Dans quelle mesure les différents acteurs régulateurs de la mondialisation tente de coopérer afin de faire face aux tensions existantes créant ainsi de nombreux débats ?
Publié le 22/02/2022
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Chapitre 5 : Coopérations, tensions et régulations aux échelles
mondiale, régionale et locale.
Introduction :
Dans un monde de plus en plus intégré, le pilotage de la mondialisation est un enjeu crucial
pour répondre collectivement aux grands enjeux contemporains : respect de droits universels
(guerre et paix, démocratie, droit du travail), développement durable, solidarités
Nords/Suds...
De nombreuses coopérations voient le jour et ce à différentes échelles pour
répondre aux besoins des sociétés.
Néanmoins, de nombreuses limites sont encore présentes,
entre conflits politiques, économiques ou enjeux sociaux et environnementaux
requestionnant ainsi cette mondialisation.
Les altermondialistes souhaitent une autre
mondialisation (moins libérale, plus juste, plus respectueuse de l’environnement…).
Problématique : Dans quelle mesure les différents acteurs régulateurs de la mondialisation
tente de coopérer afin de faire face aux tensions existantes créant ainsi de nombreux
débats ?
I – Une intégration des territoires dans la mondialisation avec une multiplication des
coopérations à toutes les échelles
A.
Une diversité de coopérations internationales à l'échelle mondiale
1.
Les organisations internationales
Les organisations internationales sont des acteurs importants de la mondialisation.
Il faut
distinguer une organisation comme l’ONU, qui a des fonctions politiques, des organisations
économiques telles que le FMI ou l’OMC.
- L’ONU a pour objectif le maintien du droit et de la sécurité internationale.
Les agences qui
en dépendent agissent en faveur du développement (Unesco, Unicef, FAO, etc).
L’ONU ne
joue pas un rôle important dans la libéralisation et la mise en relation des économies
mondiales, et met en place des politiques d’aide au développement.
- Des institutions internationales encouragent la mondialisation en incitant à la
libéralisation des échanges : La Banque mondiale, le FMI et l’OMC sont des organisations
internationales à vocation économique, commerciale et financière.
Ces organisations
dominées par les pays développés agissent en faveur de l’extension du libéralisme dans le
monde.
Le FMI veille à la stabilité du système monétaire international et la Banque
mondiale accorde des prêts aux pays aux difficultés.
L’OMC a été créée en 1994, elle remplace
le GATT (Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce) qui n’était pas une
organisation à proprement parler mais un forum de négociations sur la baisse des droits de
douane des produits manufacturés.
L’OMC compte 159 membres qui négocient en son sein
des accords commerciaux.
Elle a son siège à Genève.
L’OMC est également une instance
d’arbitrage, où sont réglés les différends (conflits et tensions commerciales liés à la
mondialisation).
Elle fixe un ensemble de règles régissant le commerce international et
promeut le libre-échange à l’échelle mondiale.
Elle peut sanctionner tous les écarts au libreéchange.
2.
Des « clubs » de puissance
Des groupes de pays, comme le G7 ou le G20, se sont formés pour tenter de résoudre les défis
mondiaux et de réguler la mondialisation.
Ces coopérations plus informelles permettent
parfois de contester l'ordre proposé par les institutions internationales.
La création du G20
ou des BRICS témoigne d'une volonté de promouvoir un monde plus multipolaire néanmoins
les puissances les moins développées s’en trouvent généralement exclues.
B.
Des organisations de coopération régionale
Les formes de l'intégration régionale dans le monde p 434-435 Belin Terminale 2020.
»
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