Devoir de Philosophie

Comment la culture reflète elle l'esprit de la Belle Epoque ?

Publié le 07/11/2014

Extrait du document

culture
En quoi l'art et la culture reflète l'état d'esprit d'une époque ? Les débuts de la troisième république, bien que chaotiques, finissent par aboutir à une certaine stabilité du régime. C'est alors le moment où la culture va rompre avec les anciens codes jugés dépassés, avec la religion, et s'ouvrir au grand public. S'ensuit alors une période aussi riche au niveau intellectuel et artistique que technologique ; la Belle époque. Datée des années 1890 à la première guerre mondiale, elle prend ses racines chez certains auteurs quelques années auparavant. Le nom « Belle époque » fut donné au lendemain de la première guerre mondiale, en réaction passéiste face aux horreurs du premier conflit mondial et désigne l'immédiat avant-guerre comme un âge d'or. Il y apparait pour la première fois le terme d'avant-garde et avec lui se développe une nouvelle culture élitiste en réponse à une apparition de la culture de masse. L'art occupe en effet une place prédominante dans l'analyse de cette période. Paris est alors la capitale de la culture, et son rayonnement est mondial. C'est la révolution artistique, naissent et meurent de nombreux courants, tous cherchant le contraste, la différence, la liberté. Cette notion de liberté est très présente, ne serait-ce que pour la presse qui ne subit plus de censure avec la loi sur la liberté d'expression. Plus largement, les Républicains cherchent à faire triompher les principes de la justice, du progrès et de la raison qui doivent guider une nation résolument tournée vers l'avenir. Légèrement antérieur à la Belle Epoque, Victor Hugo fait parti des personnages qui l'amènent et l'inaugurent. Victor Hugo (1808-1885) est un poète, prosateur, romancier et dramaturge romantique du XIXème siècle. Il est non seulement considéré comme l'un des écrivains les plus importants de la langue française, mais fût aussi politiquement engagé pour une société plus égalitaire, dénonçant les conditions de vie des classes ouvrières. Sa critique est une réflexion sur le côté absolu de la modernité, réflexion caractéristique de son temps où la modernité occupe une place prédominante dans les esprits et les moeurs. Victor Hugo n'est pas seulement un romantique. Dans la vision du monde qu'il expose, il examine celui-ci et d'un même pas le dépasse, dans une recherche de réalité entière. Il participe à refléter l'état de la république et de ses habitants, notamment dans ses romans et ses poèmes. En 1851, Victor Hugo quitte la France après le coup d'état de Napoléon III, et c'est seulement à la défaite de ce dernier contre les Prussiens et la proclamation de la troisième république qu'il revient à Paris, le 5 septembre 1870. En 1874 dans Quatrevingt-treize, il évoque la portée de la révolution française, thème qui se retrouve fréquemment dans son oeuvre. Il décrit cette portée comme immense dans la conscience littéraire, politique, sociale et morale du XIXème siècle. Dans ce dernier roman, il appelle à la paix, après le déchirement de la commune et les oppositions entre les monarchistes et les républicains. La mise en scène du peuple et au milieu de celui-ci, de personnages plus humbles, évoque l'espérance en la fin des haines et des guerres. Il plaidera par la suite pour l'amnistie des communards. Dans La légende des siècles, Victor Hugo évoque l'évolution de l'humanité et plus particulièrement dans les derniers volumes, l'idéal républicain. Cette oeuvre, écrite en une vingtaine d'années est en effet éditée en trois temps ; la première « série » est publié en 1859 (Hugo est en exil), la deuxième en 1877 (après son retour triomphant) et enfin la troisième en 1883. La deuxième, ou Nouvelle série, reflète l'esprit anticlérical qui se développe à ce moment-là. Il tente d'expliquer ici comment la révolution, par un acte destructeur et violent peut amener à la libération de l'humanité. Derrière ces engagements, cette foi en le progrès, en les valeurs républicaines, cette lutte pour le plus faible, comme dans son poème « A vous les petits » se pressent une idéologie républicaine naissante, résolument tournée vers la reconstruction. Hugo, dans son art serra en quelque sorte le patriarche. A sa suite, l'art sous toutes ses formes connait une véritable explosion. La démocratie permet à la France de s'ouvrir de plus en plus. La lutte pour le respect des libertés d'expression, des droits de l'homme fait de Paris le nouveau foyer d'une vague d'immigration artistique. Paris devient la capitale de l'art, et ce notamment grâce à ses avant-gardistes. L'avant-gardisme est littéralement parlant, un terme militaire désignant une unité détachée en avant des troupes. Appliquée au domaine des arts, voire de la politique et de la pensée en général, la notion d'avant-garde procède donc d'une conception héroïque de l'artiste -- celui qui marche en avant du gros des troupes -- et véhicule l'idée d'une vision progressiste de l'histoire -histoire de l'art comme de l'humanité-, qui n'évolue que par ruptures successives, par combats. Le terme d'avant-garde apparait à la fin du XIXème siècle, en réponse à l'implosion du modèle académicien et à l'apparition de nouveaux mouvements artistiques qui ne veulent plus reproduire les anciens mais rechercher une expression nouvelle. Ne fuyant pas les scandales, les avant-gardes cherchent même à provoquer. L'avant gardisme est très présent en cette fin de siècle. Poètes, peintres, sculpteurs, s'en revendiqueront ou non, mais en seront avec de nombreux mouvements. La création artistique sous les débuts de la troisième République est foisonnante. Apparait une nouvelle tendance très caractéristique de l'époque, l'impressionnisme. La photographie est alors en plein développement, et les peintres n'ont plus pour tâche première de représenter (un visage, une maison, un paysage, un monument...). Ils s'émancipent alors d'une peinture jugée trop classique, trop ancienne par rapport à la période de révolution qu'ils sont en train de vivre. Le nom d'impressionnisme naît avec un tableau de Claude Monet, Impression au soleil levant (1872, musée Marmottant, Paris). En effet, en 1874, se tient une exposition réunissant plusieurs jeunes peintres indépendants qui partagent la même approche picturale et tentent de faire face à leur exclusion systématique des salons en se rassemblant en une société anonyme. L'exposition fait scandale et les critiques d'art expriment leur mépris pour ces toiles, n'y voyant que des croûtes semblant « avoir déclaré la guerre à la beauté ». Le journaliste Louis Leroy, tournant en dérision le tableau de Monet s'exclame : « Impression... J'en étais sûr... puisque je suis impressionné, il doit y avoir de l'impression là-dedans... ». Le nom était ...
culture

