comme une humiliation par le roi des Francs.

Du fait que les mongols s’attendaient à un acte de soumission de la part de St louis mais ce n’était en réalité pas le cas. Après ce revers, le rois Louis IX envoie donc Guillaume de Rubrouck.

Cette fois-ci, la mission n’est pas officielle.

Rubrouck est envoyé en tant que missionnaire qui cherche à s’informer de la présence de la chrétienté en Asie.

Et il part surtout pour evangéliser, pour contribuer au service de Dieu.

Sa mission est d’observer, et d’observer de tout les points de vus ainsi que de prendre des « contacts ».

Rubrouck est tout comme Jean de Plan Carpin, un moine fransicain, qui prone notamment l’absence de richesse et de biens individuels.

On ne sait que très peu de choses sur Guillaume de Rubrouck.

On peut estimer que Louis IX est envoyé un lecteur, c’est-à-dire un professeur, d’une certaine expérience pour une telle mission.

Il serait donc né autour de 1215 à Rubrouck, un village des Flandres françaises.

On sait qu’il est corpulent et massif physiquement, ce qui lui permet d’encaisser les rudes conditions de voyages, contrairement à ces compagnons qui en souffrent beaucoup.

Il est p-e de langue d’origine flamande mais il connaît très bien le français et la France.

Il fait de nombreuses référence à St Denis, aux vins français notamment (bien qu’il affirme ne pas être très portée sur l’alcool).

Pelliot a d’ailleurs repérer de nombreux gallicisme. C’est un proche de St Louis.

On ne sait pas exactement à quel degré.

On ne sait pas s’il a rencontrée Plan Carpin qu’il nomme d’ailleurs étonnament Frère Jean de Polycarpe, mais il a par contre, il a connu Longjumeau, qui lui a parlé de prisonniers Teutons , les Captifs de Büri.

Une des raison qui emplifiera sa détermination pour ce périple, aider les chrétiens en difficult. Il meurt vraisemblablement autour 1295. Structures des ouvrages : Le Dominicain Ricoldo de Montecroce, a distingué deux ordres possibles dans le récit de voyage.  L'ordre du temps ou du lieu  L'ordre de la matière C'est ce dernier que Plan Carpin a utilisé à travers sa narration, qui choisit d'établir son rapport en classifiant les informations récoltées par thèmes, comme nous le démontre la table des matières.

Chez lui l'information est prioritaire, tandis que l'itinéraire est secondaire, comme on va le voir 2. »