Commerce vers l'Orient au Moyen Age
Publié le 22/02/2012
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Histoire
Monde
Le coin UNE ACTIVITE LONGTEMPS
MORIBONDE
A partir du v siede, les vaguer
&invasion (Germains, Scandinaves,
nomades des steppes eurasiatiques)
qui se succedent mettenta mal le
commerce de b Rome impetrate :
le reseau de routes romaines nest
plus entretenu; Ia securite n'est plus
assuree; Ia monnaie circule mat
Durant le haut Moyen Age, les
villes d'Europe jouent un role
mineur dans la societe.
Les cites
episcopates ont cedes une influence
politique, mais leur importance
economique, en raison de la
faiblesse du commerce et de
l'artisanat est quasi nulle.
On croise
quelques marchands itinerants de
luxe, souvent orientaux.
La
Mediterrante est fermi* sur elle-
meme, sous contrele des sarrasins.
aurope des
Francs et de
atartemagse
a peu de
produits
exportables
vers le monde
islamique et
vers I'Empire
byzantin, plus
riche et plus raffine : du bois, des
armes, des esdaves.
Une exception : le commerce
Way.
Au ix siede, des comptoirs
commerciaux tels Ribe et Hedeby
(Danemark, sud du Jutland - des le
tar siecle, Ribe commerce avec la
Frise et la region du Rhin), Birka (sur
une le du lac Malar, it l'ouest de
Stockholm) et Sciringesheal (sud-
ouest d'Oslo) ediangent entre eux,
mais aussi avec les ports de la
Baltique et le comptoir franc de
Dorestad (pres de ('embouchure
du Rhin).
La fourrure est le grand
moteur des exportations.
LES CAUSES DU RENOUVEAU
A partir du a' siede et surtout du r :
reprise du commerce maritime de
('Europe du Nord avec Byzance
(Amalfi, Saleme, Venise) et le monde
arabo-musulman.
L'essor
commercial est rendu possible par
pltsieurs facteurs :
LA CROISSANCE DIMOGRAPHIQUE
En 1226, a l'avenement de Louis IX
(futur Saint Louis), Ia France
comptait environ 13 millions
d'habitants.
Autour de Paris, de Laon
ou des villes flamandes, la density
depassait 50 habilon,.
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LUMIANISMION
A la fin du mir siede, avec ses
200000 habitants, Paris est la plus
grande ville d'Occident Vers 1300,
Florence, Milan, Venise et Genes
atteignent 80000 habitants.
Les Flandres sont paniculierement
urbanisees : au nu, siede, Ypres,
Gand, Bruges, Lille, Douai, ajoutees
aux voisines Toumai, Valenciennes,
Arras, Cambrai et Saint-Omer comptent plus de 10000 habitants.
Dans le Bas-Languedoc, Toulouse,
Narbonne, Beziers, Montpellier,
Nimes et Arles depassent souvent
20 000 times.
Les seigneurs de ('Europe feodale
cherchent a attirer dans leurs villes
artisans et commercants en offrant
privileges et libertes.
En retour, des
la fin du r siecle, cm mimes
marchands et artisans s'organisent
pour prendre le contrOle politique
aux depens des seigneurs.
C'est le
mouvement des communes, dont
les membres, lies par serment,
nomment des magistrats.
Face aux
seigneurs Ida et ecdesiastiques, ifs obtiennent des diaries de privileges, 50 000
pieces de drop
sortent des ateliers
de Provins cheque
armee as debut du siecle (autant
que dans les
grandes villes
flamandes).
150 000
lettres d'affaires
ont ete &rites par
le marchand italien Francesco Datini.
De 15 20% Taux d'interet
au -field duquel
on pratique rusure.
180 villes
sont Monies
dans la Hanse.
Marchands celebres
khan Boinebroke, Douai (11286).
500 km
au prix parfois de tunes violentes.
Ce mouvement est plus ou moans
fort; en Italie, it debouche sur
une veritable autonomie politique
des cites, qui deviennent des
republiques.
Dans les villes, les habitants
se groupent en guildes (societes
d'entraide), confreries et
corporations de metiers, ou arts.
En Italie eclatent des conflits sodaux
entre petit peuple (popolo minuto)
et elites urbaines (popolo grasso).
De mime en Flandres entre
patriciens et tisserands d'un cote,
ouvriers de l'autre.
Ces bourgs
et cites en plain essor fournissent
en produits les cites episcopates
voisines, les abbayes et les
châteaux.