« Hugo, dans son art serra en quelque sorte le patriarche.

A sa suite, l’art sous toutes ses formes connait une véritable explosion.

La démocratie permet à la France de s ’ouvrir de plus en plus.

La lutte pour le respect des libertés d’expression, des droits de l’homme fait de Paris le nouveau foyer d’une vague d’immigration artistique .

Paris devient la capitale de l’art, et ce notamment grâce à ses avant -gardistes. L’avant -gardisme est littéralement parlant, un terme militaire désignant une unité détachée en avant des troupes. Appliquée au domaine des arts, voire de la polit ique et de la pensée en général , la notion d’avant -garde procède donc d’une conception héroïque de l’ artiste — celui qui marche en avant du gros des troupes — et véhicule l’idée d’une vision progres siste de l’histoire -histoi re de l’art comme de l’humanité -, qui n’évolue que par ruptures successives, par combats .

Le terme d’avant -garde apparait à la fin du XIXème siècle, en réponse à l’implosion du modèle académicien et à l’apparition de nouveaux mouvements artistiques qui ne veulent plus reproduire les anciens mais rechercher une expression nouvelle.

Ne fuyant pas les scandales, les avant -gardes cherchen t même à provoquer. L’avant gardisme est très présent en cette fin de siècle.

Poètes, peintres, sculpteurs, s’en revendiqueront ou non, mais en seront avec de nombreux mouvements. La création artistique sous les débuts d e la troisième République est foisonnante .

Apparait une nouvelle tendance très caractéristique de l’époque, l’impressionnisme.

La photographie est alors en plein développement, et les peintres n’ont plus pour tâche première de représenter (un visage, une maison, un paysage, un monument…).

Ils s’émancipent alors d’une peinture jugée trop classique, trop ancienne par rapport à la période de révolution qu’ils sont en train de vivre. Le nom d’impressionnisme naît avec un tableau de Claude Monet, Impression au s oleil levant (1872, musée Marmottan t, Paris).

En effet, en 1874, se tient une exposition réunissant plusieurs jeunes peintres indépendants qui partag ent la même approche picturale et tentent de faire face à leur exclusion systématique des salons en se rass emblant en une société anonyme.

L’exposition fait scandale et les critiques d’art expriment leur mépris pour ces toiles, n’y voyant que des croûtes semblant « avoir déclaré la guerre à la beauté ».

Le journaliste Louis Leroy , tournant en dérision le tablea u de Monet s’exclame : « Impression...

J’en étais sûr...

puisque je suis impressionné, il doit y avoir de l’impression là -dedans... ».

Le nom était né, a ccepté par le groupe d’avant -gar diste lui - même, et c’est sous ce nom que, malgré les critiques, seront organisées 7 autres expositions. L’impressionnisme c’est avant tout l’expression des sentiments.

Manet disait : « Je peins ce que je vois, et non ce qu'il plaît aux autres de voir », résumant ainsi le but de l’artiste : exprimer sa propre subjectivité.

Les peintres sortent de leurs ateliers mais, contrairement aux paysagistes classiques, ils ne cherchent pas à idéaliser, à rendre irréel le paysage se tenant sous leurs yeux, mais préfèrent peindre la vision fugace qu’ils en ont, leurs impressions éphémères.

Pour arriver à capter ces visions qui apparaissent, disparaissent, se transforment, les peintres adoptent de nouvelles techniques d e travail.

Ils travaillent beaucoup en étudiant la variation des couleurs en fonction de la lumière et en peignant des couch es successives, les traits de peinture laissés apparents .

Les artistes commencent ainsi leur révolte contre l’idéal froid des classiques, le manque de réalité, et crée leurs propres. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles