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Croissance, mondialisation etc. (Histoire 1S)

Publié le 01/12/2012

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H1 : Croissance économique, mondialisation et mutations des sociétés depuis le milieu du XIXème siècle Depuis 2007, les pays développés, notamment la France, sont touches par une crise économique sévère - la plus dure depuis 1929 -, qui s'est manifestée par une baisse du PIB. En 2011 on a une croissance molle attendue a environ 2%, alors que dans les pays émergents BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), on s'attend à une croissance entre 9-10%. Or le monde s'est inscrit dans une phase de croissance jamais connu jusqu'alors depuis la mondialisation du XIXème, une croissance qui peut être évaluée qualitativement, quantitativement, géographiquement et socialement. Quelles sont les profondes mutations de l'économie mondiale depuis le milieu du XIXème siècle et quels en sont les impacts sur les sociétés ? D'abord, nous constaterons que la croissance économique a impacté les sociétés, puis nous étudierons les économies-monde successives, enfin nous pourrons examiner l'immigration et la société française au XXe siècle. I - La croissance économique et son impact sur les sociétés L'Europe affirme sa puissance au XIXe siècle A partir de la fin des années 1840, l'Europe entre dans une phase prolongée de croissance, grâce à la première révolution industrielle, fondée sur l'usage du charbon et des machines à vapeur. Chemins de fer, métallurgie et textile sont ainsi à la base de la croissance économique de la Grande-Bretagne, première puissance au monde. Le développement économique de l'Europe s'appuie également sur l'idéologie du libéralisme économique - dont le théoricien était l'anglais Adam Smith -, voulant l'application stricte des lois du marché et revendiquant le « laissez-faire « et libre-échange (1846 pour la GB, 1860 pour la France). Elle sera contestée par John Keynes, prônant une intervention accrue de l'Etat pour relancer la consommation (Keynésianisme) - en prenant par exemple les investissements les plus lourds (DATAR, CPER). L'Europe adoptera aussi l'exploitation des ressources naturelles du reste du monde, notamment dans les empires coloniaux. Cette croissance est ralentie durant la « Grande dépression «, entre 1873 et 1896. Les prix agricoles baissent à cause de crises comme le phylloxera en France, et de concurrence des pays neufs (céréales américains, viande d'Australie) facilitée par la réfrigération et de meilleurs moyens de communication. La production des agricu...
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« La Première Guerre mondiale bouleverse les économies.

L’Allemagne conserve une industrie forte, mais elle est ruinée.

Son redressement est entrave par les réparations qu’elle doit payer à la France et à la GB (traite de Versailles) qui reste la plus grande puissance financière.

Les EU la dépassent en innovation et en production. La crise de 1929 marque la fin de cette période de croissance.

Simple krach boursier au départ, elle se transforme en dépression en s’étendant progressivement à l’ensemble des pays développés.

La reprise économique et la baisse du chômage sont lentes à venir.

Aux EU, le New Deal semble donner raison aux théories économiques de Keynes.

La dépression s’achevé avec la Seconde Guerre Mondiale. C) Une croissance mondialisée (depuis 1945) En 1945, l’économie des pays occidentaux entre dans une phrase de croissance extraordinaire appelée les « Trente Glorieuses » (Jean Fourastié) jusqu’à 1973.

Leur taux de croissance annuel atteint presque 5%.

Le bloc soviétique reste à l’écart de cette prospérité, tandis que les pays du Tiers-Monde cherchent la voie de leur développement. Au cours des années 1970 et 1980, l’économie mondiale est bouleversée.

Les crises pétrolières de 1973 et 1980 malmènent les économies des pays développés, soumises à la stagflation (stagnation de la production et augmentation des prix) et déjà en proie au désordre monétaire.

L’effondrement du bloc soviétique en 1991 et la réunification allemande semblent marquer la victoire définitive du capitalisme comme modelé de croissance. De fait, l’économie mondiale connait une croissance formidable depuis 1990.

Elle se fonde sur une troisième révolution, celle des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Elle s’appuie sur la spéculation et les marches financiers ; elle n’est plus tirée seulement par l’Occident mais devient multipolaire. II – Les économies-monde successives (britannique, américaine, multipolaire) A) La GB, première économie-monde La GB a 2 atouts pr assuré sa suprématie mondiale au XIXe.

Grace à ses vastes réserves de charbon situées près des côtes, elle peut alimenter ses industries et exporter cette source d’énergie essentielle à la première révolution industrielle.

Grace à son Empire, elle peut importer têtes les matières premières nécessaires (comme le coton pr l’industrie textile, etc.).

Ces avantages la poussent à adopter le libre- échange en 1846, jusqu’au rétablissement des droits de douane en 1932. La GB devient « l’atelier du monde » et la première économie-monde.

En 1850, elle produit plus de 40% des produits manufactures de la planète.

Son cœur est Londres, premier port au monde et centre mondial des finances avec la City.

Son influence s’étend ensuite à ses partenaires commerciaux, européens ou américains, mais aussi coloniaux.

Apres 1918, ses échanges se font de plus en plus au sein de son Empire.

Assises sur le système de l’étalon-or (valeur d’une monnaie en fonction de la quantité d’or détenue par la Banque centrale du pays), la livre-sterling est la monnaie de référence internationale jusqu'à la fin de la Première Guerre Mondiale. B) Les Etats-Unis, première superpuissance Les EU ne deviennent une superpuissance qu’à partir de 1944.

D’une part, par les accords de Bretton Woods, le dollar supplante la livre sterling comme monnaie de référence.

D’autre part par le. »

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