Cisjordanie

« sivas, représailles collectives, etc.).

On évalue à plusieurs milliers le nombre des Cisjordaniens détenus dans les prisons Israéliennes.

4 Après l'annexion de Jérusalem, un vaste mouvement en faveur du " Grand Israël • et de l'annexion de toute la Cisjordanie se développe parmi les Israéliens, mais il ne trouve pas d'appui au sein du parti majoritaire.

Des kibboutzim sont implantés en Cisjordanie malgré les protestations de l'extrême-gauche israélienne et de la population arabe.

Cependant, la forte participation aux élections municipales organisées par les forces d'occu­ pation en mars 1971 tend à renforcer le fait accompli de la présence israélienne et à Intégrer les Palestiniens de Cisjordanie à l'économie Israélienne.

Depuis 1967.

Israéliens et Jordaniens autorisent les échanges commer­ ciaux entre les deux rives du Jourdain, et des milliers d'Arabes travaillent maintenant dans les entreprises israéliennes.

5 Repoussé par Tei-Aviv et condamné par les organisa­ tions palestiniennes et les Etats arabes, en particulier après le sommet de Rabat en octobre 1974, le Plan Hussein propose d'accorder une autonomie à la Cisjor­ danie après son évacuation.

Hussein espère ainsi en finir avec la question palestinienne, qui continue de menacer son trône.

Cependant le statu quo, malgré l'hostilité des Cisjordaniens, tant à l'égard de l'occu­ pant israélien que de la monarchie hachémite, risque de durer aussi longtemps qu'un règlement global sur tous les territoires occupés n'aura pas mis fin au conflit israélo-arabe .. »