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D'une haine séculaire à une entente fraternelle: France et Allemagne

Publié le 15/04/2012

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Au moyen âge, la France & l’Allemagne appartiennent au même empire, mais à la mort de Charlemagne, l’empire est divisée en trois : naissent alors La Francie Orientale, La Francie Occidentale & la Lotharingie. Alors que cette dernière disparait, les royaumes de France & d’Allemagne naissent. Malgré une origine commune, ils évoluent différemment. A la veille de la révolution Française, un premier conflit majeur apparait, basé sur une différence d’idéologie entre la France de la monarchie absolue & l’Allemagne des micro-principautés dominée par celle de Prusse. Trois guerres vont opposer et changer à jamais le destin de ces patries voisines, sans pour autant scellé leur avenir dans la haine, aujourd’hui leur relation est qualifiée de véritable amitié franco-allemande. 

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« LA GUERRE FRANCO-ALLEMANDE (1870) : Tout débute par des craintes allemandes concernant Louis-Napoléon Bonaparte, mais celles ci ne sont pas totalement infondées puisqu’en 1851, ce dernier provoque un coup d’État et proclame le Second Empire dont il devient le souverain sous le nom de Napoléon III. Toutefois, il n’est pas aussi fin diplomate et stratège que son oncle, Napoléon I. D'une autre envergure, Otto Von Bismarck, le chancelier allemand, doit, pour achever l'unité allemande , combattre les sentiments antiprussiens des États catholiques du Sud car la domination prussienne ne fut pas indolore.

Après s’être assuré de la non-intervention des principales puissances européennes, il accumule les provocations à l’égard de la France pour la pousser à la guerre.

Les maladresses de Napoléon III lui donnent l'occasion de dresser l'opinion publique de tous les États allemands contre la France.

En effet, après l'éclatante victoire de la Prusse contre le Danemark lors de la Guerre des Duchés, l'empereur des Français qui n'avait jusque là rien réclamé, demande des compensations pour sa neutralité, des territoires sur la rive gauche du Rhin d'abord, puis le Luxembourg.

Bismarck a l'habileté de rendre publiques ces revendications qu'il qualifie de politique des pourboires.

Ce qui met le feu aux poudres. En 1870, une nouvelle pomme de discorde surgit entre les deux États.

Les Espagnols qui ont chassé leur reine, proposent dans le plus grand secret le trône à Guillaume de Hohenzollern- Sigmaringen, petit-cousin du roi de Prusse.

Quand cette proposition est connue début juillet 1870, la France s'émeut.

Elle ne veut pas d'un souverain prussien au sud.

Dans un premier temps, Guillaume I erassure à l'ambassadeur français, Benedetti qu'il ne s'opposera pas à un retrait de la candidature Hohenzollern en Espagne.

Bismarck, dépité, songe à démissionner. Mais la France s'obstine et demande la garantie officielle que le roi s'opposera à toute nouvelle candidature Hohenzollern.

Guillaume éconduit l'ambassadeur et fait part de la rencontre dans un télégramme, la dépêche d'Ems, que Bismarck, qui n'en attendait pas tant, s'empresse de publier en durcissant le ton dans le but de provoquer la France.

Les États allemands voient dans l'insistance française un désir de les humilier.

L'Empire français, ulcéré par la publication du télégramme déclare la guerre au Royaume de Prusse le 19 juillet 1870. Les manigances diplomatiques de Bismarck finissent par payer : La guerre de 1870 commence.

L'impréparation française la conduit au désastre alors que les États d'Allemagne du Sud (Bavière, Wurtemberg, Bade...) acceptent dès novembre 1870 d'intégrer la Confédération d'Allemagne du Nord et d'entrer en guerre au côté de la Prusse.

Les troupes allemandes encerclant Paris, l'Empire allemand est proclamé le 18 janvier 1871 dans la galerie des Glaces du château de Versailles 19, jour anniversaire de couronnement du premier roi de Prusse à Königsberg en 1701.

Sous les peintures de Lebrun qui célèbrent les victoires de. »

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