CMT
Publié le 14/01/2012
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La CISC (Confédération internationale des Syndicats chrétiens) décide, lors de son congrès de Luxembourg en 1968, d'abandonner toute niférence confessionnelle et de changer son nom en Confédération mondiale du Travail (CMT). Ainsi s'achevait une évolution qui avait effacé des statuts la mention des encycliques et conduit, en France par exemple, la CFTC (Confédération française des Travailleurs chrétiens) à se retrouver en majorité sous l'étiquette CFDT (Confédération française démocratique du Travail).
«
4 Dès 1945, la CISC, née européenne , se veut universelle.
Des hommes comme le Belge Auguste Vanlstendael par viennent à lui ouvrir le tiers monde.
Un effort de décen
tralisation renforce l'action des confédérations régionales.
Parmi
celles-ci , la CLASC (Confédération latina-américaine
des Syndicats chrétiens) se déconfessionnalisera égale ment pour devenir en 1971 la CLAT (Centrale latina-amé ricaine des Travailleurs), dirigée par Emilio Maspero.
Celle-ci soutient les positions les plus avancées : elle prône la révolution sociale, violente si besoin est, et l'anti-lmpérlallsme.
La CMT a des filiales dans . 79 pays
membres : 40 en Amérique latine, 16 en Afrique, 11 en
Europe , 11 en Asie et une au ·Canada.
Elle compte plus de 14 millions d'adhérents en 1978 , contre 6 mill:ons en 1964 .
La CMT tient un congrès tous les quatre ans, en alternance avec un conseil plus restreint , chargé d' en préparer l'ordre du jour .
Le 18• Congrès (Evian, 1973) ,
avec le mot d'ordre cc Vers la libération des 2ravallleurs par des luttes solidaires », prend en compte "tous les
exploités et la lutte contre toutes les injustices , notam
ment
celles que suscitent les sociétés multinationales .
»
5 La CMT tente, lors de son congrès d'octobre 1977, de renouveler ses structures en fonction d' un soutien plus
actif aux syndicats du tiers monde et en refusant de
s'aligner sur le clivage mondial Est-Ouest.
Son Comité
confédéral se réunit deux fois par an.
Le secrétariat per manent, dont le siège e'st à Bruxelles , groupe, autour du
secrétaire général (depuis avril 1976, le Belge Jan Kula kowskl), quatre adjoints représentant les centrales conti
nentales.
Pour l'Amérique latine, le Mexicain José Merced
Gonzalès y remplace en 1973 l'Argentin Carlos Custer.
La CMT est présidée par un Canadien, Marcel Pépin, qui
a succédé, au congrès d'Evian, au Français Maurice
Bouladoux..
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