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Maëva Le Jallé L1 AES groupe 4 Léon Blum, Le Populaire « Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur.

Publié le 30/10/2015

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Maëva Le Jallé L1 AES groupe 4 Léon Blum, Le Populaire « Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre. « Winston Churchill. Dans la nuit du 11 au 12 mars 1938 les troupes Allemandes envahisse l’Autriche, c’est l’Anschluss. C’est aussi le début du plan d’Hitler de regrouper tous les pays germanophobes au troisième Reich. Avant l’annexion de l’Autriche il avait déjà récupéré la Rhénanie et la Sarre. Les réactions à l’étranger étant pratiquement inexistante cela fit conclure à Hitler qu’il pouvait continuer son plan d’élargir le troisième Reich et avec des méthodes plus agressives. C’est à ce moment que commence la crise des Sudètes. Les Sudètes désignent les populations germanophobes majoritaires dans la région des Sudètes en Bohême et Moravie. Hitler voulant rattacher tous les territoires Allemand au troisième Reich, la région des Sudètes en fait partie. En aout Hitler commencera ses attaques, pour justifier ses agressions ils dénoncent les prétendus « atrocités « commises par les tchécoslovaques sur les Allemands des Sudètes. Lors du congrès de Nuremberg, rassemblement annuel du parti national-socialiste, le 12 septembre Hitler annonce qu’il condamne ces « brutalités « du gouvernement Tchécoslovaque. Le 15 septembre Neville Chamberlain part à Berchtesgaden rencontrer Hitler pour discuter de ses revendications envers la Tchécoslovaquie. Quelques jours plus tard Daladier se rend à Londres pour discuter avec Chamberlain de l’attitude à adopter face à Hitler. Les deux ministres finissent par demander à Bénès, président de la Tchécoslovaquie de céder le territoire des Sudètes à l’Allemagne en échange de la sécurité et l’intégralité du reste de la Tc...
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« I.

Expansion inquiétante de l’Allemagne Hitler est très habile et chacune de ses actions, de ses plans sont calculés mais cependant Léon Blum dans son première article reste persuadé que la guerre a été évitée. A) Le plan machiavélique d’Hitler Tout est calculé, rien n’est laissé au hasard.

Comme cité dans le texte « C’est elles qui l’ont présenté à la Tchécoslovaquie.

» Par « Elles » est entendu la France et le Royaume Unis.

Ceci est stratégique, Hitler sait pertinemment que la France et la Tchécoslovaquie sont liés par un pacte d’assistance mutuelle, il sait donc que s’il attaquait par la force la France et le Royaume Unis répliqueraient par des attaques.

Il est donc beaucoup plus sage de directement leurs demander à eux de formuler la demande à la Tchécoslovaquie.

A la fois il n’y a aucune violence mais la demande venant des deux pays sera beaucoup mieux reçu, elle sera admise comme un conseil de leurs alliés.

Mais ce n’est pas tout « Puisqu’il serait même parvenu à leur faire accepter le rejet de l’URSS ».

La France, le Royaume Unis, l’URSS et la Tchécoslovaquie était unis pour la paix, en excluant l’URSS de ses négociations Hitler est gagnant sur deux points ; non seulement il est assuré que la France et le Royaume Unis le suivront dans ses plans ce qui n’aurait sûrement pas été de même de l’URSS mais en plus de ca il change les alliances, l’URSS va se sentir menacer et croire que la France soutient totalement Hitler.

B) Le soulagement d’une guerre écartée En France la population est soulagée, chacun pense que Daladier et Chamberlain ont pris les bonnes décisions, qu’en demandant à la Tchécoslovaquie de céder le territoire des Sudètes à Hitler est le bon choix.

Chacun pense que contredire Hitler provoquerait la guerre.

Léon Blum lui-même est soulagé, mais honteux et ce n’est pas le seul.

« Je me sens partagé entre un lâche soulagement et la honte » La honte car d’une certaine manière le pacte d’aide mutuelle en cas d’agression est rompu.

Ils ont cédé la région des Sudètes à Hitler pour ne pas provoquer de guerre, pour se protéger.

La paix n’a plus de prix, plus de valeur, quoiqu’il y ai besoin de faire la France et le Royaume Unis sont prêts à le faire, allant même jusqu’à rompre leurs alliances. Cependant quelques jours après l’avis de Léon Blum est différent.

Maintenant que la France et le Royaume Unis ne formule pas une simple demande mais impose à la Tchécoslovaquie l’abandon du territoire sudète, son avis change « La question est de savoir si, à la victoire, il veut encore ajouter la guerre » il comprend qu’Hitler ne va pas s’arrêter là. Même si Léon Blum est soulagé de voir la guerre écartée il sait que la France et l’Europe en payeront les conséquences et que cette paix cache bien autre chose.. »

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