DEUXIÈME PARTAGE DU ROYAUME FRANC
Publié le 22/02/2012
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(561) La coutume franque considérait le domaine royal comme un bien privé, qui devait être partagé entre tous les héritiers. Les rois mérovingiens ne s'étaient pas encore élevés jusqu'au concept de l'Etat. L'idée d'un service public ou des devoirs d'un souverain vis-à-vis de ses sujets leur était totalement étrangère. Ayant acquis un territoire par laforce , ils cherchaient par tous les moyens à arrondir les lots de leurs enfants. A la mort de Clovis (511), ses quatre fils s'étaient partagé son royaume, mais l'unité mérovingienne fut rétablie en faveur de Clotaire Pr. Quand celui-ci mourut (561), laissant aussi quatre fils, un nouveau partage s'imposa : Caribert, l'aîné, reçut la meilleure part avec Paris et l' ouest du pays (Rouen, Tours, Poitiers, Limoges, Bordeaux, Toulouse) ; Gontran s'attribua la Burgondie et l'Orléanais, avec comme villes principales Orléans et Chalon-sur-Saône ; Sigebert s'installa au nord-est, prenant la Champagne, les régions du Rhin et de la Meuse, et une partie de la Provence.
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