Chili de 1995 à 1999 : Histoire
Publié le 24/12/2018
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Comme en témoigne la crise provoquée par l'arrestation d'Augusto Pinochet en Grande-Bretagne, la démocratie chilienne reste encore soumise à la pression de l’armée. L’ancien dictateur quitte le commandement suprême de l’armée en mars 1998 pour devenir « sénateur à vie », mais les militaires veillent à ce que les institutions chiliennes n’évoluent pas vers un système plus démocratique, ce qui ne facilite pas l’action du gouvernement démocrate-chrétien d’Eduardo Frei. Les élections de décembre 1997 (marquées par un taux d’abstention de 45 % tandis que deux millions de jeunes ne sont pas inscrits sur les listes électorales) reconduisent à la Chambre des députés une majorité démocrate-chrétienne et socialiste, à laquelle il est reproché de ne pas rompre plus résolument avec des institutions issues de la dictature. De plus, le Sénat, dominé par la droite et les « sénateurs institutionnels » (désignés par l’armée, la Cour suprême et le président en exercice), bloque toute réforme politique ou économique. Le retour des civils au pouvoir, à la suite du référendum de 1988, n’entraîne aucun changement réel du rapport de force. L’institution
militaire reste encore influente. Elle peut intervenir, y compris durant la transition politique, dans le débat national afin de défendre les « bases

«
le
montant fluctue en fonction du prix
des matières premières, quelques
firmes assurant plus de 60 % des
ventes à l'étranger.
Une in ég a li té
importante dans la répartition des
richesses existe : les J 0 %des Chiliens
les plus riches ont des revenus trente
fois supérieurs à ceux des 10 % les
plus défavorisés.
Malgré son taux de
croissance rappelant ceux des.
»
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