economies mondes

« (agriculture, élevage).

Terre d’immigration (cf.

Ellis Island, NY), les EU accueillent une main-d’œuvre abondante et déjà formée qui importe les savoirs et savoir-faire (ex.

Chrysler Building construit par un architecte allemand, naturalisé étasunien). Qui pilote l’économie-monde aujourd’hui ? L’économie-monde multipolaire (depuis 1970).

1) La Triade au cœur des échanges : La Triade regroupe trois pôles : les EU, superpuissance depuis 1991, l’UE composée de 27 Etats (2007) qui réalisent le premier PIB mondial et le Japon, 2 e puissance économique (automobile, électronique, robotique) de 1968 à 2009.

C’est une puissance politique , diplomatique (3/5 des sièges permanents à l’ONU), militaire (EU, OTAN, nucléaire) et culturelle (langues, NTIC, films/séries étasuniennes, consoles de jeux/mangas japonais).

C’est surtout une puissance financière, économique et commerciale.

Elle regroupe 75% des grandes FMN, 80% du PIB et 80% des échanges mondiaux.

Elle compte des monnaies fortes (¥€$£) et des places boursières (NYSE, LSE et TSE). 2) Les pays émergents entrent en jeu : Les NPIA (Corée du Sud, Taiwan, Singapour) connaissent un décollage économique dans les années 1960/70.

Ces anciens PVD présentent de telles similitudes (ex.

I DH) avec les pays développés qu’ils sont désormais considérés comme des PDEM.

Singapour passe pour le premier port à porte-conteneurs.

Shanghai demeure le premier port polyvalent du monde et devient une place financière en devenir, tout comme Hong Kong.

La Chine mais aussi l’ Inde (Mumbai), le Brésil (Sao Paulo), la Russie (Moscou) et l’Afrique du Sud (Johannesburg) forment les BRICS qui capitalisent et attirent les FM N (15%).

D’autres pays émergent, tels le Mexique, l’Argentine ou l’ Indonésie.

En revanche, les PMA d’Amérique centrale, d’Asie centrale et d’Afrique peinent à décoller, même si nul n’est écarté des NTIC (cf.

société de communication). 3) La question de la gouvernance mondiale : Depuis 1971, les EU ne garantissent plus la conversion $-or, déstabilisant l’économie-monde.

Depuis 2000, ils cèdent des parts mondiales quant à leurs PIB et exportations, notamment au profit de la Chine.

Aucun des deux grands ne peut constituer un centre organisateur de l’économie- monde multipolaire.

Ainsi, des marchés communs voient le jour, favorisant les échanges autour de pays moteurs : ALENA (EU- Canada- Mexique), UE (Allemagne-France-RU…), MERCOSUR (Brésil-Argentine…) ou ASEAN (Indonésie…). Depuis 1999, le G20 (Triade et pays émergents) tente de définir une politique économique à l’échelle mondiale, mais il ne représente que 10% des Etats.

Intégrant la quasi-unanimité des Etats, l’ONU semblerait plus légitime.

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