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Cours_histoire: La guerre froide : synthèse et fin de l’URSS

Publié le 10/05/2023

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« La guerre froide : synthèse et fin de l’URSS Contents 1 La synthèse de la guerre froide 1 1.1 Le début de la guerre froide (1945-1953) .

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. 1 1.2 Coexistence pacifique et détente du conflit dans les années 1960-1970 .

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. 2 2 Synthèse de l’évolution de l’Union soviétique 3 2.1 Du sortir de la guerre à la mort de Staline (1945-1953) .

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. 3 2.2 Début et fin de l’ère Khrouchtchev .

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. 4 2.3 De Brejnev à Gorbatchev, et la fin de l’URSS .

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. 5 1 1.1 La synthèse de la guerre froide Le début de la guerre froide (1945-1953) Les États-Unis et l’URSS sont face à face à l’issue de la Seconde Guerre mondiale.

Le terme de « guerre froide » fait son apparition aux États-Unis dès le début de 1947 sous la plume du financier Bernard Baruch (rédacteur de discours pour Truman), et désigne les rapports conflictuels sans affrontement direct et généralisé entre l’Est et l’Ouest, à savoir l’URSS et les États-Unis.

Le premier désaccord survient sur la question de l’Allemagne, Staline voulant en faire un État désarmé et désindustrialisé.

De plus, les Soviétiques ont maintenu leur présence dans le pays qu’ils ont libéré en Europe de l’Est.

La Roumanie, la Bulgarie, la Tchécoslovaquie, la Hongrie, et la Pologne, pays libérés par l’Armée rouge, font partie du « glacis communiste ».

Staline favorise alors l’implantation de gouvernements communistes dans ces pays en 1947, devenant ainsi des « pays satellites de l’URSS ». En mars 1947, le président américain Truman réagit par la politique de l’endiguement (containment) afin d’empêcher la poussée communiste en Europe et en Asie.

Pour lui, les États-Unis doivent « aider les peuples libres à forger leur destin de leurs propres mains ».

Le plan Marshall joue un grand rôle par une aide économique à tous les pays le demandant (plan naturellement refusé par l’URSS).

Craignant également une poussée communiste en Europe, Truman propose en juin 1947 un Programme de rétablissement européen, comportant des livraisons de biens américains, en contrepartie de la définition d’un plan de redressement par les Européens (notamment le rétablissement de la stabilité monétaire).

Cette aide économique représente plus de 10 milliards de dollars par 16 pays qui vont constituer l’OECE (futur OCDE). En octobre 1947, le Kominform, organe chargé de la coordination des partis communistes au niveau international et du maintien de l’influence soviétique, est créé.

Andreï Jdanov formule la doctrine officielle du Kremlin (doctrine Jdanov) : le monde est divisé en deux camps irréconciliables, et l’URSS est le chef de file du camp de la « Démocratie » et de la « Paix ».

Partout où ils le peuvent, les partis communistes devront prendre le pouvoir.

Cette politique ne rencontre que peu de succès en France et en Italie.

Néanmoins, le coup de Prague de février 1948 qui a placé des communistes minoritaires au pouvoir en Tchécoslovaquie conduit les Occidentaux à accélérer la constitution d’un État allemand économiquement et politiquement fort, susceptible de faire barrage au communisme (cf.

Les trois crises de la guerre froide).

En 1949, les communistes 1 dirigés par Mao prennent le pouvoir à Pékin.

En réaction, le Traité de l’Atlantique Nord est signé le 4 avril 1949 à Washington par douze pays qui constituent l’ALliance atlantique.

Le traité est essentiellement défensif afin d’assurer la sécurité des États signataires, et fait référence à la charte de l’ONU.

En temps de paix, l’objectif est de permettre une assistance mutuelle et une coopération économique et d’assurer des actions concertées entre États membres de l’Alliance en temps de guerre. La guerre de Corée est un événement majeur de la guerre froide.

Après l’évacuation par les Japonais, la Corée est coupée en deux, de part et d’autre du 38e parallèle : au Sud, la dictature de Syngman Rhee (soutenue par les Américains) et au Nord, la République de Corée dirigée par le général Kim II Sung, appuyé par l’URSS et les démocraties populaires.

Les troupes nord-coréennes envahissent le Sud le 25 juin 1950. Truman envoie des troupes pour soutenir le Sud et fait bombarder le Nord.

La guerre dure trois ans.

Ce n’est qu’après la mort de Staline le 5 mars 1953 que les négociations aboutissent à l’armistice de Pan Mun Jon en juillet 1953.