LES menus AGRICOLES
Le monde rural (plus de 90% de
Ia population) degage des surplus
agricoles qui peuvent nourrir les
villas.
C'est la consequence d'une
augmentation des surfaces cultivees (defridtements, assechement des
marais) et d'une amelioration des
rendements (pour les cereales,
jusqu'a 6 grains recoltes pour
1 grain plants), celle-ci flee as
developpement de l'assolement
triennal (qui permet a la terre de se
regenerer tous les trois ans) et de
nouvelles techniques : charrue
soc et vets*, double attelage, etc.
LE DEVELOPPEMENT DE LA MONDALE
ET DES Mi/NODES D'AFfAIRES Au debut du Moyen Age, le
commerce intemational utilise des
monnaies non europeennes : celles
de Byzance (nomisma, puis
hyperpere et besant) et du monde
arabe (dinars).
Sous Charlemagne,
la monnaie d'argent est la plus
importante : l'etalon est le denier.
Ce n'est qu'au )(Er siede que
reprend la frappe de la monnaie
d'or : en 1252, les deniers d'or
a Genes et les florins a Florence;
en 1266, les ecus d'or en France;
en 1284, les ducats a Venise.
Les
commercants enrichis deviennent banquiers : entre les deux
professions, les frontieres sont
floues.
Toutefois, it ne faut pas
systematiser l'emploi de la monnaie.
Aux my* et re siecles, mime de
grands commercants de Genes, de
Venise ou de la Hanse n'hesitent pas troquer leurs marchandises.
La plupart des methodes
necessaires aux affaires - comme
Ia tette de change, ('assurance
et la comptabilite en partie double -
sont developpees par les Italiens,
notamment les Lombards (nom
donne aux ressortissants des
grandes villas du nord de l'Italie),
puis les Toscans (grandes
ecompagniesa de Florence : Bardi,
Peruzzi, Medicis).
Au xv siede, les
Mathis
ont des
bureaux a
Londres,
Bruges,
Geneve,
Lyon,
Avignon,
Milan, Venise et Rome.
En financant
les puissants de ce monde (pape,
rois, empereurs), cis banquiers
acquierent un poids politique
considerable.
A La Rochelle,
ce sont des Portugais et des
Castilians qui dopent le commerce;
en contrepartie, its beneficient
d'exemptions fiscales.
Jacques Cceur
()Bo (1.1456).
Ceti,
Londrerd s (11482).
Jakob Fugger Augsbourg
(1459-1525).
Les freres Sievert et Hildebrand
Veckinchusen
a Lubeck (debut
.ng siede).
MarcoPolo
25 ans passes
en Asie
•
UNE ACTIVITÉ LONGTEMPS MORIBONDE
• A partir du V' siècle, les vagues d~nvasion (Germains, Scandinaves, nomades des steppes eurasiatiques) qui se succèdent mettent ~ malle commerce de la Rome impériale : le réseau de routes romaines n'est plus entretenu; la sécurité n'est plus assurée; la monnaie àrcule mal.
• Durant le haut Moyen Age, les villes d'Europe jouent un rOie mineur dans la soàété.
Les cités épiscopales ont certes une influence politique, mais leur importance économique, en raison de la faiblesse du commerce et de l'artisanat, est quasi nulle.
On croise quelques marchands itinérants de luxe, souvent orientaux.
la Méditerranée est fermée sur elle même, sous contrOle des sarrasins.
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a peu de produits exportables vers le monde islamique et vers l'Empire byzantin, plus riche et plus raffiné : du bois, des armes, des esclaves.
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Au IX' siècle, des comptoirs commeràaux tels Ribe et Hedeby
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(Danemark.
sud du Jutland -dès le VIl~ siècle, Ribe commerce avec la Frise et la région du Rhin), Birka (sur une ne du lac Malar, ~ l'ouest de Stockholm) et Sàringesheal (sud ouest d'Oslo) échangent entre eux, mais aussi avec les ports de la Baltique et le comptoir franc de Dorestad (près de l'embouchure du Rhin).
la fourrure est le grand moteur des exportations.
LES CAUSES DU RENOUVEAU
A partir du IX' siècle et surtout du xt : reprise du commerce maritime de l'Europe du Nord avec Byzance (Amalfi, Salerne, Venise) et le monde arabe-musulman.
L'essor commeràal est rendu possible par plusieurs facteurs :
lA CIOISSANCE DÛIOGIAPHIQUE En 1226, ~ l'avènement de Louis IX (futur Saint Louis), la France comptait environ 13 millions d'habitants.
