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La guerre d’Algérie Le 1er

Publié le 16/04/2016

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La guerre d’Algérie Le 1er novembre 1954, la communauté française d’Algérie est la cible d’attentats meurtriers, dirigés par le FLN, le Front de Libération Nationale, qui est pour l’indépendance de l’Algérie. C’est le début d’une guerre qui durera 8 longues années, où des centaines de milliers de personnes seront tuées, où 1,5 million de paysans seront déplacés et où des centaines de villages seront détruits. Messali Hadj est le père du nationalisme algérien qui prit forme le 8 mai 1945, jour où les algériens furent victimes de massacres. En 1954, Pierre Mendès-France, président du Conseil des ministres, qui signa les accords d’indépendance de la Tunisie et du Maroc, et qui mit fin à la guerre d’Indochine, refuse l’indépendance pour l’Algérie. Mais il ne veut pas de guerre car l’Algérie étant considérée comme un département français, ce serait une guerre civile. François Mitterrand, alors ministre de l’Intérieur, se charge de rétablir l’ordre et se rend en Algérie. Il dispose d’informations qui laissent supposer que les services secrets égyptiens seraient à l’origine des attentats. La réponse du gouvernement français est la répression. 17 000 soldats français sont envoyés sur place. La guerre, qui ne sera pas reconnue comme en étant une, vient de débuter. De plus en plus d’hommes rejoignent l’ALN, l’Armée de Libération Nationale, qui recrute des soldats français d’origine algérienne, et qui se sentant trahis par la France rejoignent la rébellion. Comme par exemple Krim Belkacem, chef du FLN en Kabylie, un des hommes à abattre pour la France. Il a le soutien du président égyptien Nasser, et de nouveaux pays indépendants qui supportent le FLN algérien. En 1954, les Français viennent de vivre la défaite de l’Indochine, et un nouvel échec leur serait insupportable. Mendès-France nomme un nouveau gouverneur, Jacques Soustelle, qui veut mettre en place une réforme donnant les mêmes droits aux musulmans et aux Français. Il se rend en Algérie et comprend que plusieurs communautés y cohabitent, africaines, orientales et européennes. Les européens (1 million) vivent principalement à Alger ; les musulmans sont plutôt dans la casbah (quartier musulman) et n’ont pas les mêmes droits que les européens, vivent dans la misère et sont analphabètes. Soustelle veut pacifier les zones rebelles, et crée 700 Sections Administratives Spécialisées (SAS) qui font des actions sociales : des médecins, des instituteurs, sont envoyés pour gagner l’affection du peuple et le détourner du FLN. Cette action humanitaire permet le recensement de milliers d’individus. Dans les villages les militaires arment des bénévoles et créent ainsi une armée improbable, qui seront considérés comme des patriotes français pour certains et comme des traîtres algériens pour d’autres. A l’été 1955, l’ALN perd du terrain ; le FLN veut créer une stratégie de guerrilla pour déstabiliser la France, et séparer définitivement les 2 communautés. Le 20 août à Philippeville, un massacre d’européens abominable est commis, où une centaine de Français sont tués. La France se rend compte du vrai visage de la guerre d’Algérie, sauvage et violent. Soustelle, choqué, proclame l’état d’urgence, et ordonne à l’armée d’abattre tout rebelle armé. La répression fera 12 000 morts. En France, la population est inquiète. En décembre 1955, Guy Mollet, faisant campagne pou...

« musulmans sont plutôt dans la casbah (quartier musulman) et n’ont pas les mêmes droits que les européens, vivent dans la misère et sont analphabètes. Soustelle veut pacifier les zones rebelles, et crée 700 Sections Administratives Spécialisées (SAS) qui font des actions sociales : des médecins, des instituteurs, sont envoyés pour gagner l’affection du peuple et le détourner du FLN.

Cette action humanitaire permet le recensement de milliers d’individus.

Dans les villages les militaires arment des bénévoles et créent ainsi une armée improbable, qui seront considérés comme des patriotes français pour certains et comme des traîtres algériens pour d’autres. A l’été 1955, l’ALN perd du terrain ; le FLN veut créer une stratégie de guerrilla pour déstabiliser la France, et séparer définitivement les 2 communautés.

Le 20 août à Philippeville, un massacre d’européens abominable est commis, où une centaine de Français sont tués.

La France se rend compte du vrai visage de la guerre d’Algérie, sauvage et violent.

Soustelle, choqué, proclame l’état d’urgence, et ordonne à l’armée d’abattre tout rebelle armé.

La répression fera 12 000 morts.

En France, la population est inquiète.

En décembre 1955, Guy Mollet, faisant campagne pour la paix en Algérie, devient le nouveau président du Conseil.

Il congédie Jacques Soustelle, qui est remplacé par le général Catroux.

Les Français d’Algérie n’apprécient pas Catroux, le huent et lui lancent des projectiles.

Mollet demande au général Catroux de démissionner le jour même.

Rentré à Paris, Mollet nomme un nouveau ministre pour l’Algérie, Robert Lacoste.

Mollet obtient des pouvoirs spéciaux, et découpe l’Algérie en trois zones : la zone d’opération, où se cachent les rebelles qui vont être traqués ; la zone de pacification, où le ministre arme la population pour qu’elle puisse se défendre de l’ALN ; et la dernière zone est la zone interdite, où les villages sont rasés de leur population et où la consigne est de tuer toute personne la traversant.

1,5 million de paysans sont déplacés, ce qui déclenche un exode vers la Tunisie.

La famine décime les familles ; 10 000 Algériens décident de rejoindre la France. Mollet recrute les appelés du contingent et porte le service militaire à 28 mois. Le 4 mai 1956 des centaines de milliers de soldats français sont présents en Algérie.

Ils seront tués par le FLN. Le 20 août 1956, un congrès clandestin se réunit : c’est le Conseil National de la révolution algérienne.

Mollet tente de discuter avec le FLN.

Mais le pouvoir politique ne se trouve plus en France mais à Alger.

Affaibli politiquement, Guy. »

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