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En Grande-Bretagne, Winston Churchil prend la tête du gouvernement

Publié le 26/03/2019

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En Grande-Bretagne, Winston Churchil prend la tête du gouvernement

1940

Les guerres éclairs victorieuses du IIIe Reich en Europe font craindre à la Grande-Bretagne un débarquement allemand sur leur île. C'est dans cette situation que le roi George VI appelle Churchill à la tête du gouvernement.

Winston Churchill dans son attitude la plus connue avec son cigare et le V de la victoire

Lorsque, le 10 mai 1940, Churchill est convoqué à Buckingham Palace pour prendre en charge les affaires du gouvernement, il suscite de nombreuses réserves de la part de la maison royale. En outre, beaucoup de membres de son propre parti, les conservateurs, se méfient de lui. Tout ce qu'il peut promettre à la nation se résume en ces mots : « Du sang et des larmes ». Sa nomination en tant que Premier ministre apparaît comme un acte de la dernière chance, conséquence de la défaite humiliante que la Grande-Bretagne vient d'essuyer en Norvège.

 

Quelques jours auparavant, à la Chambre des communes, Leo Amery, un conservateur, apostrophe le Premier ministre Arthur Neville Chamberlain, partisan d'une politique d'apaisement vis-à-vis du Ill' Reich, avec les paroles d'Oliver Cromwell : « Avec tout ce que vous avez fait, il y a trop longtemps que vous êtes ici. Je vous le demande : démissionnez et épargnez-nous davantage votre présence ! Au nom de Dieu : allez-vous en ! »

 

Marqué par les accords de Munich de 193B qui ont conduit à la dislocation de la Tchécoslovaquie, Arthur Neville Chamberlain doit effectivement quitter le pouvoir. Mais qui peut lui succéder ? Deux candidats sont en lice : le ministre de la Marine, Winston Churchill, et le ministre des Affaires étrangères, Edward Frederick Lindley Wood Halifax qui réunit la plupart des suffrages dont ceux du roi George VI. Mais il est, lui aussi, partisan de la négociation avec l'Allemagne.

 

C'est dans ces conditions que George VI appelle Churchill comme chef du gouvernement, un homme connu pour ses campagnes infatigables en faveur de l'armement britannique contre l'Allemagne hitlérienne. Lors de la déclaration

de la guerre, Neville Chamberlain lui a déjà offert le poste de ministre de la Marine, fonction qu'il avait déjà exercée de 1911 à 1915. L'armée accueille la nouvelle avec enthousiasme.

« Winston Churchill dans son attitude la plus connue avec son cigare et le V de la victoire En Grande ..

Bretag ne, Winston Church ill prend la tête du gouv ernement Les gue rres éclairs victorieuses du 111• Reich en Eur ope font craindr e à la Grande -Bretagne un débarquement allemand sur leur île.

C'est dans cette situation que le roi George VI appe lle Chur chill à la tête du gouvernement.

L orsque, le 10 mai 1940, Chur chill est convoq ué à Buckingham Palace pour prendre en charge les affaires du gouvernem ent, il sus cite de nom breuses réserves de la part de la mais on roya le.

En outr e, beaucoup de membr es de son propre parti, les conser vateurs, se méfient de lui.

Tout ce qu'il peut promettre à la nation se résume en ces mots : « Du sang et des lar mes ».

Sa nomi nation en tant que Premier ministre appa raît comme un ac te de la dernière chanc e, conséquence de la défaite humil iante que la Grande-Br etagne vient d'essuyer en Norvège.

Quelques jours auparavant, à la Chambre des commu nes, Leo Am ery, un conser vateur , ap ostrophe le Pr emier ministre Arthur Neville Cham berlain, partisan d'une politique d'apaisement vis-à-vis du Ill ' Reich, avec les paroles d'Oliver Cromwell : « Avec tout ce que vous avez fait, il y a trop longtemps que vous êtes ici.

Je vous le demande : démissio nnez et épargne z-nous davantage votre présence ! A u nom de Dieu : all ez-vous en ! » Marqué par les accords de Mun ich de 193B qui ont conduit à la dis lo­ cation de la Tchécoslovaq uie, Arthur Nev ille Chamberlain doit effec­ tivement quitter le pouvoir.

Mais qui peut lui succéder ? Deux candidats sont en lice : le ministre de la Marine, Winston Churchill, et le min istre des Affa ires étra ngères, Edward Frederick Lindley Wood Halifax qui réunit la plup art des suffrages dont ceux du roi George VI.

Mais il est, lui aussi, partisan de la négociation avec l'Allemagne.

C'est dans ces cond itions que George VI appelle Churchill comme chef du gouvernement, un homme connu pour ses campagnes infati­ gab les en faveur de l'armement bri tannique contre l'Allemagne hitlérienne.

Lors de la déclaration de la gu erre, Neville Chamb erlain lui a déjà offert le poste de min istre de la Mari ne, fonc tion qu'il avait déjà exercée de 1911 à 1915 .

L'armée accueille la nouvelle avec enthousiasme.

Le Pre mier ministre Winston Churchill en route vers la Chambre des Communes Comme Premier ministre à la tête d'un « gouvernement natio­ nal >> comprenant à ce titre des membres du parti travailliste, il se heur te à des événements drama­ tiques : l'offe nsive allemande à l'Oue st, qui se solde par l'invasion de la Hol lande et de la Belgique , l' év acuation des trou pes brita n­ ni que s de Dunkerque le 4 juin et l'armis tice entr e la Fran ce et l'Allemagne le 22 juin.

Chacun pense alors que le procha in objectif de la Wehrmacht est de débarquer en Angle terre, et Chur chill déclare : « Nous résiste­ rons jusqu'au bout ! » C'est cet esprit qui anime la Grande­ Bretagne en cet été 40, lorsque la Royal Air Force repousse victorieu­ sement la Luftwaffe, exploit salué par le Premier ministre en ces termes : « Jamais encore dans l'h istoi re autant de gens ont dû leur liberté à si peu d'entre eux.

» Malgr é les revers subis par les trou pes britanniq ues en Médi­ terranée et en Extrême- Orient, sa dé termi nation sert d'ex emple à ceux qui se battent alors contre le nazisme.

Et c'est ainsi qu' avant la fin de l'ann ée, il peut proclamer :. »

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