Devoir de Philosophie

Chine de 1920 à 1929 : Histoire

Publié le 07/01/2019

Extrait du document

chine

Seigneurs de la guerre et victoire du Kouo-min-tang

 

Les années vingt sont pour la Chine une période de décomposition et de guerres civiles incessantes. La chute de l’Empire en 1911-1912 puis l’effondrement de la dictature militaire de Yuan Che-k’ai (Yuan Shikai) en 1916 ont fait le lit du provincialisme et du militarisme. Derrière une

 

république de façade qui maintient à Pékin une fiction de gouvernement central, de Parlement et de représentation diplomatique, le pouvoir réel s’est volatilisé entre les mains d’une nuée de potentats militaires. Grands ou petits, ces «seigneurs de la guerre» se regroupent en cliques aussi instables que les précaires hégémonies territoriales qu’autorisent leurs coalitions. De 1916

 

à 1928, date de la réunification du pays sous Tchang Kaï-chek (Jiang Jieshi), une dizaine de chefs de l’État et vingt-cinq cabinets ministériels se succèdent à Pékin. La classe politique, qui se laisse volontiers acheter par les maîtres du moment, n’est qu’un partenaire secondaire des généraux. Tout comme la puissance réelle réside dans le contrôle d’une armée (et du territoire, province ou fraction de province, qui

chine

« Soldats rwtionalistes de Sun Yat-sen art combat en 1923.

© UPI · Bettmamt Newspitotos Des centaines de milliers de Chinois se réfugient dans la concession britannique apr�s la prise de Hang-tchéou par les nationalistes en février 1927.

© UPI · Bemnann Newsphotos fournit l'indispensable assise fiscale de l'entreprise militaire), l'anarchie militaire appelle la guerre comme arbitre suprême du pouvoir : un pouvoir dont Mao Tsé-toung (Mao Zedong) pourra dire plus tard qu'il est «au bout du fusil>>.

C'est ainsi qu'au sommet s'affrontent en 1920 les deux factions principales du Pei-yang (Bei yang) (la clique dominante issue de l'armée moderne du Nord fondée par Yuan Che-k'ai vers 1905): jusqu'alors prépondérante et cliente du Japon, celle de l'An-houei (Anhui) cède la capitale au groupe du Tcbe-li (Zhili) que dominent Ts'ao K'ouen (Cao Kun) et Wou P'ei-fou (Wu Peifu).

En 1922, leur hégémonie est contestée de l'extérieur du Pei-yang par Tchang Tso-lin (Zhang Zuolin), ancien brigand devenu gouverneur de la Mandchourie avec le soutien du Japon.

Vaincu en 1922, TchangTso-lin s'empare de Pékin en 1924, étend sa domination en Chine du Centre et fait entrer dans sa mouvance les principautés militaires du bas Yang­ tseu (Yangzi) autour de Nankin et de Chang-haï (Shanghaï).

De 1926 à 1928, cet. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles