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Dissertation d'histoire: 1815 en Europe: fin de la Révolution

Publié le 05/08/2012

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En 1815, au delà du libéralisme, on trouve également un nouveau sentiment en Europe, apporté par la Révolution et sans doute renforcé par la finalité du congrès de Vienne: le nationalisme. Ce sentiment apparaît tout d' abord sous la I ère République Française avec la création des départements. Puis encouragé par Napoléon qui met en place dans toute l' Europe le système des armées de conscrits, ou des hommes sont appelés a se battre pour la première fois au nom de leur nation. Ce sentiment, entretenu par le partage de valeurs communes comme la langue ou encore la culture devient très fort dans la première moitié du XIXe siècle. Ainsi en 1815, certains peuples comme celui d' Allemagne ou encore celui d' Italie voir leurs espoirs réduis au néant par le partage de l' Europe décidé a Vienne. De cela, naitra alors un sentiment de frustration de la part de ses peuples souhaitant voir leurs « nations « unifiés. Évidemment a ce concept s' oppose l' aristocratie européenne, qui regardant d'abord leurs puissances, voit d'un mauvais œil le fait de perdre des territoires. Encore une fois, le conflit opposant volonté populaires et aristocrates crée une rupture entre la « nation « et ses dirigeants.

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« Napoléon a réussi a établir dans toute l' Europe en se basant sur le modèle français.

Devant l' efficacité des ces réformes, englobant la création des lycées, ladécentralisation du pouvoir grâce aux régions mais également à l' embauche d' une multitude de nouveaux fonctionnaires.

Même les monarques les plusconservateurs ne purent mentir en disant que ces systèmes étaient efficaces.

Apparaît alors les premières classes moyennes(fonctionnaires).

A l'instar desadministrations, les réformes sociales furent très utiles à l' Europe, ainsi le code civil resta en vigueur dont bon nombres de monarchies après la chute d l' empire. Alors que la monarchie, souhaite par définition une une politique mené par une élite aristocratique, la volonté populaire est tout autres, les réformes amenés par laRévolution ont profondément changé la société que l'ancien régime connaissait, et ainsi en 1815 , une question demeure, comment ces monarchies souventconservatrices vont elles pouvoir assurer leur légitimitée souveraineté en Europe ? Au delà des conquêtes, au delà des administrations, au delà des institutions, la Révolution a apporté de nouvelles idéologies, les faisant germer dans l' esprit deshommes, ceux qui avaient avant, la certitude que changer les choses étaient impossible entraperçoivent dorénavant le fait qu'un nouveau monde est possible.

En toutpremier lieu, nous l'avons vu précédemment, « le droit des peuples a disposer d'eux mêmes », apparaît comme une révolution en soi a une époque, ou la plupart de lapopulation avait toujours vécus sous le joug d' une aristocratie élitiste.

Mais en adoptant, et en appliquant la déclaration des droits de l' homme et du citoyen, laFrance à montré au reste de l' Europe qu'un nouveau système était possible, un système ou une élite de naissance ne ferait pas obligatoirement sa loi pour les autres.A partir delà, comment la Restauration peut elle se faire sans, forcément, annoncer la série d' évènements qui va faire trembler la moitié du XIXe siècle en Europe ? Un tout nouveau système de pensée apparaît: le libéralisme.

Prôné par la Révolution, le libéralisme revendique la liberté des hommes, privilégiant le libre choix del'individu, sur les plans politiques, économiques et idéologiques.

Lié a la révolution industrielle, le libéralisme introduit également et pour quasiment la première fois,les notions de « libres concurrences » et d' « économie de marché .

En 1815, cette idéologie est représenté essentiellement par une société bourgeoise, cette dernièrese retrouve à nouveau, au lendemain de la Restauration, au deuxième plan face à une aristocratie détenant le plus souvent la majorité des postes du pouvoir politique,et donc du même coup de l' économie.

Ainsi un un mur se dessine entre libéraux et royalistes, les premiers en total désaccord avec les second, une rupture paraitinévitable, le comprenant très vite en 1815, des états comme l' Autriche, la Prusse ou l' Espagne donnent la chasse au libéralisme et à leurs sympathisants, aucontraire des pays comme l' Angleterre ou la France, accepte en partie l' idéologie libérale.

Pourtant malgré les politiques menés, les libéraux accompagnésd'intellectuels comme Benjamin Constant (« Principes de politique », 1815) s' emparent vite des cœurs du peuple encore empreint des valeur révolutionnaires,rendant rapidement la cohabitation libérale/ultras impossible. En 1815, au delà du libéralisme, on trouve également un nouveau sentiment en Europe, apporté par la Révolution et sans doute renforcé par la finalité du congrès deVienne: le nationalisme.

Ce sentiment apparaît tout d' abord sous la I ère République Française avec la création des départements.

Puis encouragé par Napoléon quimet en place dans toute l' Europe le système des armées de conscrits, ou des hommes sont appelés a se battre pour la première fois au nom de leur nation.

Cesentiment, entretenu par le partage de valeurs communes comme la langue ou encore la culture devient très fort dans la première moitié du XIXe siècle.

Ainsi en1815, certains peuples comme celui d' Allemagne ou encore celui d' Italie voir leurs espoirs réduis au néant par le partage de l' Europe décidé a Vienne.

De cela,naitra alors un sentiment de frustration de la part de ses peuples souhaitant voir leurs « nations » unifiés.

Évidemment a ce concept s' oppose l' aristocratieeuropéenne, qui regardant d'abord leurs puissances, voit d'un mauvais œil le fait de perdre des territoires.

Encore une fois, le conflit opposant volonté populaires etaristocrates crée une rupture entre la « nation » et ses dirigeants.

Cette rupture, faisant naitre rancœurs et colères semble déjà mener en 1815 vers des problèmesfuturs pour un système étatique conservateur. Ainsi, au delà d' une Europe aux politique morcelés, c'est une véritable Europe des idées qui apparaît en 1815.

Et après 23 ans de conflits, et d' innovationsmatérielles comme immatérielles, la Restauration telle que l'annonce les grand monarques paraissent bien compromises faces aux vagues idéologiques qui balaientles peuples des nations à cette époque. Ainsi, la restauration en 1815 marque bien la fin de la Révolution annoncée en 1789 par le Serment du jeu de paume, l' Europe semble alors reprendre le chemin dela monarchie, et essayer d' oublier ces 25 ans de troubles, les royaumes y veillent lors du Congrès de Vienne.

Pourtant, très vite revenir aux monarchies qu'on avaientlaissés en 1789 semble impossible, en effet un quart de siècle on suffit, a bouleverser les structures institutionnels, sociales mais également idéologiques despopulations européennes.

En conquérant l' Europe Napoléon y à amené les principes de la Révolution, mais surtout a permis aux peuples entiers de ne se voir pasforcément inférieur aux aristocrates.

Les idées libérales et nationalistes de la Révolution se sont également propagés parmi les peuples, en total contradiction avec lespolitiques conservatrices menés en Europe en 1815, créant ainsi un fossé entre royalistes et nouvelles idéologies qui étaient souvent représentées par la bourgeoisie.Ces fossés, liés a une cohabitation impossible rendent alors le conflit inévitable.

1815 est ainsi une date annonçant la fin de la Révolution mais également le débutd'un siècle révolutionnaire !. »

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