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Capitulation de Berlin (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Capitulation de Berlin (seconde guerre mondiale). La fin du front est En 1945, l'idée d'être écrasés par les Russes avait, pour les Allemands, la même signification apocalyptique que l'appel du diable pour Faust, au moment de l'expiration de son pacte. Ils savaient que les Russes les considéraient comme des gens qui, semblables à Faust, avaient vendu leur âme au diable (en l'occurrence Adolf Hitler) et ainsi pu s'enorgueillir d'appartenir à la «race des seigneurs« et mener une vie facile. Mais, au printemps 1945, avec l'approche des armées soviétiques, cette convention avec le démon était sur le point de se terminer et ils allaient devoir payer le prix de cette alliance. Les atrocités commises par les nazis en Russie avaient attiré la haine des Soviétiques; aussi les Allemands pensaient-ils que leur vengeance serait semblable aux tourments de l'enfer. Leur devise n'était-elle pas : «Deux yeux pour un ceil«? Tandis que les Anglais, les Américains, l...

« Capitulation de Berlin Il La reddition finale Le 21 avril 1945 se produisit ce que les Allemands redoutaient depuis longtemps: les Russes pénétrèrent dans les faubourgs de Berlin.

Ils entreprirent de se frayer un chemin jusqu'au centre de la ville, détrui­ sant tout sur leur passage.

Tandis qu'elle marchait sur la capitale, l'Armée rouge était résolue à appliquer la loi du talion, ce qu'elle fit une fois arrivée à Berlin.

Les défenseurs de la capitale attendaient les Russes, animés des mêmes intentions qu'eux, bien qu'ils aient eu peu d'espoir de sauver la ville et ses deux millions d'habitants.

En fait, ils espéraient gagner du temps pour que les troupes alliées occidentales puissent atteindre Berlin avant qu'elle ne tombe aux mains des Russes.

Les fortifications de la ville avaient été consolidées et les effectifs de sa garnison augmentés.

Mais, le 24 avril déjà, jour où Hitler ordonna depuis son bunker de tenir coOte que coOte, la garnison était encer­ clée et les Russes, opérant un mouve­ ment concentrique, se rapprochaient tou­ jours.

Çà et là subsistaient de petits noyaux de résistance allemands, dans une maison isolée, au sommet d'un toit ou d'un abri, dans les rues jonchées de dé­ combres.

Pour les Russes qui arrivaient en force, ce n'était là qu'un désagrément.

Ils se dirigeaient vers Unter den Linden, passant par Landsberger Allee et Frank- furter Allee.

Ils pénétrèrent aussi dans le célèbre Tiergarten (jardin zoologique).

Ils détruisaient tout sur leur passage, fixant des banderoles pourpres lorsqu'ils s'emparaient d'une nouvelle position importante.

Autour d'eux, les bêtiments brQiaient tandis que le tir de barrage incessant de l'artillerie ne laissait que des amas de ruines.

Les rues, qui avaient été minées, étaient particulièrement dange­ reuses pour les Russes, surtout à proximi­ té du Reichstag.

Le bêtiment était protégé par des tranchées antichars, des barrica­ des, sans oublier les forêts de barbelés.

Toutefois, la situation était désespérée pour les Allemands.

Après avoir lancé des fusées Katioucha, l'infanterie russE! partit à l'assaut à travers les décombres, et pé­ nétra dans le bêtiment.

La garnison se rendit le 2 mai, après trois jours de com­ bat.

Il y eut 2500 morts, alors que 2600 Allemands étaient faits prisonniers.

Au cours de la même matinée, Berlin capitulait.

A 15 h, toute résistance avait cessé.. »

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