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Comores.

Publié le 15/04/2013

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Comores. 1 PRÉSENTATION Comores : drapeau et hymne © Microsoft Corporation. Tous droits réservés./© Microsoft Corporation. Tous droits réservés. Comores, en arabe Juzur al Qamar, pays situé dans l'océan Indien, à l'entrée nord du canal du Mozambique, et comprenant les îles de Grande Comore (ou Ngazidja), de Mohéli (Mwali) et d'Anjouan (Nzwani). Sa capitale est Moroni, ville de la Grande Comore. L'archipel des Comores, pont entre l'Afrique, Madagascar et le Proche-Orient, compte une quatrième île, Mayotte (ou Maoré). Celle-ci, à l'issue d'un référendum au cours duquel les autres îles ont choisi l'indépendance, a préféré se maintenir sous souveraineté française. 2 MILIEU NATUREL 2.1 Relief et hydrographie La république des Comores couvre une superficie de 1 862 km². D'origine volcanique, les Comores, situées à égale distance de l'Afrique et de Madagascar, sont essentiellement formées de montagnes, qui surplombent des plaines côtières étroites. Le sommet le plus élevé, le Kartala (2 361 m) sur la Grande Comore, est un volcan toujours actif, dont la dernière éruption s'est produite en 1977. 2.2 Climat Les îles, soumises à un climat tropical humide, sont exposées à la mousson de l'océan Indien de novembre à mai, ainsi qu'aux alizés, qui prévalent le reste de l'année. Les températures vont de 23 °C à 26 °C en moyenne, toutefois le climat subit d'importantes variations locales. Les précipitations varient en fonction de l'altitude ; Moroni reçoit 2 600 mm d'eau par an, mais le massif du Kartala en reçoit de 6 000 à 8 000 mm par an. 2.3 Végétation et faune La faune et la flore se rattachent à celle de Madagascar. Comme tout archipel isolé du continent, les Comores abritent de nombreuses espèces endémiques, tels l'iguane des Comores (Oplorus comorensis) et la roussette de Livingstone (Pteropus livingstonii), grande chauve-souris frugivore considérée comme la chauve-souris la plus rare du monde (environ 400 individus recensés) -- avec des effectifs en chute libre, elle est en danger critique d'extinction et pourrait, selon l'Union mondiale pour la nature (IUCN), disparaître d'ici à 2015. L'archipel compte aussi deux espèces de lémuriens, le lémur mongoz (Lemur mongoz) et le maki de Mayotte (Lemur fulvus mayottensis). Une centaine d'espèces d'oiseaux et un millier d'espèces d'insectes ont été recensées et décrites. La faune marine comprend le très rare coelacanthe des Comores (Latimeria chalumnae), véritable fossile vivant, un poisson que l'on croyait, lorsqu'il a été découvert en 1938, disparu depuis plus de 70 millions d'années. La flore présente un degré élevé de biodiversité, du moins dans les forêts primaires, qui bénéficient d'un sol très fertile. N'ayant pas fait l'objet d'un recensement scientifique, elle pourrait toutefois atteindre quelque 1 500 espèces de végétaux vasculaires. On connaît sur l'archipel plus de 600 espèces de plantes indigènes (dont plus d'une centaine est endémique), et au moins 350 espèces importées (au premier rang desquelles l'ylang-ylang, le vanillier et le giroflier). Parmi les arbres figure l'espèce africaine de baobab, Adansonia digitata. La faune et la flore comorienne sont victimes d'une importante détérioration des habitats (déforestation, expansion de l'agriculture, accroissement démographique). Ainsi les végétations littorales et de basse altitude sont des écosystèmes très dégradés. Seules les forêts primaires d'altitude, en particulier sur les pentes de très forte inclinaison, sont relativement préservées ; toutefois, si la déforestation se poursuit au rythme actuel, l'ensemble des forêts primaires de l'archipel pourrait avoir disparu avant 2020. Paysage côtier (Grande-Comore) Lave noire et récifs de corail forment la côte de Grande Comore, la plus grande des îles volcaniques qui composent la République des Comores. Au sud de l'île de Grande Comore, non loin de la capitale, Moroni, se trouve un volcan encore en activité, le mont Kartala, dont l'altitude est de 2 361 m. Christine Osborne Pictures. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Démographie Comores : données-clés de la démographie Population 731 775 habitants (2008) Densité de population 337,2 habitants au km2 (2008) Taux de fécondité 4,9 enfant(s) par femme (2008) Taux de mortalité 7,8 ? (2008) Taux de mor...

« Population 731 775 habitants (2008) Densité de population 337,2 habitants au km 2 (2008) Taux de fécondité 4,9 enfant(s) par femme (2008) Taux de mortalité 7,8 ‰ (2008) Taux de mortalité infantile 68,6 ‰ (2008) Taux de croissance de la population 2,80 % (2008) Espérance de vie hommes : 60,7 ans (2008)femmes : 65,5 ans (2008) Population par tranches d'âge moins de 25 ans : 61 % (2008)25-64 ans : 35,9 % (2008)plus de 65 ans : 3 % (2008) Taux d'urbanisation 36,3 % (2005) Taux d'alphabétisation hommes : 63,9 % (2005)femmes : 49,7 % (2005) IDH 0,556 (2006) En 2008, la population comorienne était de 731 775 habitants, soit une densité moyenne de 337 habitants au km².

