Croatie.
Publié le 15/04/2013
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Les députés, au nombre de 150 environ (entre 100 et 160 selon la Constitution), sont élus pour quatre ans au suffrage universel.
3.3. 3 Partis politiques
Les deux principaux partis politiques croates sont la Communauté démocratique croate (HDZ, conservateur), fondée en 1989 par Franjo Tudjman, et le Parti social-démocrate (SDP).
Le paysage politique compte également le Parti social-libéral (HSLS), le Parti paysan (HSS, eurosceptique), le Parti populaire (HNS, centre gauche), leParti démocrate des paysans (HDSS), le Parti démocrate d’Istrie (IDS, régionaliste), le Parti des retraités (HSU) et le Parti du droit (HSP, extrême droite).
3.3. 4 Défense nationale
En 2004, les forces armées croates se composaient de 20 800 hommes en service actif et de 180 000 réservistes.
Le personnel actif comprenait 14 050 hommes dansl’armée de terre, 2 500 dans la marine, 2 300 dans l’aviation.
Le service militaire de dix mois est obligatoire pour tous les hommes de 18 à 40 ans.
En 2003, le pays a consacré 2,1 % de ses dépenses à la défense nationale, rapportées au produit intérieur brut (PIB).
3.4 Langues et religions
La langue officielle de la Croatie est le croate ( voir serbo-croate), une langue slave.
Après le début des hostilités avec la Serbie en 1991, les Croates ont cherché à accentuer les différences entre le croate et le serbe, ressuscitant des archaïsmes et soulignant la différence d’écriture : le croate s’écrit en alphabet latin, alors que le serbe utilisel’alphabet cyrillique.
Ces différences d’écriture sont, en grande partie, liées au mode de christianisation des deux peuples : la plupart des Croates ont été christianisés parl’Église romaine, tandis que les Serbes le furent par l’Église byzantine.
En 1991, le pays comptait 76,5 % de catholiques, 11,1 % d’orthodoxes et 1,2 % de musulmans.
En 2001, les catholiques étaient estimés à 87,8 % de la population, lesorthodoxes, en majorité des Serbes, à 4,4 % et les musulmans à 1,3 %.
3.5 Éducation
L’enseignement maternel, primaire et secondaire est gratuit pour tous les citoyens et obligatoire entre 7 et 14 ans.
En 2002–2003, 90 % de la classe d’âge concernéesuivait des études secondaires, 39 % des études supérieures.
La Croatie compte une soixantaine d’instituts d’enseignement supérieur, dont notamment quatre universitéssituées à Zagreb (1669), Split (1974), Rijeka (1973) et Osijek (1975).
4 ÉCONOMIE
4.1 Généralités
La Croatie était, avec la Slovénie, la plus prospère des six républiques de l’ancienne République socialiste fédérative de Yougoslavie ; elle participait, selon les estimations, à25 % du produit national brut (PNB) du pays à la fin des années 1980.
Près des deux tiers du territoire de la république étaient mis en culture (betterave, blé, maïs) tandisque les ressources minières (pétrole, gaz naturel) alimentaient une industrie moderne.
Les touristes, attirés par la beauté de la côte dalmate et le patrimoine culturel de larégion (Dubrovnik, Split, etc.), se pressaient en Croatie, qui procurait à la fin des années 1980 plus de 80 % des revenus touristiques de la fédération.
Pourtant, dès 1990, l’économie commença à montrer des signes de faiblesse : 500 entreprises d’État furent déclarées en faillite, tandis qu’au cours du premier trimestre de1991 la production industrielle reculait de 12 % par rapport au premier trimestre de 1990.
La guerre civile, qui éclata dès 1991, aggrava profondément la situation : en1992, l’indice de production industrielle avait chuté de moitié et de nombreuses industries furent détruites ou endommagées au cours des combats.
À la fin de l’année 1991, le gouvernement évaluait déjà à 15 milliards de dollars le coût de la guerre.
La Croatie dut également faire face à l’afflux de plus de600 000 réfugiés sur son territoire ; fin 1992, une estimation portant sur le coût de l’assistance aux réfugiés se montait à 50 millions de dollars par mois, soit un cinquièmedu budget de l’État.
L’inflation explosa, atteignant 500 % en 1992, et le chômage, phénomène inconnu jusqu’alors, fit son apparition.
En 1993, la Croatie adhéra au Fondsmonétaire international (FMI) et à la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et, à la fin de l’année, le gouvernement avait accumulé1,5 milliard de dollars de réserves et adopté un programme de réformes économiques, visant à privatiser la moitié des entreprises du pays.
En 1994, le taux de croissance de la Croatie atteignait 5 %.
Cependant, la rigueur des réformes économiques a souvent été mal perçue par la population, grandementtouchée par la pauvreté.
À partir de 1996, la situation s’est progressivement stabilisée.
Le gouvernement croate s’est lancé dans une politique de privatisations et de relance industrielle, donnantainsi des signes d’ouverture qui ont attiré les investisseurs étrangers.
Le tourisme sur la côte dalmate est redevenu le moteur de la croissance, représentant plus de 20 %du PIB à la fin des années 2000.
En 2006, le PIB de la Croatie s’élevait à 42,9 milliards de dollars.
4.2 Agriculture, forêts, pêche
En 2006, le secteur primaire fournissait 7,4 % du PIB et occupait 17,3 % de la population active.
Les plaines fertiles du nord sont le domaine de l’agriculture : le maïs et le blé sont les principales cultures.
Le pays est également producteur de vin.
L’élevage, qui concernesurtout les porcins, se concentre dans les régions du centre.
37,8 % (2005) du territoire est recouvert de forêts, ce qui alimente une industrie du bois.
En 2006, 4,45 millions de m³ de coupes de bois ont été produites.
Le produit de la pêche, encore très artisanale, reste secondaire.
4.3 Mines et industries
En 2006, le secteur secondaire fournissait 31,6 % du PIB et occupait 28,6 % de la population active.
En 1991, on produisait en Croatie 1,84 milliard de m 3 de gaz naturel, 1,9 million de tonnes (14 millions de barils) de pétrole brut, 112 000 tonnes de bauxite et 146 000 tonnes de schistes bitumineux.
Durant la guerre, la plus grande partie de l’industrie pétrolière s’est trouvée dans les zones occupées par les Serbes, privant laCroatie d’une part importante de ses ressources.
Les principales activités industrielles de la Croatie sont l’agroalimentaire et la construction navale.
À partir de 1992, legouvernement a mis en œuvre diverses mesures visant à privatiser ce secteur, et les productions ont retrouvé des taux élevés : 1,9 milliards de m³ de gaz naturel et8,04 million barrels per yearmillions de barils de pétrole en 2004.
43,49 % de l’électricité produite est d’origine hydroélectrique (barrage de Peruca dans le sud du pays), le reste provient de l’énergie thermique..
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