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Cambodge : paralysie politique et délabrement économique

Publié le 04/12/2018

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Paradoxalement, en négociant avec les Khmers rouges, le « premier » Premier ministre, le prince Ranariddh, a affaibli son parti, le Funcinpec. désormais en proie à de vives dissensions. En effet, en passant un accord avec Khieu Samphan, non seulement il s’est aliéné les paysans et les élites qui forment la base électorale du Funcinpec, mais surtout il a provoqué le coup de force d’Hun Sen, inquiet d’une telle alliance. Incapable de s’opposer à ce putsch, ses partisans se repliant sur leur base d’O’Sam à la frontière thaïlandaise, Ranariddh n’.i pas pu non plus compter sur l’appui de son parti : seule une vingtaine de députés l’ont suivi dans son exil à Bangkok pour fonder une Union des démocrates

Bien que victorieux aux élections de 1993, le Funcinpec, la formation royaliste, a dû partager la direction du pays avec le Parti populaire cambodgien (PPC), redoutant que celui-ci ne rejette, par les armes, le verdict des urnes.

 

Mais ce compromis n conduit qu’à une paralysie de Faction gouvernementale. En voulant chacun rallier, à l'approche du scrutin de 1998, les chefs dissidents du mouvement khmer rouge, les deux Premiers ministres, le prince Ranariddh et Hun Sen, sont passés d’une hostilité latente à un conflit ouvert, qui s’est achevé par le coup de force d’Hun Sen, les 5 et 6 juillet 1997, et par l’exil de Ranariddh.

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