Critique du pouvoir religieux sous Louis XIV
Publié le 22/12/2012
Extrait du document
Dom juan n’est cependant pas athée car il veut forcer le mendiant à jurer pour avoir de l’argent
puis il y a la scène du tombeau et ensuite il y a les scènes d’hypocrisie.
Ces dernières scènes sont conçues comme l’injure ultime à la religion.
Le dernier duel est un affrontement direct avec le ciel et le dernier mot de dom juan est « non «
Pour un athée on ne défit pas ce qui n’existe pas
Les défenseurs de la religion: Le principale défenseur de la religion est Sganarelle alors que lui-même
est le double de Dom Juan. C’est un défenseur mais aussi un poltron, un menteur et crédule. Au début de
la pièce, Sganarelle fait éloge du tabac car la compagnie du saint sacrement en interdit l’usage
Il n’a pas l’air d’avoir été troublé par la punition divine et continue de se comporter normalement,
respectant la morale et la religion plus par crainte que par conviction
«
Dom juan est un personnage éponyme libertin, séducteur et impie précipité dans la mort par une statue
de pierre
C’est une attaque de l’hypocrite, du libertin et du dévot.
La pièce remporte un succès immédiat mais après la quinzième représentation, la pièce est retiré sur la
décision de Molière mais aussi probablement à la suite d’une intervention discrète du roi.
La pièce subit des attaques « …encourager l’impiété en chargeant un grotesque de la défendre.
»
« Mélange de sacré et de profane », « vanter le libertinage »
Dom juan est un libertin blasphémateur qui remet en question les dogmes religieux.
Son attitude est
ambiguë vis-à-vis des hommes, des femmes et de Dieu.
Molière pose la délicate question du libertinage.
En effet, face aux femmes, le libertinage amoureux apparaît nettement mais malgré tout, c’est un homme
de valeur et courageux, dénonçant au contraire les soi-disant médecin hypocrites et les faux dévots en
une virulente satire.
Dom juan n’est cependant pas athée car il veut forcer le mendiant à jurer pour avoir de l’argent
puis il y a la scène du tombeau et ensuite il y a les scènes d’hypocrisie.
Ces dernières scènes sont conçues comme l’injure ultime à la religion.
Le dernier duel est un affrontement direct avec le ciel et le dernier mot de dom juan est « non »
Pour un athée on ne défit pas ce qui n’existe pas
Les défenseurs de la religion: Le principale défenseur de la religion est Sganarelle alors que lui -même
est le double de Dom Juan.
C’est un défenseur mais aussi un poltron, un menteur et crédule.
Au début de
la pièce, Sganarelle fait éloge du tabac car la compagnie du saint sacrement en interdit l’usage
Il n’a pas l’air d’avoir été troublé par la punition divine et continue de se comporter normalement,
respectant la morale et la religion plus par crainte que par conviction
Les autres défenseurs de la religion sont inefficaces comme Dom Louis le père de Dom juan essaye de
raisonner son fils mais il échoue.
Il en de même de Elvire et de ses frères.
La dernière scène est ambiguë car à la mort de Dom juan, Sganarelle s’écrit et dit « mes gages, mes
gages!! »
On peut supposer que Molière a tué son personnage pour se protéger de la censure et non pour la
morale de l’histoire.
Ainsi Molière en défiant la compagnie du saint Sacrement n’évitera la censure de ses pièces que de
justess.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Le pouvoir médiatique depuis Louis XIV jusqu' à aujourd' hui
- Un critique a dit : « On a raison de mettre Le siècle de Louis XIV aux mains de la jeunesse. Tant qu'il sera un livre d'enseignement, je n'ai pas peur que les Français aiment médiocrement leur pays. C'est le meilleur ouvrage et peut-être la meilleure action de Voltaire. » (Nisard.) ?
- Le gallicanisme L 'orgueil de la f ille aînée Sous le règne de Louis XIV, les problèmes religieux n'échappent pas à l'absolutisme.
- Dans la France à laquelle Louis XIV impose un pouvoir absolu demeure, étrangeté, ce que l'on nomme des " alleux souverains ".
- Paul Valéry, décelant en Baudelaire l'âme d'un classique, écrivait en 1924 (Variété II, Gallimard) : «Classique est l'écrivain qui porte un critique en soi-même et qui l'associe intimement à ses travaux... qu'était-ce après tout que de choisir dans le romantisme et que de discerner en lui un bien et un mal, un faux et un vrai, des faiblesses et des vertus, sinon faire à l'égard des auteurs de la première moitié du XIXe siècle ce que les hommes du temps de Louis XIV ont fait à l'égard d