D'autres logiques d'organisation de l'espace mondial
Publié le 29/12/2011
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Cours géographie \
TS 2
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Les réponses de la communauté internationale ont donné peu de résultats.
Le
sommet de Johannesburg de 2002 a été un demi -échec.
Certains Etats, dont les
Etats -Unis qui émetten t à eux seuls un quart du CO
2 rejeté dans l’atmosphère,
refusent des engagements précis ; parallèlement, l’industrialisation des pays en
développement entraîne une augmentation des émissions de gaz à effet de serre.
L’idée d’une autorité mondiale de l’envi ronnement a été abandonnée.
La logique
d’intérêt économique des Etats prévaut encore largement.
II – Les Etats sont toujours présents
1) Le pouvoir des Etats en question
• L’essor du libéralisme a réduit les interventions des Etats dans les domaines
économiques et sociaux.
Les limitations de la souveraineté des Etats s’accentue :
arbitrages supranationaux (OMC, FMI, UE…), droit d’ingérence humanitaire,
surveillance des ONG.
Cependant l’Etat garde toute son importance pour garantir
le développement et les soli darités de sont territoire, même si nombre de PED
souffrent d’un déficit d’Etat.
Les Etats résistent d’ailleurs à la libéralisation des
échanges dès que les priorités nationales sont en jeu ; c’est le cas de la France avec
son exception culturelle.
• L’actio n des organisations internationales obéit aux directives des Etats les plus
puissants ; ainsi les Etats -Unis ont une voix prépondérante au FMI et à la Banque
mondiale.
L’ONU, organisation intergouvernementale quasi universelle, a de
même un pouvoir limité par le jeu des Etats membres permanents du Conseil de
sécurité.
Elle n’a les moyens ni financiers, ni militaires, ni politiques pour être le
gendarme et le juge du monde, comme en témoignent les difficultés de
fonctionnement du Conseil de sécurité et des T ribunaux pénaux internationaux
(TPI).
2) Des blocs régionaux pour des Etats plus forts
• L’essor des organisations économiques régionales est spectaculaire : les
regroupements d’Etats se conçoivent à la fois comme des remparts de protection
d’un marché élargi face aux dangers réels ou supposés d’un monde sans frontières,
mais aussi comme des tremplins nécessaires pour s’imposer dans la compétition
internationale (Asean, Mercosur…).
• Cette « régionalisation » constitue une solution intermédiaire entre la
fragmen tation du monde en 200 Etats et la mondialisation.
L’abaissement interne
des droits de douane conduit à la formation de zones de libre -échange sur tous les
continents.
Des unions douanières présentent une intégration économique plus
poussée en adoptant un tarif extérieur commun comme le Mercosur.
Enfin,
l’Union européenne est devenue le bloc régional le plus intégré : un ensemble qui
combine la libre circulation des hommes et des capitaux, et la mise en place de
politiques économiques et monétaires communes .
3) Etats fragiles, Etats majeurs
• Des Etats de la planète restent fragiles .
La disparition des blocs, depuis la chute du
mur de Berlin en 1989, s’est accompagnée du développement de conflits locaux
infraétatiques comme en Afrique centrale (Rwanda, Burundi, Congo), ou liés à.
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