THEME 1 (INTRODUCTIF) : LE RAPPORT DES SCTES A LEUR PASSE LES HISTORIENS ET LES MEMOIRES DE LA GUERRE D’ALGERIE EN FRANCE ET EN ALGERIE « Un passé qui ne passe pas ».
Publié le 01/02/2017
Extrait du document
«
France pdt la 2GM) : pdt les premières années de la guerre, les militants pour l’Indépendance
n’étaient qu’une petite minorité/ les plus nbx adoptaient une position d’attentistes.
Au sein
de la pop° : 2 oppositions ; guerre entre mvmts nationalistes (FLN, MNA) poursuivant le
même objectif mais lutte de pouvoir/ mais aussi entre les indépendantistes et les harkis :
Histoire mythifiée.
+récit héroïque : sacrifice du peuple algérien amplifié.
Pour les historiens :
300-400 000 morts, pour le pouvoir algérien : 1M° de martyrs.
- Légitimer le pouvoir du FLN, arrivé au pouvoir en 1962.
Pas de démocratie puisqu’il est ajd
encore au pouvoir.
Pour légitimer son pouvoir, il utilise le rôle central joué pdt la GA en
l’amplifiant, occultant le rôle joué par les autres mvmts nationalistes (comme celui de Messali
Hadj, MNA).
1963 : date de la Constitution.
Le FLN impose une histoire officielle de la guerre,
manuels scolaires contrôlés par le Ministère de l’éducation nationale et le travail des
historiens contrôlé et entravé.
En Algérien comme en France sont mises en place des mémoires officielles de la guerre qui, dans les
deux cas, laissent dans l’ombre de très nbx groupes y aillant participer.
C.) Les mémoires occultées par les autorités des deux pays.
Tout d’abord, en France, des groupes mémoriels tentent successivement d’imposer leur mémoire (la
faire sortir de l’oubli).
3 ppx groupes de mémoires :
- Les partisans de l’Algérie française, (fr.
d’Algérie : « pieds noirs » et certains militaires de
carrière), n’ont jamais accepté l’indépendance et ce qu’ils considèrent comme la « traîtrise »
de De Gaulle.
Ils cultivent la « nostalgérie », cultivent le souvenir des morts pour l’Alg
française.
Ils ont leurs propres lieux de mémoire (Stèle de l’Algérie française à Marignane
érigée par l’OAS).
Dans certaines régions du midi, grâce à leur poids électoral, ils constituent
des groupes de pression importants.
- Les anciens combattants (les appelés du contingent) qui ne peuvent accéder au statut
d’ancien combattant et aux offres qui vont avec (pension de retraire), parce que pas de
guerre ! Ils manifestent pour l’obtenir et ne l’ont qu’en 1974.
- Les algériens rapatriés en France, en 1962 les « harkis », « traîtres » en arabe.
Environ
150 000 algériens ont combattu avec les français, seuls 20 000 ont pu être accueillis en
France et dans des conditions lamentables (camps de fortune, camp de Rivesaltes, Pyrénées
orientales), ils manifestent pour obtenir enfin, 14 ans après, la reconnaissance de leur rôle au
sein de l’Armée française.
et de bonnes conditions de vie.
mémoires de vaincus.
Les oubliés de la mémoire officielle en Algérie :
- Les harkis : absents manuels scolaires/ massacres
- Autres partis nationalistes que le FLN (MNA)
- Les kabyles (berbères) environ 15% de la pop° algérienne (en France les kabyles représentent
40% pop algérienne) , bien qu’ils aient joué un rôle essentiel dans la guerre de
l’Indépendance/ Krim Belkacem, Abane Ramdane
- Les femmes ont joué un rôle actif, mais retrouvent leur rôle de dominées au lendemain de la
guerre.
Quelle a été la place/ le rôle des historiens autour de cette période ?
France : travaux d’historiens sur la GA sont rares, surtout en raison de « scrupules
méthodologiques »/ il leur faut du recul + ils n’ont pas accès aux archives.
Mais quelques exceptions :
Pierre Vidal Naquet : L’Affaire Audin , 1958/ La Raison d’Etat , 1962/ La torture dans la République ,
1962.
Il dénonce son usage.
Mais ce sont surtout des journalistes qui écrivent..
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