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Économie LA POSTE

Publié le 06/02/2019

Extrait du document

Au début du xxe siècle, le service postal eut une influence décisive sur l’essor de l’aviation moderne. Le transport du courrier devint une vocation toute trouvée pour les premiers avions de ligne, appelés à juste titre «long-courriers».

 

En 1919 furent ouvertes les premières liaisons aériennes joignant Paris au Maroc, employant les célèbres Bréguet-14 : le courrier était acheminé par bateau du Maroc jusqu’en Amérique du Sud où d’autres avions prenaient le relais pour le distribuer sur le nouveau continent.

 

À partir de 1930, les premiers hydravions rendirent le réseau entièrement aérien en permettant le survol de l’Atlantique sud : la première liaison était assurée par Jean Mermoz en 1930, avec 130 kg de courrier à bord.

 

Depuis cette époque héroïque, l’Aéropostale est passée à l’ère des «jets». Si certains avions sont réservés aux services postaux, d’autres sont convertibles, avec des sièges, pendant la journée pour le transport des voyageurs, et des conteneurs de courrier, pour les vols de nuit.

 

La révolution du tri automatique

 

De pair avec le progrès des transports, le service postal a bénéficié d’améliorations radicales dans la manutention et le tri du courrier.

 

Autrefois, les postiers chargés du tri lisaient l’adresse des lettres et les répartissaient dans des lots séparés, les plaçant dans des casiers puis dans des sacs ou des malles prévus pour les différentes destinations. Pour faciliter l’opération, le code postal fut institué dans les années 1960: il est composé en France de cinq chiffres, dont les deux premiers désignent le département du destinataire et les trois autres son secteur postal précis.

Le codage, qui faisait appel à une suite de chiffres, permit de mécaniser la procédure: dans la formule du tri semi-automatique, un opérateur lit le code postal écrit sur chaque enveloppe qui se présente à lui sur la chaîne et tape le code sur un clavier, ce qui a pour effet de diriger le pli dans la case correspondant à la destination en question. De cette façon, un opérateur peut trier jusqu’à 3000 lettres à l’heure.

 

Étape supplémentaire dans l’automatisation du service postal, le tri électronique fait usage de marques fluorescentes imprimées sur l’enveloppe (indiquant le code postal), marques qui sont reconnues automatiquement par un lecteur optique: entièrement mécanisé, le tri peut alors se dérouler à la cadence de 30000 lettres à l’heure. Les générations les plus évoluées de lecteurs optiques se dispensent même de marques fluorescentes: les appareils reconnaissent en effet directement les chiffres imprimés d’un code postal, et dans de nombreux cas des chiffres rédigés de façon manuscrite.

 

Vitesse de tri et vitesse de transport sont donc en constants progrès, de même que les services proposés aux usagers dans les postes elles-mêmes. Ainsi, de nombreux appareils automatiques ont été installés dans les bureaux: distributeurs de timbres, libres-services d’affranchissement et autres changeurs de monnaie.

 

L’avenir de la poste

 

L’évolution du service postal à l’aube du troisième millénaire est marquée par plusieurs tendances fondamentales. Tout d’abord, le courrier continue de croître au rythme de 3% par an: en 1995, près de 25 milliards d’objets ont été acheminés à travers la France, dont 55 % par route,

 La machine automatique de tri postal Elit est capable de trier plus de 30000 lettres par jour. Ses lecteurs optiques lui permettent de reconnaître la quasi-totalité des codes postaux inscrits sur les enveloppes: son taux d’erreur ne dépasse pas 0,2%. Le courrier trié est rangé verticalement.

 

25% par train et 20% par avion. Particulièrement efficace, le réseau postal français dispose de nos jours de 17000 bureaux répartis à travers le pays - avec 250 centres de tri automatique - et emploie plus de 300000 personnes.

 

D’autre part, les services postaux se sont diversifiés: autrefois, seule une distinction existait entre courrier de première et de seconde classe (le prix payé se traduisant par une vitesse de traitement correspondante) ; aujourd’hui, des filiales comme Chronopost offrent des services d’urgence (pli délivré dans les 24 heures sur le territoire français), service qu’offrent également, sur le marché international, les sociétés américaines Fédéral Express et DHL, chacune disposant de sa propre flotille d’avions long-courriers.

 

Mais on assiste, par ailleurs, à l’émergence de nouveaux services qui concurrencent le courrier porté, à commencer par le «fax» (ou télécopie), qui envoyé un fac-similé du document par le truchement des lignes téléphoniques. Évolution plus récente et plus immatérielle encore, puisqu’elle se dispense entièrement de support papier, le courrier électronique s’échange entre ordinateurs par le biais de ces mêmes liaisons téléphoniques. Cette forme de courrier «virtuel» est promise à véhiculer la majorité des missives du monde de demain : il n’y a plus guère que les paquets qui soient assurés de rester le monopole des services postaux.

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« La Poste r ooooo cain durait dix jours, les cavaliers se relayant de jour comme de nuit sur 120 étapes.

Mais au cours du XIX" siècle, le cheval céda progressivement le pas au cheval vapeur: les chemins de fer de la révolution industrielle allaient contribuer à la modernisation d'un service postal en pleine transformation.

Jusqu'à cette époque, le transport d'un cour­ rier était payé à la réception par le destinataire: ' Les machines de codage impriment les codes postaux sur les lettres sous forme de pointillés phosphorescents, aisément reconnaissables par les lecteurs optiques.

L'impression se fait au moyen d'aiguilles chaudes qui s'appuient sur un ruban de phosphore et en appliquent des gouttelettes fondues sur l'enveloppe.

c'était le principe du "port dû''· Il faut noter qu'en 1653, une expérience originale avait été conduite par François de Vi !layer à Paris: ce der­ nier avait en effet appliqué pour la première fois le principe du service payé à l'avance par l'en­ voyeur.

Pour signaler ce règlement effectué au préalable, une empreinte au tampon encreur était apposée sur la missive.

L'invention du timbre Cette formule du port payé fut reprise en Angle­ terre en 1680, mais ne se généralisa qu'en 1840 avec l'adoption du timbre-poste.

Ce fut le maître d'école Rowland Hill qui, dans le cadre d'un plan global pour améliorer le service postal anglais, proposa le principe d'une vignette auto-.....

Les principaux modes d'affranchissement sont le timbre-poste, l'empreinte d'une machine à affranchir et l'affranchissement en numéraire.

Les objets mal affranchis sont taxés au double de l'insuffisance.

' .

i.e courrier est classé par taille au moyen d'un tambour rotatif.

Les lettres de moins de 6mm d'épaisseur passent par les interstices entre les pales du tambour.

Les plus épaisses seront classées à la main.

collante achetée par l'envoyeur.

En outre, Hill proposa de réunir le courrier en liasses de mis­ sives adressées aux mêmes destinations, afin de réduire les coûts de transport.

Toujours dans l'op­ tique de réduire les coûts, Hill proposa de simpli­ fier les tarifications, jusqu'alors basées non seule­ ment sur le poids mais aussi sur le kilométrage parcouru.

Il est vrai que le temps passé par les employés pour calculer le coût du transport contribuait à en faire grimper le prix! En propo­ sant un tarif fixe et considérablement réduit, Hill fit basculer la Poste dans l'ère moderne.

' L'imprimante à jet d'encre est à l'étude tant pour l'oblitération des timbres que pour l'impression des codes postaux.

La variation du voltage électrique entraîne la contraction d'un transducteur qui éjecte les gouttelettes d'encre.. »

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