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CLAT (Amérique latine)

Publié le 14/01/2012

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La Central latinoamericana de Trabajadores (CLAT) groupe plus de cinq millions d'affiliés appartenant à 40 organisations ouvrières et rurales de 22 pays. C'est à l'occasion de son congrès de Caracas, en 1971 , que la CLASC (Confédération latine-américaine des syndicats chrétiens) se déconfessionnalise et devient la CLAT en affirmant ses positions anticapitalistes et anti-impérialistes. Son objectif est de trouver « des solutions latine-américaines selon des modèles latine-américains « et il s'exprime par le slogan lapidaire " Solo el Pueblo Salva al Pueblo " (Seul le peuple peut se donner le salut). La CLAT diffuse une publication mensuelle où elle défend les thèses du syndicalisme révolutionnaire.

« 4 Tant dans son organisation que dans ses manifestations ou ses publications, la centrale évite toute connexion directe avec i'!Ëgllse ou les groupes confessionnels .

Quand le pape Paul VI se rend en Colombie en 1968 , elle se signale par sa « LeHre ouverte au frère Paul » dans laquelle elle lui déclare : « Prends garde, car les privi­ légiés espèrent que tu parleras contre la révolution ...

alors que le développement latino-américain dépend de la révolution sociale.» Des dirigeants qui distribuent ce texte lors des cérémonies pontificales sont arrêtés .

Cependant , la CLAT ne rencontre pas l'opposition du CELAM (Confé­ rence épiscopale latino-américaine) .

5 L'antl-lmpériallsme est l' un des points importants de sa doctrine.

La CLAT réclame que ·I'OEA (Organisation de ·s Ëtats américains) dont les Ëtats-Unis font partie , soit remplacée par une OELA (Organisation des Ëtats latino­ américains).

Le secrétaire général de la CLAT, Emilio Maspero (vice-président aussi de la CMT) , s'est vu inter­ dire l'entrée aux Ëtats-Unis.

Cependant, la centrale ne s 'oppose pas à l'alde américaine : elle réclame seulement que celle-ci soit négociée en bloc avec toutes les nations latino-américaines.

6 La CLAT répudie certaines positions du régime cubain, surtout sa dépendance soviétique et son monopole étatique des syndicats.

Elle conserve des relations libres avec une Organisation de solidarité des travailleurs cubains (STC) en exil, dont le siège est à Miami.

La CLAT fonde de grands espoirs sur la FCL (Federacion Campesina latino­ americana, la seule groupant exclusivement des syndicats et des ligues rurales), qui dépend d'elle et s'est implantée dans vingt-deux pays.

La CLAT est interdite au Brésil, au Chili, en Bolivie, entre autres, où elle exerce quelques activités clandestines.. »

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