Autour de Paris, de laon ou des villes flamandes, la densité dépassait 50 habjkml.
A la fin du Xli~ siècle, avec ses 200000 habitants, Paris est la plus grande ville d'Occident Vers 1300, Rorence, Milan, Venise et Gênes atteignent 80000 habitants.
Les Randres sont particulièrement urbanisées : au Xli~ siècle, Ypres,
Gand, lltrlfn, Lille, Douai, ajoutées aux voisines Tournai, Valenàennes, Arras, Cambrai et Saint-Omer comptent plus de 10000 habitants.
Dans le Bas-languedoc, Toulouse, Narbonne, Béziers, Montpellier, Nlmes et Arles dépassent souvent 2ooooames.
• Les seigneurs de l'Europe féodale cherchent ~ attirer dans leurs villes artisans et commerçants en offrant privilèges et libertés.
En retour, dès la fin du xt siècle, ces mêmes marchands et artisans s'organisent pour prendre le contrOle politique aux dépens des seigneurs.
C'est le mouvement des communes, dont les membres, liés par serment, nomment des magistrats.
Face aux seigneurs laïcs et ecclésiastiques, ils obtiennent des chartes de privilèges,
lOO laD
au prix parfois de luttes violentes.
Ce mouvement est plus ou moins fort; en Italie, il débouche sur une véritable autonomie politique des àtés, qui deviennent des républiques.
• Dans les villes, les habitants se groupent en guildes (soàétés d'entraide), confréries et corporations de métiers, ou arts.
En Italie éclatent des conflits sociaux entre petit peuple (popo/o minuta) et élites urbaines (popolo grosso).
De même en Randres entre patriàens et tisserands d'un cOté, ouvriers de l'autre.
Ces bourgs et cités en plein essor fournissent en produits les àtés épiscopales voisines, les abbayes et les dllfHIIX.
lEs SUIPLUS AGIICOW Le monde rural (plus de 90% de la population) dégage des surplus agricoles qui peuvent nourrir les villes.
C'est la conséquence d'une augmentation des surfaces cultivées
(défrichements, assèchement des marais) et d'une amélioration des rendements (pour les céréales, jusqu'~ 6 grains récoltés pour 1 grain planté), celle-à liée au développement de l'assolement triennal (qui permet~ la terre de se régénérer tous les trois ans) et de nouvelles techniques : dl11rrue j soc et versoir, double attelage, etc.
I.E DMLOPPEMENT DE LA MONNAIE ET DES MtnloDEs D' AFMIIES • Au début du Moyen Age, le commerce international utilise des monnaies non européennes : celles de Byzance (nomisma, puis hyperpère et besant) et du monde arabe (dinars).
Sous Charlemagne, la monnaie d'argent est la plus importante : l'étalon est le denier.
Ce n'est qu'au Xlii" siècle que reprend la frappe de la monnaie d'or : en 1252, les deniers d'or à Gênes et les florins à Rorence; en 1266, les écus d'or en France; en 1284, les ducats~ Venise.
Les commerçants enrichis deviennent
banquiers : entre les deux professions, les frontières sont floues.
Toutefois, il ne faut pas systématiser l'emploi de la monnaie.
Aux XIV" et 'IN" siècles, même de grands commerçants de Gênes, de Venise ou de la Hanse n'hésitent pas ~ troquer leurs marchandises.
• La plupart des méthodes nécessaires aux affaires -comme la lettre de change, l'assurance et la comptabilité en partie double - sont développées par les Italiens, notamment les Lombards (nom donné aux ressortissants des grandes villes du nord de l'Italie), puis les Toscans (grandes «compagnies• de Rorence: Bardi, Peruzzi, Médicis).
Au 'IN" siècle,
ont des bureaux à Londres, Bruges, Genève, Lyon, Avignon, Milan, Venise et Rome.
En finançant les puissants de ce monde (pape, rois, empereurs), ces banquiers acquièrent un poids politique considérable.
A la Rochelle, ce sont des Portugais et des castillans qui dopent le commerce; en contrepartie, ils bénéficient d'exemptions fiscales.
pièces de drap sortent des ateliers de Provins chaque année au début du w siècle (autant que dans/es grandes villes flamandes) .
150000
180 villes sont réunies dans la Hanse.
Jakob Fugger àAugsbour!J (1459-1525) .
Les frères Sievert et Hildebrand Veckinchusen à Lübeck (début ~siècle).
25 ans
passés
en Asie.
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