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Convois pour les Indes: (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Convois pour les Indes: (seconde guerre mondiale). Nécessité des approvisionnements Pour les Britanniques, l'Empire, c'étaient les Indes. Pour des raisons à la fois historiques et sentimentales, les Indes étaient considérées comme le coeur de l'Empire britannique. Dans l'ordre des priorités, la défense de cette région venait immédiatement après celle de la métropole. Pourtant, au milieu de la décennie trente, une certaine agitation avait annoncé la fin prochaine de la domination britannique. Aussi, après la déclaration de guerre, la Grande-Bretagne promit qu'elle accorderait l'indépendance une fois la paix revenue. Mais tant que dureraient les hostilités, les Indes seraient considérées comme une position à défendre et un réservoir de ressources naturelles et humaines nécessaires à la poursuite de l'effort de guerre. La mise en oeuvre d'une telle politique présentait d'immenses difficultés,...

« Convois pour les Indes: Il Solutions Avant 1939, la Grande-Bretagne avait pris des mesures pour éviter la famine; mais la guerre vint détruire ce fragile équi­ libre.

Plus de 280000 personnes mouru­ rent au cours de la famine du Bengale en 1943.

Ensuite, le fléau menaça le pays tout entier: la récolte de blé était mauvai­ se et, comble de malheur, l"explosion d'un navire de munitions venait de détruire les installations du port de Bombay.

Cet acci­ dent priva aussi les Indiens de 40000 tonnes de céréales, à une époque où le pays se trouvait au bord du désastre.

L'économie indienne était si précaire et le danger de famine si grave que des mesu­ res d"urgence s'imposaient pour transfor­ mer le manque total en simple pénurie.

On expédia donc aux Indes cinq millions d'onces d'or et cent millions d'onces d'argent, ce qui eut pour effet de stabiliser les prix.

Mais la nourriture resta rare.

En 1944, les Indes connurent un déficit d'un million et demi de tonnes de blé.

Tant bien que mal, on put le réduire à 500000 tonnes grâce à des céréales de remplace­ ment et à de strictes mesures de rationne­ ment.

Les autorités britanniques cherchè­ rent désespérément des réponses à ces deux questions: où trouver le grain? où trouver des bateaux? Les Etats-Unis, traditionnellement secou­ rables, étaient cette fois impuissants dans tous les domaines.

Les Britanniques solli- citaient des ressources qui n'existaient pas.

L'Australie, autre grand producteur de blé, venait de perdre une grande partie de sa récolte, gâtée par les pluies: elle ne pouvait apporter d'aide alimentaire avant novembre 1944; en se restreignant au strict minimum, l'armée put fournir quel­ ques bateaux.

La stabilité du sous­ continent, en effet, valait bien quelques navires, même si certaines opérations militaires s'en trouvaient retardées.

On résolut finalement le problème du ravi­ taillement par les mesures suivantes: importations de l"ordre de 70000 tonnes par mois, entre novembre 1944 et avril 1945; interdiction d'exporter des arachi­ des; amélioration de la distribution; achats à Ceylan et en Iran.

Les 2 5 bateaux de l'armée affectés tous les mois au transport du blé évitèrent le désastre.

Mais les vrais problèmes, c'est­ à-dire la lourdeur de l"administration et la faiblesse de la marine marchande, ne furent jamais résolus définitivement.

En 1 944 et en 1945, on évita la famine de justesse.. »

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