Caractères et problèmes de l'agriculture soviétique
Publié le 05/02/2013
Extrait du document
On ne saurait porter un jugement simpliste et définitif sur l'agriculture soviétique. La limite entre points forts et points faibles est fluctuante : les points forts d'hier (population abondante par exemple) ne le sont plus aujourd'hui; les points faibles peuvent être vaincus (irrigation et succès de la culture du coton). Comme dans la plupart des pays industriels, l'agriculture est en URSS une activité fragile; de la réussite de sa mutation dépend la bonne santé de l'économie tout entière du pays.
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• Mais ces différentes données de l'activité agricole se combi nent de façon variée dans le temps et dans l'espace.
Il est donc hors de question de présenter un exposé « construit » suivant un schéma type immuable, partant obligatoirement des
conditions naturelles pour aboutir inéluctablement à l'évocation
des problèmes.
Ce serait alors une énumération, un simple
catalogue, de faible intérêt.
Au contraire, chaque agriculture a
ses caractères,
sa personnalité : c'est celle-ci que l'exposé doit mettre en évidence, démontrer.
• Autant que des faits, indispensables matériaux de la démons tration, il faut donc assimiler des idées simples mais fondamen tales, qui serviront d'armature à l'exposé.
PLAN-DEVOIR
L'introduction pose le fait fondamental, le paradoxe actuel -c'est une constatation - d'une agriculture à la fois puissante et en
crise.
(Ce fait constitue l'axe fondamental de l'exposé, l'objet de la démonstration.)
1 Ce paradoxe tient en tout premier lieu aux conditions du développement de l'agriculture soviétique, aux handicaps physi
ques et humains qu'il a fallu vaincre.
Cette première explication
peut constituer l'objet de la rre partie.
Y montrer l'étroite
dépendance vis-à-vis du milieu (r), l'héritage du passé (2), l'ambiguïté des structures agraires (3) juxtaposant sovkhozes,
kolkhozes et lopins individuels.
Il en résulte une agriculture contrastée où réussites et secteurs
attardés se côtoient.
Cette dualité apparaît au niveau des
productions : c'est un autre aspect du contraste fondamental de
l'agriculture soviétique.
II La 2e partie peut alors être consacrée à montrer les forces et les
faiblesses des productions agricoles.
Ce sont des productions
massives, en progrès mais irrégulières ( r ), encore trop souvent
traditionnelles (2) - les productions végétales dominent large ment, alors que les productions animales sont dans leur ensem ble insuffisantes -alors que des réussites incontestables existent (3), par exemple pour la betterave à sucre ou pour le coton (irrigation).
Ainsi, une agriculture qui a réalisé des progrès importants et
qui, malgré cela, subvient mal aux besoins d'une population de
plus en plus urbaine.
La politique récente soviétique vise à
dépasser ces contradictions.
I 8 3.
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