De la « drôle de guerre » à l'invasion de la France
Publié le 26/03/2019
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Après la défaite de la France en juin 1940, Adolf Hitler est au sommet de sa gloire en Allemagne. Wilhelm Keitel, commandant en chef de la Wehrmacht, salue en lui « le plus grand général de tous les temps ».
Étapes de la campagne de France
Dès le matin du 25 juin 1^W, Adolf Hitler visite Paris que l'armée allemande vient de conquérir.
A sa gauche l'architecte Albert S^ær et à sa droite le sculpteur Arno Breker.
Après l'attaque de la Wehrmacht contre la Pologne le 1er septembre 1939, et la déclaration de guerre de la Grande-Bretagne et de la France deux jours plus tard, les hostilités commencent à l'ouest de façon quelque peu hésitante. La Grande-Bretagne envoie un corps expéditionnaire sur le continent et les Français acheminent des troupes vers la frontière, mais il n'y a pas de combats importants. En France, on parle alors de << drôle de guerre », mais c'est plutôt une guerre d'attente.
Pour sa part, l'armée française se sent en sécurité derrière la ligne Maginot. Ce système de défense qui s'étend du Luxembourg jusqu'à la frontière su isse, passe, avec ses casemates et ses fortifications, pour imprenable. Son existence a une influence prépondérante sur la stratégie de l'état-major français qui s'attend donc à ce que l'attaque allemande ait lieu, comme lors de 1a Première Guerre mondiale, par la Belgique. Il faut donc en interdire l'accès en massant les troupes sur la frontière franco-belge.
Mais Hitler mise sur une guerre de mouvement qui s'appuie sur une offensive massive d'unités de chars soutenues par la Luftwaffe : en collaboration avec le général Heinz Guderian, commandant les divisions blindées, le général Erich von Manstein envisage de prendre les troupes françaises à revers. Il attaque le 10 mai entre Sedan et Namur, passant à travers les Ardennes que les Français considèrent comme infranchissables. Ce mouvement doit encercler les troupes Alliées qui se trouveront ainsi acculées à la mer.
La rapidité de l'avance en Hollande et en Belgique, prélude à la campagne de France, confirme totalement le calcul militaire
d'Hitler. En envahissant les États neutres du Benelux, les Allemands contournent la ligne Maginot et entrent ainsi directement en France. Les troupes anglaises et françaises qui défendent la frontière belge se retrouvent encerclées dans la poche de Dunkerque. Il s'ensuit une gigantesque opération d'évacuation des unités britanniques et de 100 000 soldats français.
1940
«
Dès
le matin
du 25 juin 1940,
Adolf Hitler visite
Paris que l'armée
allemande vient
de conquérir.
A sa gauche
l'architecte
Albert Speer
et à sa droite
le sculpteur
Arno Breker.
De
la« drôle de guer re» à l'invasion
de la France
Après la défaite de la France en juin 1940, Adolf
Hitler est au sommet de sa gloir e en Alle magne.
Wilhelm Keitel, commandant en chef de la
Wehrm acht, salue en lui tt le plu s grand général
de tous les temps ».
A près l'atta que de la
Wehrmacht
contre la
Pologne le 1•• sept embre
19 39, et la déclaration de guerre de
la Grande-B retagne et de la France
deux jours plus tard, les hostilités
com mencent à l'ou est de façon
quelque peu hésitante.
La Grande
Bretagne envoie un corps expédi
tionnair e sur le continent et les
Français achemin ent des trou pes
vers la frontière, mais il n'y a pas de
combats importants.
En France, on
parle alors de >,
mais c'est plutôt une guerr e
d'attente.
Pour sa part, l'armée française se
sent en sécurité derrière la ligne
Magi not.
Ce système de défense
qui s'étend du Luxembourg jusqu'à
la frontière su isse, passe, avec ses
casemates et ses fortifications, pour
im prenable.
Son existence a une
in fluenc e prépond érante sur la
strat égie de l'état-major français
qui s'attend donc à ce que
l' atta que allemande ait lieu,
comme lors de 1� Première Guerre
mondiale , par la Belg ique.
Il faut
donc en inter dire l'ac cès en
massant les troupes sur la frontière
franco-be lge.
Mai s Hi tler mise sur une guer re
de mouvement qui s'appuie sur
une offensive massive d'unités de
chars soutenues par la Luftwaffe :
en collab oration avec le général
Heinz Guderian, commandan t les
divisions blindées, le général Erich
von Manstein envisage de prendre
les troupes françaises à revers.
Il
at taque le 10 mai entre Sedan et
Nam ur, passant à travers les
Ardenne s que les Français consi
dèrent comme infranchissables.
Ce
mouvement doit encercler les
troupes Alliées qui se trouveront
ain si acculées à la mer.
La rapidi té de l'avanc e en
Hollande et en Belgique, prélude à
la campagne de France, confirme
tota lement le calcul militaire d'Hi
tler.
En env ahis sant les États
neutres du Benel ux, les Allemands
cont ournent la ligne Magin ot et
entrent ainsi direc tement en
France.
Les troupes anglaises et
frança ises qui défendent la
frontièr e belge se retrouvent
enc erclées dans la poche de
Du nkerque.
Il s'ensuit une gigan
tesque opération d'évacuation des
uni tés britanniqu es et de 100 000
soldats français.
les troupes allemandes défilent
sur les Champs- tlysées.
La Hol lande capitule au bout de
cinq jours et la Belgique dix-huit
jour s plus tard.
La campagne mili
taire contre la France proprement
dite commence le 14 juin par l'atta
que de positions sur la Somme et sur
l'Aisne.
Face à la mobilité des blindés
al lemands et à l'ef fic acité des
bombardemen ts en piqué des
Stukas, les troupes françaises ne sont
pas en mesure de réagir.
Le 14 juin, Paris tombe sans coup
férir entre les mains de la
Wehrmacht.
Le 16 juin, le maréchal
Philippe Pétain, le héros de Verdun,
est appelé au pouvoir.
Il demande
im médiatement l'armistice.
Du côté des Allié s on comp te
18 8 000 victimes contre seulement
27 000 du côté allemand.
Le Nord et
l'Ouest de la France sont occupés et
le gouvernement s'installe à Vichy
dans la zone.
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