CÔTE-D’IVOIRE de 1980 à 1989 : Histoire
Publié le 01/12/2018
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Si le président Félix Houphouët-Boigny ne semble pas prêt à céder le pouvoir, il s’attache néanmoins à renouveler les cadres du parti et les membres du gouvernement. Ainsi le nombre de candidats inscrits aux élections législatives de novembre 1980 est-il cinq fois supérieur au nombre de sièges à pourvoir, ce qui facilite l'élimination de certains barons du régime. De même, le poste de secrétaire national est supprimé, tandis que son titulaire, Philippe Jase, ancien président de l’Assemblée nationale, est disgracié, lui qui pourtant avait été en 1975 choisi comme dauphin par Houphouët-Boigny. Le problème de la succession, de plus en plus aigu en raison de la santé fragile du président.
réélu en octobre 1985 pour un sixième mandat, engendre un climat d'insécurité. Si le pays a été jusqu’ici épargné par les rivalités ethniques, une vague de contestations s'empare cependant de certaines usines et universités, tandis que resurgissent les luttes de clan.
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