croissance economique, mutation des societe du 18e a nos jours
Publié le 20/01/2013
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«
l’industrialisation, l’urbanisation, puis la tertiarisation de l’économie.
Cette vision, et notamment la
notion même de révolution industrielle, est aujourd ’hui rejetée par les historiens [… mais elle pourrait
bien être quand même attendue par certains correcte urs au bac…] qui ne voit plus une industrialisation
rapide et générale mais un phénomène plus lent (ce n’est pas au cours du XIX
ème siècle que la croissance
économique est la plus forte) et pas forcément géné ralisé.
L’innovation technique joue évidemment un rôle dans cette transformation de l’économie.
La
mise au point de moteurs plus puissants que la forc e humaine ou animale, l’invention de nombreux
objets transformant la vie des hommes (de la locomo tive à vapeur à l’ordinateur, de la fabrication
d’aciers de plus en plus solides à l’invention de m atériaux « intelligents »…) ont été des éléments de
cette transformation.
Cependant, cette innovation n ’aurait pas eu les mêmes effets si elle ne s’était
accompagnée d’une transformation des modes de produ ction : apparition de l’usine beaucoup plus
vaste que la manufacture des siècles précédents et dans laquelle les ouvriers – avant qu’ils ne soient en
partie remplacés par des robots - ne sont plus des spécialistes comme pouvaient l’être les artisans.
Le changement d’échelle de cette économie est égale ment un élément clé dans le
déclenchement de la croissance.
On ne produit plus seulement pour soi ou pour une clientèle proche,
on commence à produire pour des espaces plus vastes (la région, le pays, le continent voire le monde).
Cette situation commerciale nouvelle est rendue pos sible par le développement de moyens de
transports de plus en plus performants en rapidité et en capacité (train, bateau à vapeur, transports
routiers, avion, navires de plus en plus spécialisé s…).
Innovation : Invention issu de l’atelier ou du laboratoire qu i trouve une application industrielle et
commerciale
2) la croissance est le résultat de l’action d’ac teurs divers
Cette croissance s’opère selon un modèle économiqu e dominant (mais pas toujours exclusif) qui
est celui du capitalisme.
On a tendance à imaginer que dès le XIX
ème siècle on a de grosses entreprises et
que la taille de celles-ci ne va cesser de croître jusqu’à ce qu’aujourd’hui on ait de véritables firm es
multinationales ou transnationales.
S’il y a eu eff ectivement constitution de grandes entreprises du f ait
du phénomène de concentration (ces entreprises géan tes sont appelées trusts aux Etats-Unis ou
konzern en Allemagne au début du XX
ème siècle), hier comme aujourd’hui, le secteur privé est
essentiellement constitué par de petites entreprise s.
Toutefois, les entreprises (qu’elles soient indust rielles, financières ou de service) ne sont pas les
seuls acteurs du monde économique.
Elle sont amenée s à tenir compte du rôle de l’Etat.
Celui-ci est
certes un client pour les entreprises mais il est a ussi parce qu’il fait les lois capable de poser des jalons
réglementaires contraignants pour les firmes.
Il es t aussi le régulateur de la monnaie à travers l’émission
de celle-ci.
Il peut également être un Etat patron en s’assurant, par l’intermédiaire de nationalisations, la
possession d’entreprises (dès lors publiques) génér alement liées à des secteurs essentiels de l’économ ie
(banques, énergie, transports, matériel militaire…).
Deux conceptions économiques ont donc pu s’affront er depuis le XIXème siècle (et continuent
même à s’opposer parfois), celle d’une économie lib érale dans laquelle le rôle de l’Etat est réduit à
l’extrême (son rôle est de « laisser faire, laisser passer ») et celle d’une économie plus ou moins
contrôlée et soutenue par l’Etat.
Les Etats-Unis ou le Royaume-Uni ont pu être à des moments donnés
les chantres d’un libéralisme total, l’URSS, les dé mocraties populaires ou la Chine jusqu’à la fin des
années 70 ont représenté le cas totalement opposé d ’une économie entièrement collectivisée (système
communiste).
La France, surtout depuis 1945, se sit ue dans une situation intermédiaire avec un Etat qu i
pèse beaucoup dans la vie économique (comme on a pu le voir lorsqu’il a fallu faire face à la crise de
2008).
Aux entreprises et à l’Etat, il faut ajouter égale ment un autre acteur de cette croissance qui est le
consommateur (lequel se trouve le plus souvent être aussi un producteur).
Depuis le XIX
ème siècle, le.
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