Le taux de croissance de la population s’élève à35,1 p.

100 pour la période 1995–2005.

En 2008, le taux de natalité était de 35,8 p.

1 000 avec une moyenne de 4,90 enfants par femme.

L’espérance de vie était de63,1 ans en 2008, 60,7 ans pour les hommes et 65,5 ans pour les femmes.

Le taux d’alphabétisation était de 56,8 p.

100 en 2005. La situation géographique des Comores, qui furent intégrées au commerce swahili dans l’océan Indien, explique la diversité de son peuplement : les Antalaotres, peuples dela mer à l’origine mythique, en seraient les premiers habitants.

Des Arabes, des Perses, établis initialement à Zanzibar et sur la côte orientale de l’Afrique, des Malgaches etdes Indiens musulmans sont venus peupler l’archipel. 3.2 Langues et religion Les langues officielles des Comores sont le français et l’arabe ; la langue vernaculaire, le comorien, ou shaafi islam, est proche du swahili.

La population est majoritairementmusulmane, sunnite de rite shaféite.

Il existe également une minorité chrétienne. 3.3 Divisions administratives et villes principales L’archipel des Comores est composé des îles de Grande Comore (ou Ngazidja), de Mohéli (Mwali) et d’Anjouan (Nzwani).

36 p.

100 seulement des Comoriens habitent lesvilles, dont la plus peuplée, Moroni, la capitale, sur la Grande Comore, compte moins de 30 000 habitants.

Les autres centres urbains importants sont Mutsamudu, surAnjouan, et Fomboni, sur Mohéli. 3.4 Institutions et vie politique 3.4. 1 Coups d’État et instabilité institutionnelle Depuis l’indépendance, proclamée unilatéralement en 1975 par Ahmed Abdallah, la vie politique, dominée par les Anjouanais, a été constamment marquée par des coupsd’État et par l’intervention de mercenaires étrangers, menés notamment par le Français Bob Denard.

En 1989, le président Abdallah est assassiné en présence desmercenaires qui l’avaient réinstallé au pouvoir en 1978.

En 1990, des élections générales portent à la tête de l’État Saïd Mohamed Djohar.

En 1992, une nouvelleConstitution, instaurant un Parlement fédéral bicaméral, est promulguée.

En septembre 1995, le président Djohar est renversé par les mercenaires de Denard.

Libéré parune intervention de l’armée française, il doit s’exiler à la Réunion, tandis que le Premier ministre Caabi el-Yachroutu constitue un nouveau gouvernement, aussitôt désavouépar le président en exil.

En mars 1996, une élection présidentielle est organisée avec le soutien de la France.

Le nouveau chef de l’État, Mohammed Taki Abdul Karim,annonce une réforme de la Constitution.

Votée en octobre 1996, la nouvelle Constitution établit l’islam comme religion d’État et accroît fortement les pouvoirs présidentiels.Les élections législatives de décembre 1996 sont boycottées par la plupart des partis d’opposition et donnent une écrasante majorité à l’Assemblée nationale auRassemblement national pour le développement (RND) du président Mohammed Taki Abdul Karim.

Après la mort de ce dernier en 1998, les Comores connaissent uneinstabilité politique qui conduit en 1999 à un coup d’État mené par le colonel Azali Assoumani. 3.4. 2 La Constitution de l’Union des Comores (2001) Un accord de réconciliation nationale aboutit en décembre 2001 à l’adoption par référendum d’une nouvelle Constitution.

Celle-ci institue une fédération, l’Union desComores, à la place de la République fédérale islamique des Comores (RFIC), dans l’objectif de réduire les tensions institutionnelles et séparatistes qui minent l’archipel.Chacune des trois îles de l’Union, la Grande Comore, Anjouan et Mohéli, est dotée d’une large autonomie, l’autorité du pouvoir central s’exerçant sur la monnaie, ladiplomatie, la défense extérieure et la religion.

Les îles disposent chacune d’une assemblée élue et d’un exécutif (elles élisent notamment leur propre président). La Constitution de 2001 instaure un régime de type présidentiel, dans lequel le pouvoir exécutif est exercé par le président de l’Union, élu au suffrage universel directmajoritaire à un tour pour un mandat de quatre ans renouvelable.

Assisté de deux vice-présidents, le président nomme les ministres de l’Union et met fin à leurs fonctions.La présidence de l’Union est tournante afin de respecter l’alternance entre les trois îles. Le pouvoir législatif est exercé par une assemblée unique (l’Assemblée de l’Union) composée de trente-trois parlementaires exerçant un mandat de cinq ans (dix-huitdéputés sont élus au suffrage universel direct tandis que les assemblées des trois îles désignent chacune cinq représentants). L’adoption de cette nouvelle Constitution est suivie d’une série d’élections mettant en place, non sans difficulté, les institutions fédérales.

En avril 2002, le colonel AzaliAssoumani devient le premier président de la nouvelle Union des Comores, tandis que les élections législatives de 2004 donnent la majorité à l’opposition.

En dépit detensions persistantes autour du partage des compétences entre les îles et l’Union, le processus démocratique se poursuit avec le soutien de la communauté internationale etpermet, au terme du mandat d’Azali Assoumani, l’élection d’Ahmed Abdallah Sambi à la tête de l’Union des Comores en mai 2006. 4 ÉCONOMIE Comores : données-clés de l'économie. »

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