Cameroun français de 1930 à 1939 : Histoire
Publié le 22/12/2018
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Lors du partage protectorat allemand du Cameroun par la Société des Nations en 1919, la France s'était vue attribuer les neuf dixièmes du territoire. Héritières d'un protectorat dont les Allemands avaient entrepris très tôt une mise en valeur cohérente (plantations de cacao, d'hévéas et de palmiers à huile), les autorités françaises, sous la direction du «commandant de la République», inaugurent un vaste programme de modernisation économique. Parallèlement à l'aménagement du port de Douala, des routes et des voies de chemin de fer sont construites pour faciliter l'acheminement des matières premières vers la côte. Contrairement aux principes que la France s'était engagée à respecter les
«
autorités
coloniales rétablissent le
travail forcé pour fournir de la main
d'œuvre aux chantiers publics et aux
plantations privées, dirigées bien
souvent par des planteurs indigènes.
Dans le domaine de l'enseignement, le
Cameroun jouit d'une situation
privilégiée.
En 1937 ,les écoles
publiques et missionnaires accueillent
95 000 élèves.
L'action médicale est
avant tout l'œuvre du docteur Jamot
qui parvient partiellement à éradiquer
la maladie du sommeil.
Cependant,
dès octobre 1935, les services spéciaux mis
en place pour lutter contre cette
maladie, jugés trop onéreux, sont
supprimés.
En 1933 est fondée la Jeunesse
camerounaise regroupant les futurs
dirigeants de l'après-guerre, tels
Ruben Um Njobe, Paul Soppo-Priso,
Charles Gkala et André Fonda.
Peu
sensible à l'éveil du nationalisme
africain, ce groupe s'associe à la lutte
entreprise par le pouvoir colonial
contre les colons allemands et les
ambitions territoriales du Reich sur ses
anciennes colonies..
»
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