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Dynamique de l'espace aux Etats-Unis: évolution du peuplement, des activités et conséquences sur l'organisation spatiale

Publié le 28/10/2010

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etats unis

Introduction : Une nouvelle redistribution des hommes et des activités selon le modèle « centre-périphérie «.  I. L'évolution récente du peuplement  A. Les nouvelles donnés de l'immigration  B. Une nouvelle répartition de la population  C. L'inégal dynamisme des villes  II. L'évolution récente des activités économiques  A. Le redéploiement industriel  B. Les mutations de l'espace agricole M. Les mutations de l'espace urbain  A. Le développement des banlieues  B. La crise des centres-villes  IV. Une nouvelle organisation de l'espace  A. Le Nord-Est, un « centre « menacé ?  B. Un « Croissant périphérique « dynamique  C. La « Diagonale intérieure «, un espace en marge ?  Conclusion : Le déplacement vers l'Ouest et le Pacifique, à l'image des transformations du monde actuel.

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« B.

Une nouvelle répartition de la populationElle conduit à un rééquilibrage de l'espace au profit du Sud et de l'Ouest1) Les facteurs de cette nouvelle répartitionDans les États du Sud, l'accroissement naturel est supérieur à la moyenne nationale.La natalité plus forte, de 18 %o à 20 %), s'explique en partie par la concentration des minorités.

Elle est due aussiaux soldes migratoires positifs.

Entre 1970 et 1990, l'accroissement de la population américaine, 45 millions, a profitépour 90 % aux États du Sud et de l'Ouest.2) Les contrastes de cette répartitionLe centre de gravité du peuplement des États-Unis, situé aujourd'hui à Saint-Louis, s'est déplacé vers le Sud-Ouest.Le poids des grands ensembles régionaux s'est considérablement modifié.

Le Nord-Est et le Middle West avec unecroissance très ralentie ont vu leur poids démographique diminuer depuis 1970 alors que le Sud et l'Ouest ont vu leleur s'accroître.

Californie, Texas et Floride rassemblent aujourd'hui près du quart de la population totale. C.

L'inégal dynamisme des villesLes 3/4 des américains sont des citadins.

Deux données majeures caractérisent l'évolution des villes entre les deuxrecensements de 1980 et de 1990.1) L'accroissement de la plupart des grandes villesCette tendance renforce la prédominance des grandes métropoles et traduit la « métropolisation » accrue de lasociété et de l'économie.

Un Américain sur deux vit dans des métropoles dépassant un million d'habitants,constituées de banlieues étendues.

Le réseau urbain des États-Unis est dominé par trois métropoles mondiales (NewYork, Los Angeles et Chicago) et une dizaine de métropoles nationales.

La concentration urbaine se traduit parl'existence déjà ancienne de la Mégalopolis atlantique et s'affirme en Californie (70 % de la population habite LosAngeles ou San Francisco) et au Texas (près de la moitié à Dallas et Houston).2) Le recul des anciens espaces urbanisésLes villes du Nord-Est et du Middle West ont eu une croissance ralentie, inférieure à 8 %, voire une diminutioncomme à Détroit ou Pittsburg.

Washington, avec une croissance supérieure à 20 % est une exception, due à safonction de capitale fédérale.Les croissances urbaines ont été les plus fortes dans le Sud et l'Ouest.

Phoenix détient le taux de croissance le plusélevé avec plus de 40 %, la Californie celui d'urbanisation (supérieur à 90 %).L'évolution du peuplement contribue à dessiner une nouvelle carte des États-Unis. II.

L'évolution récente des activités économiques Deux faits économiques majeurs ont eu des effets généraux dans l'organisation spatiale des États-Unis : latertiarisation accrue accompagnée d'une forte diminution des emplois industriels et agricoles et la déréglementationdes transports aériens et ferroviaires occasionnant une concurrence sauvage marquée par une baisse des prix et unisolement accru des régions rurales en crise. A.

Le redéploiement industriel Les nouveaux facteurs de localisation nombreux entraînent des transformations profondes dans lalocalisation de l'industrie.

Trois seront retenus. La mondialisation accrue L'augmentation des investissement étrangers, du commerce international, des échanges maritimes et desimportations accrues d'énergie et de minerais favorisent les façades maritimes et les littoraux en général.Se développent des complexes industrialo-portuaires de grandes dimensions, bien équipés et à forteproductivité : façade pacifique, golfe du Mexique et Mégalopolis. 1. La recherche de nouvelles conditions d'emploi et de travail Les industries de main-d'oeuvre (textile, électronique) se sont déplacées vers le Sud, là ou les minoritésfournissent une main d'oeuvre abondante, bon marché et peu syndicalisée.

Le phénomène est accentuéavec les maquiladoras de la frontière mexicaine.

D'autre part, les industries de pointe sont attirées par le soleil et la qualité de la vie dans la Sun belt. 2. Le rôle de l'État fédéral 3. Il est sensible dans le domaine de l'armement et de l'espace.

Ses industries ont été dispersées ouimplantées dans des régions précises selon les exigences spécifiques (situation le plus au Sud possible,longue durée de l'ensoleillement, absence de population).

Le Sud et l'Ouest intérieur en ont le plus profité.D'autre part, l'État a encouragé les industries à haute technologie en s'appuyant sur les centres derecherche universitaires tels que Berkeley et Stafford en Californie mais aussi Harvard en Nouvelle-Angleterre.. »

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