Celleni
Publié le 02/04/2014
Extrait du document
«
grands de son temps, princes italiens, papes ou le roi de France.
Son autobiographie, qui inspira Berlioz, n'est
pas une oeuvre d'historien.
Benvenuto Cellini crée sa vie à la façon de Casanova.
Il se
traite lui-même en personnage.
Voleur, menteur, aventurier assassin, il a tous les défauts.
Peu
importe, car sa Vie donne une image assez juste de la Renaissance en Italie.
Pour Goethe, qui le traduisit, cette
oeuvre " ne vise pas à l'étude de l'être moral.
Néanmoins, elle peint l'homme tout
entier, presque malgré l'auteur, avec une vérité saisissante ", elle nous fait "
connaître l'âme impressionnable d'un artiste qui est l'expression d'une époque "...
et
définit le statut de l'artiste jusqu'à nos jours.
Donc à travers cet extrait et l'iconographie de Persée à la Méduse on peut se
demander En quoi l'Etat Médicéen met-il en avant l'art dans la nouvelle politique florentine?
Pour développer cette problématique il faut étudier dans un premier temps Benevenuto
Celleni: un artiste en quête de légitimité (I) puis le «Persée»: un exploit de
«maniérisme» et de mécénat (II).
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Benevenuto se montre dans cet extrait ainsi que dans son livre comme un artiste en quête de
légitimité.
Ainsi il montre Cosme Ier comme un mécène «moqué», se montre
comme un artiste vantard et met également en avant la commande du Persée.
Cosme Ier de Médicis est duc de Florence de 1537 à 1569 et grand duc de Toscane de 1569
à 1574.
Les initiatives de Cosme, dans les domaines de l'art et de la culture furent nombreuses et
variées.
Mais Celleni ne cesse d'avoir un regard critique voir moqueur sur ce prince des arts italiens.
En.
»
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