Corée du nord de 1990 à 1994 : Histoire
Publié le 15/01/2019
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La disparition des démocraties populaires d’Europe orientale, à partir de 1989, puis la dissolution de l’URSS, en décembre 1991, ont, à l’évidence, affecté la situation intérieure et surtout internationale de la Corée du Nord. Néanmoins, jusqu’à la mort du président Kim Il-sung, en 1994, le régime politique nord-coréen réussit à se maintenir en place sans engager de réforme fondamentale.
En décembre 1991, quelques jours après la dissolution de l'URSS, Kim Jong-il, fils et successeur désigné de Kim Il-sung, est « élu » commandant en chef des forces armées, dans le but, semble-t-il, de l’imposer à une armée qui a toujours été méfiante à son égard et de renforcer la cohésion de l’État dans la période difficile qui s’annonce. Cette « élection » est confirmée en avril 1992, lors du 60e anniversaire de l’Armée populaire coréenne, et Kim Jong-il est élevé à la dignité de maréchal. Même si Kim Il-sung conserve ses titres de chef du parti et de l’État, c’est son fils qui assure désormais le gouvernement du pays. En avril 1993, Kim Jong-il est, en outre, nommé président de la Commission de défense nationale, fonction importante dans la structure du régime.
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