Deir el-Bahari après l'attentat

« crime, prétendant qu'i l avait été commis par des « nou­ velles recrues qui ont agi de leur propre initiative ».

Des négociations discrètes pour­ ront ensuite être menées avec le président Moubarak, qui va libérer progressivement 4 000 militants .

De son côté, le Jamaa lslamiya s'engage sur une voie plus modérée et privi légie le prosélytisme et l'action politique plutôt que le terrorisme .

La reprise du tourisme E n frappant Louxor, qui re­ çoit habituellement deux millions de visiteurs par an, les terroristes ont voulu por­ ter un coup fatal à l'industrie touristique égyptienne.

Les devises rapportées par les étrangers représentent en ef­ fet plus pour l'Égypte que les profits du pétrole et du canal de Suez réunis.

A la suite de l'attentat , ces recettes ont chuté de plus de 50 % pen­ dant plusieurs années.

Juste après le 17 novembre, des milliers de touristes furent rapatriés dans l'urgence à bord de dizaines de charters affrétés pour l'occas ion, et les voyages prévus furent, dans une grande majorité, annulés.

Mais, peu à peu, les visiteurs ont repris conf iance grâce aux mesures de sécurité dra­ coniennes édictées par le gouvernement.

En 1999, le tourisme reprend son rythme normal, les militaires et les policiers restant néanmoi ns omniprésents sur les sites touristiques.

Deux ans de sta­ bilisation avant un nouveau coup dur porté au tourisme en Égypte : les attentats du 11 septembre 2001 à New York et à Washington.. »