CTM (Mexique)

« 4 En 1950, la CTM et la FSTSE se joignent pour former le front commun connu sous le nom de Bloc uni des Travailleurs (BUO) qui domine aujourd'hui encore le syn­ dicalisme mexicain, et dont le .rôle est de contrer J'influence d'autres Confé.dérations qui soutiennent des partis d'opposition, comme le Parti populaire socialiste.

Les récompenses sont nombreuses pour les dirigeants ouvriers _ qui coopèrent avec le gouvernement.

Les leaders de la CTM ont depuis trei'ze ans régulièrement droit à des sièges au Congrès national.

5 Depuis 1962 , la législation du travail prévoit le partage d'une partie des profits entre les travailleurs d'une entre­ prise .

Une nouvelle formule prescrit aux sociétés, depuis la fin 1974, de diviser entre tous ses employés 8 Ofo des profits avant le paiement des impôts .

Bien que les lois du travail recouvrent la plupart des aspects des relations entre travailleurs et employeurs , les contra\$ collectifs constituent le mécanisme de base indispensable aux améliorations des salaires et des conditions de travai l.

La plupart des revendications se négocient au niveau de l'entreprise et non de l'industrie.

En 1974 pourtant , les syndicats obtiennent, en agitant la menace d'une grève générale, un contrat national augmentant tous les salaires de 22%.

6 Pour résorber en partie le fort chômage mexicain (9,6 millions de chômeurs et d'employés à temps partiel, sur une population active de 24 millions) la CTM reven­ dique depuis 1974 , la réduction du temps de travail de 6 jours à 40 heures par semaine.

Elle est par ailleurs très revendicative dans les sociétés appartenant à des indus­ tries américaines, nombreuses au Mexique.. »