La guerre de Corée marque un tournant de la politique occidentale, le confit ayant été coûteux en vie humaines.

Il provoque une psychose anticommuniste aux États-Unis, et sous l’influence du sénateur Joseph MacCarthy, la « chasse aux sorcières » bat son plein (accusations contre des Américains prétendument communistes).

L’Organisation du Traité de l’Asie du Sud-est (OTASE) rassemble l’Australie, la Nouvelle-Zélande, les États-Unis, le Pakistan, les Philippines, la Thaïlande, le Royaume-Uni, la France est signé en 1954, et le pacte de Bagdad rassemblant le Royaume-Uni, la Turquie, l’Iran, le Pakistan et l’Irak achève l’encerclement par le Sud du bloc socialiste. 1.2 Coexistence pacifique et détente du conflit dans les années 1960-1970 Khrouchtchev adopte une ligne plus souple et développe la théorie de la coexistence pacifique.

Ce changement de cap vient principalement de l’équilibre de la terreur (prise de conscience des conséquences possibles d’une guerre nucléaire entre les deux Grands), le relatif sentiment de sécurité que confère aux Soviétiques la possession de l’arme nucléaire (bombe A en 1949, bombe H en 1953), nécessité d’une longue période de paix dont Khrouchtchev entend tirer parti pour tenter de rattraper et dépasser la puissance industrielle américaine.

En 1955, Soviétiques, Américains, Français et Britanniques participent au sommet de Genève, organisant la discussion des « Big Four » sur la paix et la sécurité internationale.

Ainsi, la répression de l’insurrection hongroise en 1956 n’entraîne pas l’intervention des Occidentaux, et les États-Unis dissuadent la poursuite de l’intervention franco-britannique au moment de la crise de Suez la même année. Les deux puissances continuent de se livrer à une course aux armements – doublée d’une course à l’espace. La RFA intègre l’OTAN en 1955 et la même année, la mise en place du pacte de Varsovie permet une alliance militaire entre l’URSS et sept démocraties populaires.

Le début des années 1960 est marqué par deux crises : la construction du mur de Berlin en 1961 et la crise de Cuba en 1962 (cf.

Les crises de la guerre froide). Après la crise de Cuba, des garde-fous sont mis en place afin de prévenir un affrontement direct : téléphone rouge, série de traités pour éviter la prolifération d’armes atomiques et marquent la volonté de dialogue entre les deux puissances. Sous l’impulsion des nouvelles équipes dirigeantes, les relations entre les deux Grands s’améliorent.

Une détente s’instaure dans les principes et dans les faits.

Du côté soviétique, Brejnev cherche avant tout à consolider les positions de l’URSS dans le monde.

Il cherche avant tout à faire reconnaître l’URSS comme une superpuissance mondiale, et utilise la force de l’Occident pour combler son retard technologique ou encore bénéficier de prêts ou d’importations utiles.

Brejnev rencontre Nixon et son conseiller Kissinger en 1968.

Les Soviétiques acceptent une certaine retenue dans leur politique extérieure.

D’autre part, Kissinger fonde davantage le containment sur la négociation, de façon à multiplier les accords avec l’URSS et la rendre solidaire des intérêts du camp occidental.

En Allemagne, le chancelier Willy Brandt entame une politique d’ouverture à l’Est (Ostpolitik) qui aboutit à la conclusion de plusieurs accords : signature de reconnaissance mutuelle entre la RFA et la RDA le 21 décembre 1972, normalisant les relations entre les deux États allemands, admis ensemble à l’ONU en septembre 1973.

L’apogée de la détente a lieu au milieu des années 1970 : une série de traités sur la maîtrise des armements sont signés, notamment le traité SALT I en 1972.

En juin 1973, Brejnev se rend aux États-Unis et signe avec le président Nixon un traité de prévention nucléaire. 2 La fin des années 1970 marque un refroidissement dans les relations internationales.

On assiste à une poussée communiste en Asie à l’issue de la guerre du Vietnam (le Vietnam, le Laos, et le Cambodge basculent dans le camp communiste.) et en Afrique.

En 1979, les Soviétiques entrent en Afghanistan pour aider le pouvoir pro-soviétique menacé par la guérilla islamiste.

Le président américain Jimmy Carter décrète des mesures de représailles contre l’URSS.

Les négociations sur la limitation des armements sont enrayées, et l’accord SALT II, signé en 1979, n’entre pas en vigueur. Le.... »

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