Bouddha (v. 536 - 480 av. J.-C.) - Bouddha est le créateur

« Bouddha La vie de Siddhiirta Gautama, aujourd 'hui vénéré dans de nombreux pays, constitue un exemple que ses adeptes s'efforcent d'imiter dans leur propre quête de salut.

Le bouddhisme est aujourd'hui l'une des plus importantes religions du monde.

I l existe aujourd'hu i très peu d'éléments histo­ riques ou archéologiques permettant d'établir avec certitude si Siddhàrta Gautama , le prince népalais à qui la légende attribue la fondation de la religion bouddhi ste, a existé ou non.

Selon celle-c i, des astro logues présents à la naissance de Siddhàrta Gautama ava ient prédit qu'il devien­ drait soit un grand compos iteur, soit, s'il rencon­ trait un jour la souffrance, un personnage d'en­ vergure universelle.

Le père d e Siddhàrta, Suddhodana, l'un des chefs du clan des Sàkyas établi dans la vallée du Gange, s'assura que son fils bén éfic ie rait d'une éducat i~:m et de loisirs privil égiés à la cou r de son palais .

A l'âge d e 16 ans, le jeune prince épousa sa belle cousine, Yasodhara, et eut d'ell e un fils, Rahula.

Cependant, Siddhàrta ne manifestait presque aucun désir ni ambition et ne semb lait pas heureux.

Quand il fut âgé de 29 ans, il persuada son coc her, Chan na, de l'emm ener hors de l'ence int e du palais , désobéissant ainsi aux consignes exp resses données par son père.

Pour la première fois de sa vie, Siddhàrta Gautama fut confront é à la souffrance du petit peuple .

Voyant un vieillard , il eut soudainement consci ence de l'irr éve rsibi- Dans ......

l'iconographie bouddhique, les oreilles du Bouddha sont très étirées et ornées de boucles symbolisant son ascendance royale.

À l'âge de 29 ans, te jeune prince, qui devait entraîner à sa suite des millions d 'adeptes, renonça à la vie de cour pour vivre en ascète et rechercher l'explication de l'origine de la souffrance humaine .

......

Unstupa (monument commémoratif) à Sârnâth, en Inde , à l'endroit même où ta légende dit que Bouddha prêcha pour ta première fois.

Ce lieu saint (ou tope) abriterait une retique précieuse: une tiare portée par le saint homme , symbole de ses origines royales.

Héritier du clan Sâkyas, Siddhârta, quoique ascète, a toujours été vénéré avec un respect à ta fois royat et divin.

lit é de la v ieill esse; puis rencontrant un homm e gravement malade , il e ut alors l'intuition de la souffrance, et à la vue d 'un cadav re, celle de la mort.

Et seule la vision d' un saint ho mm e lui apporta une impression de sérénit é.

En quête d'un sens à la vie Méditant sur l e sens de ces quatre rencontres , Siddhàrta comprit qu'il ava it ainsi côtoyé la souf­ france , comme le prédisa ient les devins à sa nais ­ sance.

Boul eve rsé par cette expé rie nce, il se mit à la r echerc he d' une explication .

Afin de mener celle-c i à bien , il entama le pro cess us connu sous le nom de "Grande Renonciation », abando nnant sa femme , son fils , ses parents e t ses ambitions terrestres.

Son intention é tait de vivre en ascète , sans aucun confo rt matériel et il s'imp osa une discpline très rigoureuse.

A la manière d'un moine , il r asa ses cheve ux, puis partit vers le royaume de Maghada, situé dans le sud de la péninsule, dans le but d'y ren­ con trer des sages suscep tibl es d e lui r évé le r la voie de la vérité.

Il rencontra deux d'entr e e ux, qui lui proposèrent al ors de se joindre à eux.

Mais toujours insatisfait , Siddhàrta re prit sa route quelqu e te mps après, et s'établit dans une pinède à proximité d'Uruvela .

En compag nie de cinq autres ascètes , il se livra alors à nombre d'exer­ cices sévères de mortification , dont un jeûne pour l equel , d ' après la légende , il tenta de «vo ir ses vertèbres à trav ers son estomac ».

La tentation Une autr e l ége nde décrit Siddh àrta, six ans plus tard , arrivant au pied d'un arbre sacré à Bodh­ Gayà.

Assis dans la position du lotus, il mé dita pendant 45 jours sur les causes de la souffrance humaine .

Pe ndant cette m éditation , Mara , per­ sonnification d es forces du Mal pour l es Hindous , lui apparut et le soumit à toutes sortes de tenta­ tions.

Lorsque M ara lui e njoignit de prouver sa bonté , Siddh àrta tou cha le sol avec sa main et l a T e rre lui ré pondit en rugissant: de suis son té moin .,, Mar a s'e nfuit et Siddh àrta süt alors qu'il avait atteint le nirvan a (illumination compl ète sur la véritable natur e de toutes choses), un état d e sagesse, de calme int é rieur et d 'abse nce d e désir , celui-là m êm e qu 'il avait ch erc h é à atteindre pour s'affranchir du samsara, ce cycle de la vie , de la mort et de la renaissance .

Il décida alors de. »