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Cambodge, Laos, Viêt-nam : l'ouverture

Publié le 06/12/2018

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C'est notamment le cas du Viêt-nam. Un premier pas important a été franchi le 3 février 1994, lorsque les États-Unis ont levé l'embargo qu'ils avaient imposé au pays en 1964 (pour le Nord) et en 1975 (pour le Sud). Cette normalisation des rapports avec Washington s'est poursuivie en 1995 : le 28 janvier, en effet, les deux capitales ont décidé l'ouverture de bureaux de liaisons; une étape intermédiaire avant l'échange d'ambassadeurs. Sous la pression des milieux d'affaires américains, le président Clinton a finalement accepté, le 11 juillet, de rétablir les relations diplomatiques avec Hanoi. Au-delà de ses retombées commerciales, la mesure pourrait également contribuer à contenir les ambitions de Pékin en mer de Chine du Sud.

 

Par ailleurs, le Viêt-nam, le Cambodge et le Laos se sont progressivement rapprochés de l'Association des nations du Sud-Est asiatique. À la Conférence de Brunei, en 1995, le Viêt-nam a officiellement été admis comme membre à part entière, et le Cambodge, comme observateur : ce dernier devrait donc, avec le Laos, intégrer prochainement l'ANSE A. Issues également de la volonté de faire équilibre à la pression chinoise en Asie du Sud-Est, ces décisions ont eu pour effet de faciliter la politique d'ouverture dans ces trois pays.

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« SUD-EST ASIATIQUE Indonésie-Malaysia -Singapour Viêt-nam- Laos - Cambodge INDONÉSIE La « démocratie guidée » (1957-1965) Indépendance et solution indonésienne (1945-1957) Avec la connivence des Japonais, ou à leur insti­ gation, le docteur Sukarno, leader nationaliste, proclama le 17 août 1945 l'indépendance de la République indonésienne.

Pendant quatre ans (V.

fasc.

11197 Décolonisa­ tion) une succession d'accords et de rébellions menèrent à la reconnaissance de la souveraineté indonésienne et au transfert de souveraineté de la Hollande aux Etats-Unis d'Indonésie (27 décem­ bre 1949) qui deviennent > dite Nasakom imposait la collaboration des nationalistes, des communistes et des musulmans et devait assurer la cohésion de cette pseudo­ nation.

La présence de communistes dans le Conseil exaspéra les partis musulmans et en janvier 1958, Sumatra et les Célèbes du Nord s'insurgèrent.

La rébellion fut jugulée progressivement, mais la situation économique se dégrade en dépit d'une aide extérieure importante, venant des Etats-Unis et de l'u .

R .s.s.

Le pouvoir du président Sukarno, savant équili­ bre entre l'armée (acquise à l'influence des groupes musulmans) et un très puissant parti communiste, a pris fin avec le coup d'Etat de septembre 1965.

Le 30 septembre, six généraux, accusés de com­ plot, sont tués par un mystérieux •• conseil révolu­ tionnaire >>; le parti communiste affirme qu'il n'a été pour rien dans le putsch du 30 septembre, mais l'armée développe sa campagne anti-communiste, appuyée par les mouvements musulmans.

Les combats se poursuivent à Java et les géné­ raux Nasution et Suharto s'assurent rapidement de la capitale; une répression terrible (plus de 300 000 morts) a éliminé progressivement, et dans toutes les îles de l'Indonésie, les communistes et leurs chefs.. »

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