Conflit meurtrier: première guerre mondiale

« --- Informations sur l'utilisateur --- Sujet que l'utilisateur souhaitait consulter : (Id: 156304) Jurés d'assise Nom :Pierre L'Yvonnet E-mail : [email protected] Id user : 112503 Vente autorisée : Oui Pour visualiser son profil suivez ce lien : http://www.devoir-de-philosophie.com/compte/Potcrym.html --- Informations sur le document transmis --- Titre : Paragraphe organisé Catégorie: Histoire-géographie Envoyé par téléchargement --- Contenu du document: --- « Le Bilan de la Première Guerre Mondiale » Après quatre années de conflit, la Première Guerre Mondiale s'achève le 11 novembre 1918.

Quel est le bilan de ce conflit mondial ? Tout d'abord, le bilan humain est catastrophique pour toute l'Europe.

Au total, la Première Guerre Mondiale a fait environ 8,3 millions de morts et disparus comme nous le montre les données chiffrées du tableau 1 page 238.Sur ce même document, on peut voir que par rapport aux forces mobilisées, c'est l'Allemagne et la Russie qui sontles plus touchés avec environ 2 millions de morts et disparus pour 13,250 millions de forces mobilisées pourl'Allemagne et 1,7 millions de morts pour 13 millions de forces mobilisées pour la Russie.

En revanche, par rapport à lapopulation totale, c'est la France qui a été la plus touchée par les pertes humaines avec près de 1 million et demi depertes pour une population d'environ 40 millions d'habitants à l'avant-guerre. Ces morts sont presque exclusivement des militaires tués au combat ou mort des suites de leurs blessures ou de lamaladie entre 1914 et 1918.

En effet, on considère qu'environ 500 000 soldats sont morts après la guerre des suitesde leurs blessures ou de maladies contractées pendant la guerre.

Par ailleurs, le nombre de blessés tel que lesinvalides, les aveugles, les soldats gazés et les amputés (notamment par les éclats d'obus), s'élève au total de 6millions et demi de personnes.

En France, on surnommait les blessés de la Grande Guerre les « gueules cassées » dufait de leurs séquelles marquées à tout jamais dans leur chair.

De plus, beaucoup d'entre eux n'ont pu reprendreune activité après la guerre et ont donc été pensionnés au frais de l'Etat.

Par exemple, en France, il y eu 3,5millions de blessés pour 600 000 invalides. L'abondance de pertes humaines a entraîné un déficit démographique dans l'entre-deux-guerres.

Ces pertes humaines ont eu pour conséquence un vieillissement de la population qui a été aggravé par le déficit des naissancesdurant les années de guerre.

En effet, on appelle « les classes creuses » le faible effectif de la population lors del'après-guerre.

On parle alors de « génération sacrifiée » car les morts et les blessés concernent surtout le sexemasculin et essentiellement les classes d'âge situées entre 19 et 40 ans.

Ce sont les classes d'âge les plusfécondes, « les forces vives » qui correspondent aux effectifs les plus nombreux de la population active.

Parexemple, en France, 20% des soldats âgés de 19 à 27 ans ont été tués en 1914. Par conséquent, les soldats morts lors de la Première Guerre Mondiale ont laissé 3 millions de veuves et 6 millions d'orphelins.

De nombreux monuments aux morts sont édifiés en l'honneur de ces soldats.

Il y a notammentune plaque à la mémoire d'un défunt de la Grande Guerre dans le document 2 page 238.

Cette plaque présente untexte écrit par une veuve, Péronne, qui dénonce les crimes de la guerre et pleure son mari. La guerre résulte d'un bouleversement total des mentalités.

En France, une partie de l'opinion choquée par l'ampleur des pertes humaines s'oriente vers le pacifisme, on veut croire que cette guerre sera la dernière : la « derdes ders ».

Pendant la guerre, les soldats se comportaient comme des « bêtes sauvages », ils tuaient pour vivre.Après la guerre, de nombreux ouvrages littéraires ont été publiés sur les horreurs de la Grande Guerre notamment lerecueil de lettre « Paroles de Poilus » qui montre la déshumanisation des soldats lors de la guerre des tranchés. La guerre a aussi eu des répercussions matérielles et économiques importantes.

Dans les pays où se sont déroulés les combats, les destructions matérielles ont durement affecté les immeubles, les usines, les exploitationsagricoles, les champs, les mines de charbon et les infrastructures de communications (ponts, routes, voies ferrées)en particulier en France, en Pologne et dans les Balkans.

Les zones de combat sont détruites : des villes comme laville de Reims ont subi d'énormes destructions.

Sur la photo 3 page 238, on voit la ville de Lens entièrement raséepar les bombardements intensifs et dans un petit encadré sur la photo, la ville de l'avant-guerre en pleine expansion. Dans tous les pays entrés en guerre, à l'exception des Etats-Unis éloignés des champs de bataille et entréstardivement dans la guerre, la production agricole et industrielle s'est effondrée à cause des impératifs de l'économiede guerre.

Partout, il faut reconstruire, relancer l'activité économique en faisant face à une grave pénurie de main. »