DE L'INDOCHINE FRANÇAISE AU VIÊT-NAM UNIFIÉ
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
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la conférence de Paris, mais blocage des travaux jusqu'à l'arrêt des bombardements (1 er novembre).
• 1969 marque la vietnamisation du conflit, après l'entrevue de Midway (8-6-1969).
Refus de tout programme précis,retrait des soldats américains, soutien logistique au Sud Viêt-Nam.
En juin, doctrine de Guam, Nixon garantit leparapluie logistique et économique américain, mais retire ses troupes.
• 1970 : apparition du bourbier cambodgien avec le coup d'état de Long Nol pour réduire le « sanctuaire Viêt-Cong».
Cela conduit à une alliance contre nature entre Pham Van Dong, Sihanouk, Souphanouvong et N.
Hun Tho.
• On peut parler d'un triple échec américain : arrêt des négociations en mars 1970, échec des opérations militaires,contradiction entre la détente avec Moscou et Pékin et le soutien à Thieu.
2) La marche vers la Paix
• 1972 : retour en arrière et situation d'impasse diplomatique (raids sur le nord, offensive du F.N.L., attentisme deMoscou, nécessité d'une diplomatie secrète Kissinger-Le Duc Tho).
Situation d'équilibre instable où Hanoi' apparaîtmaître du jeu au Sud Viêt-nam, sans qu'aucune solution ne soit concevable sans l'accord des Grands.
• 27 janvier 1973 : accords de Paris.
Le premier accord porte sur la cessation des hostilités et le rétablissement dela paix au Viêt-nam ; donc, le G.R.P.
et Thieu se trouvent aux prises.
Le 2e accord entre les U.S.A.
et le Nord Viêt-Nam s'apparente aux accords de Genève, parce qu'il implique une surveillance internationale.
Les deux accords sontillusoires parce qu'ils supposent la réconciliation du Nord et du Sud {Nixon reconnaît le Sud Viêt-Nam et Thieun'envisage pas qu'il y ait un seul Viêt-Nam).
En fait le conflit ne pouvait cesser puisqu'il impliquait l'affrontement dedeux idéologies.
3) L'instauration d'un nouvel équilibre
L'armée du Nord Viêt-Nam contrôle les hauts-plateaux et alimente les 3 pays indochinois en armes et entechniciens.
Après un statu quo, en décembre 1974, celle-ci attaque le Sud et, en avril 1975, conquiert Saïgon,alors que le Congrès américain refuse toute aide autre qu'humanitaire.
Entre 1976 et 1978, accélération duprocessus de réunification et de normalisation (entrée au F.M.I., accords avec YA.S.E.A.N., entrée dans leC.O.M.E.C.O.N.) mais les problèmes du Sud demeurent : population urbaine pléthorique, croissance démographiquede 3 % l'an, blocage de la production agricole, problème des minorités ethniques et religieuses non soumises.
La confusion intérieure se double d'une rivalité externe avec la victoire des Khmers rouges au Cambodge (1976).L'Indochine devient le champ clos des affrontements idéologiques à l'intérieur du monde communiste.
Deux axesrévolutionnaires rivaux se constituent : U.R.S.S.-Viêt-Nam-Laos contre Chine-Cambodge, soutenus par la Thaïlandepour des raisons frontalières.
L'invasion du Cambodge (déc.
1977) fige Y Indochine dans un équilibre de la guerre..
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