bresil
Publié le 07/01/2017
Extrait du document
«
Cependant, les grands évènements cités précédemment ont entrainé de vives
contestations dans le pays, notamment de la part des populations les plus démunies, ne
comprenant pas l’utilité de tels investissements tandis que prêt de 20% des brésiliens vivent
en dessous du seuil de pauvreté.
Ainsi, comme le montre le deuxième document extrait du
« New York Times » , l’impérialisme (formation d’une domination) brésilien est aussi contesté
au niveau continental.
Tout d’abord, dans le début du texte, nous pouvons voir les
contestations boliviennes, en effet le président bolivien Evo Morales est qualifié comme « un
laquais du Brésil » (l.1) par des manifestants indiens.
Ceux-ci contestent l’impérialisme
brésilien, tentant d’influencer les présidents des pays voisins afin d’étendre leur puissance.
De plus, les « intellectuels boliviens s’en sont eux aussi pris à la bourgeoisie de Sao Paulo »
(l.8-9), les comparants aux chasseurs d’esclaves durant la colonisation.
Ils sont comparés ainsi
car les riches brésiliens profitent de la pauvreté de la Bolivie pour s’y installer et y engager de
la main d’œuvre à bas prix, telles des esclaves.
« La nouvelle puissance de l’hémisphère sud
découvre qu’elle peut endosser à son tour un mauvais rôle et être rejetée » (l.19-20).
Cette
citation, montre que les contestations qui étaient autrefois réservées aux Etats-Unis, le sont
maintenant pour la nouvelle puissance impérialiste qui n’est autre que le Brésil.
Dans la suite de L’impérialisme version brésilienne, nous pouvons voir que les ambitions
brésiliennes sont accueillies avec défiance dans plusieurs autres pays latino-américain.
Tout
d’abord, « un projet de route à travers la jungle du Guyana a été suspendu » (l.24-25).
Ce
projet n’a pas abouti car la Guyana a craint que le Brésil ne la submerge de flux migratoire et
commerciaux.
En Argentine, le gouvernement a aussi « coupé court à un projet minier »
(l.29), lancé par une entreprise brésilienne car celle-ci n’employait pas assez d’habitants
argentins.
Ainsi, le Brésil veut s’implanter dans ses pays voisins sans pour autant participer à
leur économie.
Le Brésil a aussi tenté d’implanter en Equateur une centrale hydroélectrique,
aboutissant à des tensions et une bataille judiciaire sans merci avec le pays.
Enfin, l’impérialisme brésilien est contesté de par ses nombreux projets dans la forêt
amazonienne.
Par exemple, « des manifestations d’indiens Ashaninkas dans l’Amazonie
péruvienne ont remis en cause un projet de barrage » (l.35-36-37).
Aujourd’hui, la forêt
amazonienne, considérée comme le « poumon du monde », est en danger notamment à
cause du front pionnier, malgré les tentatives de l’ONU pour contrôler cette déforestation.
Pour conclure, nous avons pu voir que le Brésil s’affirme sur le plan international dans
de nombreux domaines, que ce soit économique, culturel ou encore commercial.
Les grands
évènements présents au Brésil ces dernières années montrent ainsi l’affirmation de la
puissance du pays.
Cependant, cette émergence suscite des tensions continentales, en effet
de nombreux pays voisins du Brésil refusent des projets tels que des routes, des barrages ou
des mines, de peur de ne pas pouvoir assumer les conséquences de la puissance brésilienne.
De plus, l’impérialisme brésilien est contesté par des manifestations, comme celle des
indiens devant l’ambassade brésilienne en septembre 2011.
Malgré cette émergence, le Brésil subit une forte crise politique et économique depuis
l’arrivé au pouvoir de Dilma Roussef en 2010, aujourd’hui destituée de ces fonctions..
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