La guerre d’Algérie Le 1er
Publié le 16/04/2016
Extrait du document
«
musulmans sont plutôt dans la casbah (quartier musulman) et n’ont pas les
mêmes droits que les européens, vivent dans la misère et sont analphabètes.
Soustelle veut pacifier les zones rebelles, et crée 700 Sections Administratives
Spécialisées (SAS) qui font des actions sociales : des médecins, des instituteurs,
sont envoyés pour gagner l’affection du peuple et le détourner du FLN.
Cette
action humanitaire permet le recensement de milliers d’individus.
Dans les
villages les militaires arment des bénévoles et créent ainsi une armée
improbable, qui seront considérés comme des patriotes français pour certains
et comme des traîtres algériens pour d’autres.
A l’été 1955, l’ALN perd du terrain ; le FLN veut créer une stratégie de guerrilla
pour déstabiliser la France, et séparer définitivement les 2 communautés.
Le 20
août à Philippeville, un massacre d’européens abominable est commis, où une
centaine de Français sont tués.
La France se rend compte du vrai visage de la
guerre d’Algérie, sauvage et violent.
Soustelle, choqué, proclame l’état
d’urgence, et ordonne à l’armée d’abattre tout rebelle armé.
La répression fera
12 000 morts.
En France, la population est inquiète.
En décembre 1955, Guy
Mollet, faisant campagne pour la paix en Algérie, devient le nouveau président
du Conseil.
Il congédie Jacques Soustelle, qui est remplacé par le général
Catroux.
Les Français d’Algérie n’apprécient pas Catroux, le huent et lui lancent
des projectiles.
Mollet demande au général Catroux de démissionner le jour
même.
Rentré à Paris, Mollet nomme un nouveau ministre pour l’Algérie,
Robert Lacoste.
Mollet obtient des pouvoirs spéciaux, et découpe l’Algérie en
trois zones : la zone d’opération, où se cachent les rebelles qui vont être
traqués ; la zone de pacification, où le ministre arme la population pour qu’elle
puisse se défendre de l’ALN ; et la dernière zone est la zone interdite, où les
villages sont rasés de leur population et où la consigne est de tuer toute
personne la traversant.
1,5 million de paysans sont déplacés, ce qui déclenche
un exode vers la Tunisie.
La famine décime les familles ; 10 000 Algériens
décident de rejoindre la France.
Mollet recrute les appelés du contingent et porte le service militaire à 28 mois.
Le 4 mai 1956 des centaines de milliers de soldats français sont présents en
Algérie.
Ils seront tués par le FLN.
Le 20 août 1956, un congrès clandestin se réunit : c’est le Conseil National de la
révolution algérienne.
Mollet tente de discuter avec le FLN.
Mais le pouvoir
politique ne se trouve plus en France mais à Alger.
Affaibli politiquement, Guy.
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