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Diên Biên Phu

Publié le 31/03/2019

Extrait du document

1969

 

Négociations de paix

 

Le 25 janvier, des négociations de paix débutent à Paris entre le Nord-Vietnam et le Vietcong d'une part, et le Sud-Vietnam et les États-Unis de l'autre. Au même moment, les États-Unis procèdent à une première évacuation de leurs troupes du Sud-Vietnam.

 

1973-1975

 

Vers la fin du conflit

 

Le cessez-le-feu du 27 janvier 1973 met fin à la guerre pour les États-Unis, qui s'engagent à retirer leurs troupes. Pourtant, les combats se poursuivent. Saïgon ne capitule que le 30 avril 1975.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)DIEN BIEN PHU Le 7 mai 1954, après cinquante-cinq jours de combats acharnés, le dernier réduit du camp retranché de Dien BienPhu, à 300 km à l'ouest d'Hanoï, succombe sous l'assaut des divisions de l'« armée populaire du Vietnam ».

Lespertes sont lourdes - plus de 4 000 tués et disparus, 11 721 prisonniers - et des conséquences politiquesincalculables.

Nos derniers espoirs de négocier un accord de paix au Vietnam s'envolent et Dien Bien Phu pèse trèslourd sur la Conférence de Genève qui s'est ouverte le 26 avril 1954.L'occupation de Dien Bien Phu par 4 500 parachutistes du 20 au 22 novembre 1953, puis l'installation d'une baseaéroterrestre ont été décidées par le général Navarre, qui commande let forces françaises en Indochine.

Mais le rôledévolu à cette base est mal précisé.

« Hérisson » en un point stratégique protégeant le Laos ? « Tremplin » pourdes opérations de diversion ? « Piège » tendu à l'adversaire ? Abcès de fixation? Après sa chute, les critiquesporteront surtout sur son implantation dans une cuvette entourée de collines laissées à l'adversaire.Dès le 3 décembre 1953, le comité de guerre vietminh, avec Vo Nguyen Giap, a donné l'ordre aux divisions d'élite demarcher sur Dien Bien Phu et de prendre position autour de la base.

Pendant treize semaines, assiégeants etassiégés vont se préparer à l'épreuve finale.

Par cinq routes ouvertes dans la jungle, des centaines de milliersd'hommes et de femmes transportent le matériel, les munitions et les vivres destinés aux 50 000 soldats du Vietminhqui encerclent le camp retranché.

De leur côté les forces de la garnison française, commandées par le colonel deCastries, fortifient les points d'appui baptisés de prénoms féminins : Béatrice, Isabelle, Gabrielle, Dominique, Anne-Marie, Huguette, Eliane.

Tous les approvisionnements sont acheminés par un pont aérien.

En février, la base,défendue par 11 000 hommes, avec six batteries de 105, une de 155, dix chars et onze chasseurs-bombardiers, estdite à toute épreuve.Le 13 mars 1954, après une intense préparation d'artillerie, les fantassins vietminh montent à l'assaut de «Béatrice »et enlèvent les positions tenues par la légion.

Dans les semaines qui suivent, les attaques continuent.

Malgrél'héroïsme des assiégés, entraînés par Langlais et Bigeard, le périmètre de défense de Dien Bien Phu, devenu un «coin d'enfer», se réduit, jusqu'à l'assaut final.

La capitulation entraîna l'abandon' de l'Indochine, entériné par lesaccords de Genève (juillet 1954).. »

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